Au lendemain de la journée de reps, les filles devaient remettre en route pour s’attaquer à cette dernière semaine sur les routes du Tour de France. Et les choses sérieuses commencent dès ce samedi, avec la première des trois étapes dans les Alpes.
On sentait la fatigue gagner les filles de Donnons des Elles au Vélo ! C’est bien normal après tous les efforts consentis depuis deux semaines. Heureusement, la journée de repos a fait beaucoup de bien. Maintenant, place à la dernière semaine sur les routes du Tour de France. Et quelle dernière semaine de folie elles vont encore devoir se taper ?
Les choses sérieuses ont recommencé de plus belle, ce samedi, à l’approche du Massif du Vercors. Pour rappel, elles avaient terminé leur deuxième semaine de leur aventure au sommet du Grand Colombier, à la veille de la journée de repos.
Au lendemain de ces moments de détente, les filles allaient démarrer ce triptyque dans les Alpes. Avec au programme de cette 16e étape, le Col de Porte, la côte de Revel et la Montée de Saint-Nizier, et la côte finale vers Villard-de-Lans.
Un début d’étape musclé
À Saint-Didier-de-la-Tour, ville de départ de cette 16e étape, les filles ont connu un début de journée musclé. Après un Col classé en 4e catégorie, elles ont attaqué la longue ascension du Col de Porte (17km à 6,3% de moyenne) , escaladée deux jours plus tôt par les hommes forts du Critérium du Dauphiné.
De leurs côtés, l’équipe de Donnons des Elles au Vélo pouvait compter sur la présence du Directeur technique national de la Fédération française de cyclisme (FFC), Christophe Manin, pour pédaler avec les filles sur l’intégralité de cette étape alpestre.
Arrivée en avance à Villard-de-Lans
Quelques kilomètres plus tard, et ce après la pause déjeuner, une chute spectaculaire s’est produite dans la descente très technique du Col de Porte. Finalement, plus de peur que de mal. Derrière, le groupe partait à l’assaut de la côte de Revel, longue de 9 km à environ 5% de moyenne.
Pour finir, le groupe filait à toute vitesse vers la Montée de Saint-Nizier, et la côte finale de Villard-de-Lans. Arrivées avec plus d’une heure sur leur tableau de marche, les filles ont eu du temps pour prendre soin d’elles. Car, ce dimanche, cette deuxième journée alpestre s’annonce, encore une fois, terrible en terme de dénivelé positif.