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Pas de course-poursuite en 2018

Présentation.À l’occasion de la présentation officielle du tracé du Tour de France 2018, ce mardi matin au Palais des Congrès à Paris, Chrsitian Prudhomme, le patron du Tour, a dévoilé le parcours de la cinquième édition de la Course by le Tour. Cette dernière aura lieu le 17 juillet prochain entre Annecy et le Grand-Bornand. Une opportunité pour les filles du peloton mondial de se livrer une bataille de toute beauté en Haute-Savoie.

Cela aurait eu de la gueule de voir les filles du World Tour se livraient bataille dans les vingt-et-un lacets de l’Alpe d’Huez. Finalement, la cinquième édition de la Course by le Tour, dont le tracé a été dévoilé ce mardi matin à Paris à l’occasion de la présentation officielle du parcours du Tour de France 2018, aura lieu le 17 juillet prochain entre Annecy et le Grand-Bornand, théâtre de la dixième étape de la Grande Boucle.

En juillet dernier, Annemiek Van Vleuten s’était imposée en haut de l’Izoard. Deux jours plus tard, elle remportait la course-poursuite dans les rues de Marseille. Une épreuve qui n’a pas été retenue par les organisateurs d’Amaury Sport Organisation (ASO). En 2018, les meilleures cyclistes de la planète n’auront le droit qu’à une seule épreuve sur le Tour de France. Une sorte de retour en arrière…

Un final musclé pour les filles

Car ce 17 juillet, les féminines du World Tour prendront le départ de la dixième étape, quelques heures avant les hommes. Même si elles s’élanceront depuis la commune de Duingt, elles auront le droit au même final musclé que celui de leurs homologues masculins.

Cela s’annoncera donc corsé en cette fin d’étape avec l’enchaînement du col de Romme et de celui de la Colombière avant d’arriver au Grand-Bornand. Ce qui devrait offrir à nouveau un spectacle de toute beauté au terme de ces 118 kilomètres de course en Haute-Savoie…

<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>⚡️ <a href= »https://twitter.com/LaCoursebyTDF?ref_src=twsrc%5Etfw »>@LaCoursebyTDF</a> ⚡️<br>118 km de montagne / 118 km of mountains <a href= »https://twitter.com/hashtag/LaCourse?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#LaCourse</a> <a href= »https://twitter.com/FDJ?ref_src=twsrc%5Etfw »>@FDJ</a> <a href= »https://t.co/27oDq1aoEr »>pic.twitter.com/27oDq1aoEr</a></p>&mdash; La Course by Le Tour (@LaCoursebyTDF) <a href= »https://twitter.com/LaCoursebyTDF/status/920235261631565824?ref_src=twsrc%5Etfw »>17 octobre 2017</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>

Légende photo : Annemiek Van Vleuten, victorieuse en juillet dernier en haut de l’izzard, espère bien s’imposer en 2018 au Grand-Bornand (Compte Twitter La Course by le Tour)

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Delzenne : « J’espère que je ne vais pas regretter cette décision »

Interview.Il y a quelques jours, Élise Delzenne a annoncé qu’elle mettait un terme sa carrière professionnelle. La coursière de la formation Lotto Soudal Ladies a donc rangé définitivement son vélo. La Nordiste n’a pas pu résister aux sirènes de BTWIN. Sans doute que sa non-sélection pour les Jeux Olympiques de Rio a pesé dans la balance même si elle préfère évoquer « une lassitude constante et un manque de motivation en compétition ». Maintenant, Elise Delzenne va ouvrir un nouveau chaître et commencera à écrire la suite de son histoire loin du monde du cyclisme… Pas si sûre puisque le naturel reviendra vite au galop…

Élise, pourquoi avez-vous décidé de mettre un terme à votre carrière ?
J’ai pris cette décision pour plusieurs raisons. J’avais un peu moins de motivation en compétition. Ensuite, BTWIN m’a fait une proposition que je n’ai pas pu refuser. C’était donc le moment pour moi de tourner la page. J’avais envie de commencer une nouvelle aventure. Au final, je voulais passer plus de temps avec ma famille, mes proches et mon compagnon.

 Avez-vous mis du temps pour prendre cette décision ?
Cela fait longtemps que ma décision d’arrêter est décidée dans ma tête. Je ne suis pas quelqu’un de spontanée pour des choix aussi importants à prendre. Bien évidemment que le vélo va me manquer à un moment mais c’est un choix mûrement réfléchi. J’espère que je ne vais pas regretter cette décision…

Qu’allez-vous retenir de votre belle carrière ?
Beaucoup de choses positives. Après mon retour en 2012, j’ai eu la chance de devenir championne de France à Lannilis en Bretagne. Cela m’a permis d’intégrer rapidement la sélection nationale. J’ai ainsi pu participer à des Championnats du monde. C’était top ! Par la suite, j’ai pu beaucoup apprendre au sein de la formation Specialized-Lululemon. Ensuite, j’ai rejoint l’équipe Lotto Soudal Ladies. J’ai obtenu de bons résultats durant ma carrière. Enfin, il y a eu la piste où j’ai passé de supers moments aux quatre coins du monde.

« Pour moi, les Jeux ne restent pas un bon souvenir »

Y-a-t-il un moment qui vous a le plus marqué ?
Mon titre de championne de France élites route obtenu en 2013 à lannilis en Bretagne. C’était un gros résultat pour moi. Il y a eu également ma première victoire en élites. J’étais partie toute seule en échappée durant quarante kilomètres avant de m’imposer en solitaire. C’est difficile d’en choisir quelques-uns car j’ai connu de beaux moments tout au long de ma carrière.

Le fait de ne pas avoir été sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Rio restera-t-il le plus gros regret de votre vie ?
Non, ce n’est pas un regret car pour ma part, j’avais fait tout ce qu’il fallait pour être présente aux Jeux Olympiques de Rio. Au vu de mes résultats, j’aurais dû y aller. Mais l’encadrement de l’équipe de France a fait le choix de m’écarter de la sélection pour les JO. À l’heure actuelle, je ne sais toujours pas pourquoi je n’ai pas été retenue alors que j’étais en super forme. À ce moment-là, je me suis rendu compte que mes valeurs de sportive de haut niveau n’étaient pas les mêmes que celles véhiculées par ma Fédération. J’ai été vraiment très déçue. Je n’ai pas envie de patienter encore trois ans pour aller aux JO. Et au dernier moment, je ne serai peut-être pas sélectionnée.
Pour Paris 2024, serez-vous présente pour soutenir vos copines ?
Pour moi, les Jeux ne restent pas un bon souvenir. Bien évidemment, j’irai supporter les copines à Paris en 2024. J’y serai également pour encourager des amies qu’elles soient françaises ou étrangères. Mais on n’y est pas encore, on n’est qu’en 2017.

« Je vais pouvoir allier mes études d’ingénieure et mon expertise de cycliste de haut niveau »

Quelle va être la vie d’Élise Delzenne ?
J’aurais toujours un pied dans le milieu du cyclisme puisque je suis embauchée chez Btwin comme ingénieure textile vélo route femmes. Je vais pouvoir allier mes études d’ingénieure avec mon expertise de cycliste de haut niveau. C’est un métier qui va vraiment me plaire. Je vais pouvoir m’épanouir. Mais je serai au départ de quelques courses cyclistes. Par conséquent, je pourrai participer à des épreuves sportives avec mon fiancé (trail, cycle-sportive).

D’autres projets sont-ils en vue ?
Pour le moment, je suis en Picardie. Je vais devoir déménager à Lille car l’entreprise est basée là-bas. Ensuite, je vais me marier l’année prochaine. C’est un événement que je veux préparer à la merveille.

Avec votre nouveau métier, pensez-vous œuvrer pour le développement du sport féminin ?
J’espère que BTWIN va être un précurseur en matière de textile pour le cyclisme féminin. Le sport féminin se développe bien. Il y a de plus en plus de cyclistes. C’est extrêment prommeteur pour les années à venir.

Légende photo : Elise Delzenne dit adieu au monde du cyclisme (Compte Twitter Elise Delzenne)

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Il s’en est fallu d’un rien pour Cordon-Ragot

Compte-rendu.Partie dans l’avant-dernier tour, Audrey Cordon-Ragot a finalement terminé à la 39e place, ce samedi sur la course en ligne des Championnats du monde disputés à Bergen en Norvège. Une vraie déception pour la Bretonne !

Souvent, on fait les bons choix. On court à la perfection. Et pourtant, cela ne sourit pas. Pour son septième Championnat du monde, Audrey Cordon-Ragot avait fait ce qu’il fallait pour aller chercher ce podium sur la course en ligne des Mondiaux de Bergen en Norvège. Finalement, la Bretonne a terminé 39e, ce samedi. Bien loin de la lauréate du jour et sacrée championne du monde, la Néerlandaise Chantal Blaak.

« Je ne nourris aucuns regrets, relativisait Audrey Cordon-Ragot sur le site internet de la Fédération française de cyclisme (FFC). J’ai juste un sentiment de frustration ! Nous avons couru comme il le fallait, et le vélo réclame aussi une part de réussite, et moi j’ai souvent peu de chance. »
 
Cordon-Ragot : « J’ai cru au podium pou ma part »

Partie dans l’avant-dernier tour avec Chantal Blaak et Gracie Elvin, la coursière de la formation Wiggle-High5 s’est fait la peau pour rester dans le groupe de tête dans Salmon Hill. En compagnie de trois néerlandaises, la Bretonne était dans les meilleures dispositions pour aller chercher une médaille mondiale.

« C’est juste dommage. J’ai cru jusqu’au bout au podium pour ma part, et j’espérais que Pauline revienne. Si on avait été deux françaises dans le final, cela aurait été bon pour nous. On aurait attaqué à tour de rôle. Si cela n’avait pas fonctionné, on se serait emmenée l’une ou l’autre », résumait la Bretonne. Malheureusement, Cordon-Ragot a coincé dans le final.

Cordon-Ragot espère décrocher une médaille sur la scène internationale avant la fin de sa carrière.

« Quand une grande partie du peloton est revenu sur nous, j’ai tenté de relancer…. Mais en vain ! La tête a lâché, les crampes arrivent, et c’est terminé… et j’ai fait avec ce qui me restait », avouait-elle. Audrey Cordon-Ragot aurait préféré avoir un autre destin à Bergen.

« J’espère avoir d’autres occasions de ce type se représenteront pour moi », reconnaissait-elle. Car un jour, elle espère remporter une médaille sur la scène internationale avant la fin de sa carrière. Et pourquoi le faire en 2020 lors des Jeux Olympiques de Tokyo.

Légende photo : Audrey Cordon-Ragot (au premier plan sur la photo) voulait sa médaille à Bergen (Compte Twitter FFC)