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Le GP Trévé Le Menec ouvre le bal

Présentation.Ce dimanche 14 avril, le GP Trévé-Le Menec-Loudéac sera le théâtre de la première manche de la Coupe de France de cyclisme sur route. À cette occasion, les organisateurs, dans un temps très limité, ont réalisé des prouesses pour obtenir un plateau très dense, avec notamment la présence de la double lauréate sortante de l’épreuve, Audrey Cordon-Ragot, ou encore celle de Marie Le Net, victorieuse du classement général de la Coupe de France 2018. Tout est donc réuni pour lancer cette saison 2019 sous les meilleurs auspices…

Ce dimanche 14 avril, c’est le retour de la Coupe de France féminine de cyclisme sur route. Cette année, c’est le GP Trévé-Le Menec-Loudéac qui ouvrira le bal. « On est heureux d’organiser la première manche de la Coupe de France », lâche l’organisateur, Christian Connan, joint par téléphone.

En coulisses, il a fallu s’activer. « Il a fallu faire très vite car la Fédération française de cyclisme (FFC) nous a averti à la dernière minute pour organiser cette épreuve. Mais, j’ai une équipe expérimentée autour de moi, précise-t-il. Ensuite, il a fallu être très rapide pour composer les équipes de bénévoles et gérer au mieux toute la logistique autour d’une telle organisation. »

Un circuit rallongé et très technique

Pas d’inquiétude pour Christian Connan car ce n’est pas la première fois qu’il organise une manche de la Coupe de France. Encore une fois, il a mis les petits plats dans les grands pour accueillir le peloton féminin français dans les meilleures conditions. Non loin du Mûr de Bretagne et du lac du Guerlédan, les meilleures cyclistes françaises vont évoluer dans un cadre idyllique.

Et pour leur plus grand bonheur, le parcours a été rallongé en raison de travaux dans la ville de Trévé. Auparavant, le circuit était long de 10,2 kilomètres à parcourir à onze reprises. En 2019, il faudra se farcir un circuit en forme de huit long de 11,470 kilomètres à emprunter dix fois, soit une distance totale de 114, 7 kilomètres.

« Le circuit sera plus difficile, cette année. La course devrait se jouer du côté du Clézieux, avec des passages à 12%. C’est donc un tracé très technique et très vallonné », Prévient Christian Connan. La course s’annonce palpitante.

La passe de trois pour Cordon-Ragot ?

Sur un tel circuit, on se demande bien qui pourrait s’imposer parmi les 150 filles attendues au départ de cette première manche de la Coupe de France. « On espère qu’une Bretonne gagne sur ses terres mais si c’est une autre coursière, on sera content pour elle », souffle l’organisateur.

Inconsciemment, il espère voir la victoire d’Audrey Cordon-Ragot. Lauréate en 2017 et 2018, et auteure d’un début de saison stratosphérique, la Bretonne pourrait bien réaliser la passe de trois sur ses terres. Mais il ne faudra pas oublier les autres coursières, notamment, comme une certaine Marie Le Net qui aura à cœur de signer l’un des plus beaux succès de sa jeune carrière.

Dans un cadre idyllique, avec un tracé très technique, et un plateau de toute beauté, le GP Trévé-Le Menec-Loudéac devrait lancer cette saison route sous les meilleurs auspices…

LE PROGRAMME :

14 Avril : GP Trévé-Le-Menec-Loudéac
1er Mai : Chrono 47 – Contre-la-montre par équipes
19 Mai : GP Izernore
16 Juin : Classic Vienne-Nouvelle-Aquitaine
3-4 Août : Tour de Charente-Maritime
15 Septembre : Classique des Pyrénées

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Un week-end de rêve pour Fidanza

Compte-rendu.Lauréate des deux étapes, Arianna Fidanza a remporté, ce dimanche, la première édition du Tour du Gévaudan féminin. Manon Minaud et Anna-Gabrielle TraXler complètent ce podium.


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Malaval : « C’est un pari risqué de se lancer dans le cyclisme féminin »

Interview.C’est une grande première ! Le Tour du Gévaudan se conjugue désormais au féminin. Ce samedi 6 et ce dimanche 7 avril, une douzaine d’équipes vont lutter pour remporter cette première édition féminine. Pour son directeur, Benoit Malaval, c’était un pari risqué car il fallait trouver un plateau séduisant. Le contrat est rempli puisque tous les ingrédients sont réunis pour offrir un spectacle de toute beauté et donner encore un peu plus de visibilité au cyclisme féminin français.

Benoit, ce week-end, vous allez organiser la première édition du Tour du Gévaudan féminin. C’était un pari risqué, non ?
Organiser une course, ce n’est jamais une chose aisée. Il n’y a pas la même densité que chez les garçons. Car, c’est difficile d’avoir 90 filles au départ d’une course. C’était un pari risqué de se lancer dans le cyclisme féminin. À un moment, il faut y aller. Pour être honnête, c’est plus facile pour un organisateur d’organiser une course masculine. J’ai mis beaucoup de temps pour réunir un tel plateau pour cette première édition. On aura 70 filles, c’est plutôt pas mal !

Cela a-t-il été difficile de convaincre vos partenaires et élus locaux de vous suivre dans cette aventure ?
Non, car ils me font confiance depuis de longues années. Ce n’était pas un souci financier puisque nous avions réussi à trouver le budget pour l’organisation du Tour du Gévaudan au niveau international. Finalement, ce qui nous faisait un peu peur, c’est d’avoir un plateau séduisant en plein mois d’avril.

C’était l’heure de tourner la page de la course masculine pour donner sa chance aux filles ?
Chez les hommes, on arrivait en bout de course. Et il fallait trouver une solution pour lui donner un second souffle. Auparavant, notre course se déroulait au mois de septembre. C’était une bonne chose puisque nous n’avions que le Championnat du monde de cyclisme sur route en face de notre épreuve. Cette année, de nombreuses courses auront lieu à cette période de l’année. À un moment, il faut alors se poser, réfléchir, et se dire que notre course n’a plus d’utilité.

Pouvez-vous nous détailler le plateau présent sur cette épreuve ?
J’aurais aimé voir une quinzaine de formations sur cette première édition. Il en manque un peu mais il y en aura douze. Parmi elles, on pourra compter sur Charente Maritime Women Cycling ainsi que sur Biehler Pro Cycling et Eurotarget-Bianchi-Vittoria. Par ailleurs, certaines formations évoluant en Division Nationale seront présentes sur ce Tour du Gévaudan comme Le Boulou, St-Michel-Auber93, la DN Dames BioFrais etc.. Il ne faudra pas oublier la sélection du Portugal. C’est pas mal pour une première !

Quels sont vos attentes pour ce premier Tour du Gévaudan féminin ?
Le contrat est déjà rempli car le plus difficile était d’avoir un plateau séduisant pour cette première édition du Tour du Gévaudan féminin. Je n’avais pas des objectifs élevés pour nos grands débuts dans le cyclisme féminin. Ensuite, on réfléchira sur les évolutions que l’on pourra déjà apporter pour la saison prochaine. On a plein d’idées pour voir de plus en plus de filles au départ de ce Tour du Gévaudan féminin…