Après les annonces du président de la République, jeudi dernier, le Manager général de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope, Stephen Delcourt, a décidé d’arrêter toutes les activités de la seule formation française évoluant sur le World Tour féminin. Car dans cette situation de crise chacun doit-être responsable et exemplaire.
Cas de force majeure oblige ! Depuis lundi midi, la France est confinement total à cause de la crise sanitaire qui touche notre pays. Par conséquent, le Manager général de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope, Stephen Delcourt, a pris la décision de stopper toutes les activités de la seule formation française évoluant sur le World Tour féminin. « Mercredi, j’ai demandé aux coureuses de ne plus rouler du tout », a expliqué Stephen Delcourt à nos confrères de La Nouvelle République.
Une décision pas simple à prendre puisque ses filles ne pouvaient plus s’entraîner en plein air. Il a fallu adapter les entraînements à leur domicile afin qu’elles gardent une certaine condition physique durant cette période de confinement. « Notre programme est planifié par rapport à des objectifs. Là, nous sommes dans le flou total. Je vais rouler sur home-trainer même si personne n’aime ça. Je vais faire aussi du renforcement musculaire. Et j’en profiterai pour rattraper mon retard par rapport à mes cours », racontait Maëlle Grossetête.
Un impact économique
Ce n’est pas seulement les filles qui sont en stand-by. C’est toute une équipe qui tourne au ralenti voire à l’arrêt le plus total. En effet, le service course est fermé. Pour ne pas arranger les choses, l’Union cycliste internationale (UCI) a suspendu toutes les épreuves jusqu’à fin avril. « On s’y attendait. On l’accepte car la santé passe avant tout. Il faut tout faire pour éviter que ce virus ne se propage », confirmait-elle.
Certes, la santé des coureuses passent avant-tout mais le manque de compétition peut également apparaître comme un gouffre financier pour une équipe cycliste professionnelle. « Notre modèle économique est différent de celui des sports collectifs. En cas de saison blanche, nous perdrions 15 à 20 % de notre chiffre d’affaire. Mais, dans le même temps, il y aurait aussi 15 à 20 % de baisse de nos frais de fonctionnement. Je pense surtout aux organisateurs qui risquent de souffrir », précisait Stephen Delcourt.
Désormais tout le milieu du cyclisme est pendu aux lèvres des différents gouvernements du monde pour savoir quand on sortira de cette crise sanitaire sans précédent à l’heure actuelle. Pour la France, on devrait en savoir un peu plus, ce lundi, sur la prolongation ou non de la période de confinement…