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Copponi prépare l’avenir

Compte-rendu.Pour ses premiers Championnats d’Europe élites femmes, Clara Copponi a terminé septième de l’épreuve du scratch féminin, ce vendredi sur la piste de Glasgow. La Française aura réalisé une belle course mais le titre est revenu à la Néerlandaise Kirsten Wild.

« Elle n’a pas été spectatrice de sa cette course », constatait Florian Rousseau, consultant pour France Télévisions. Pour ses premiers Championnats d’Europe chez les élites, Clara Copponi n’a fait aucun complexe d’infériorité face aux grandes favorites de cette discipline. La jeune provençale a couru presque comme il le fallait. Elle prend une belle septième place sur l’épreuve du scratch féminin, ce vendredi sur la piste de Glasgow.

« J’espérais un top 5, mais un top 10, ce n’est pas mal, car je suis quelqu’un d’ambitieuse ». expliquait-elle sur le site internet de la Fédération française de cyclisme (FFC). En tout cas, sur cette épreuve, Clara a été ambitieuse. Elle aura tout essayé pour aller chercher ce podium européen à Glasgow.
Une belle marge de progression pour Copponi
« J’ai disputé ce scratch à fond, et j’y suis allée, même s’il y avait de grands noms du cyclisme féminin sur cette épreuve. Je voulais prendre leurs roues, et mon but était de faire mon maximum dans le but d’essayer de les sauter », prévenait-elle. Finalement, elle a un peu craqué sur la fin de course. Le titre est revenu à la Néerlandaises Kirsten Wild.

La Française peut être satisfaite de sa prestation du jour. À ne pas en douter un seul instant, Clara Copponi a une belle marge de progression. « Je sais que je dois encore progresser afin de réaliser mon but qui est de disputer un jour les Jeux Olympiques. Je n’ai plus qu’à bosser pour cela », soulignait-elle. Avec Clara Copponi, la piste féminine a de beaux jours devant elle…

Légende photo : Une très belle septième place pour Clara opponi sur le scratch féminin des Championnats d’Europe de cyclisme sur piste à Glasgow. (Crédit photo : Twitter FFC)

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Wild s’offre un joli cadeau d’anniversaire

Compte-rendu.Pour fêter ses trente-cinq ans, Kirsten Wild s’est offert un joli cadeau d’anniversaire. La Néerlandaise a conservé, ce jeudi soir sur la piste de Berlin, son titre européen sur la course à l’élimination.  La coursière de la formation Cylance Pro Cycling a devancé la Russe Evgenia Augustinas et l’Italienne Maria-Giulia Confalonieri. De son côté, la Française Valentine Fortin termine 9e.

Quatre jours après avoir fête ses trente-cinq ans, Kirsten Wild ne pouvait guère rêver mieux. Ce jeudi soir, sur la piste de Berlin, la Néerlandaise a décroché un nouveau titre européen sur la course à l’élimination. Tenante du titre, la coursière de la formation Cylance Pro Cycling a couru à la merveille.

Grâce à une excellente tactique, la Batave a réussi à éliminer tour à tour ses principales concurrentes. À la fin, elles n’étaient plus que quatre pour trois places. C’est finalement la Belge Lotté Kopecky qui échoue au pied du podium. Derrière, la Russe Evgenia Augustinas devait se contenter de la médaille d’argent. L’Italienne Maria-Giulia Confalonieri, qui aura évité de se faire sortir à plusieurs reprises durant cette course, complète ce podium.

De son côté, la seule représentante tricolore dans cette épreuve a pris une très belle neuvième place. Pour ses premiers Championnats d’Europe, Valentine Fortin n’a pas à rougir de sa prestation. En effet, Fortin, qui évolue encore chez les juniors, voit encore le travail qu’il lui reste à parcourir pour faire aussi bien que Kirsten Wild.

Légende photo : Kirsten Wild (au milieu de la photo) conserve son titre européen sur la course à l’élimination (Compte Twitter UEC)

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Demay : « Je ne m’attendais pas à remporter autant de maillot de championne de France »

Interview.Il n’y a pas photo ! Avec cinq titre de championne de France (scratch, poursuite individuelle et par équipes, course aux points et omnium), Coralie Demay est bien la reine de ces Championnats de France sur piste qui ont eu lieu du 12 au 18 août à Hyères. Au terme d’une semaine prolifique sur le vélodrome Toulon Provence Méditerranée (TPM), la sociétaire de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope a, semble-t-il, emmagasiné beaucoup de confiance pour cette fin de saison avec en ligne de mire les Championnats du monde sur piste à Apeldoorm aux Pays-Bas (28 février au 4 mars 2018).

Coralie, quel bilan tirez-vous de ces Championnats de France sur piste à Hyères ?
C’est un bilan très positif. Car je ne m’attendais pas à remporter autant de maillot de championne de France. Cela me donne beaucoup de confiance pour la fin de cette saison.

Vous attendiez-vous à vivre une telle semaine dans le Var ?
Non, pas du tout. Mais le fait d’appartenir à une équipe sur route m’a permis d’enchaîner les épreuves. Après lorsque tu gagnes, tu sens moins la fatigue arriver. Et puis, je courais tous les jours. Je n’avais pas le temps de me relâcher. Je suis alors restée concentrée durant toute cette semaine de compétition. Du coup, je me sentais un peu fatiguée mais je voulais absolument finir ces Championnats de France sur piste en beauté.

Qu’allez-vous retenir de ces France piste ?
(Elle met un peu de temps avant de nous répondre). Je ne sais pas trop. Je vais retenir mon titre sur la poursuite individuelle. Je ne pensais pas battre Marion Borras sur cette épreuve. Je suis vraiment contente d’avoir réussi cela. Et durant cette semaine, j’ai beaucoup appris, et désormais je fais moins d’erreurs sur la piste. J’ai donc beaucoup progressé physiquement et tactiquement.

« Si Élise Delzenne était présente à Hy§res, ces Championnats de France sur piste auraient été différents »

En l’absence d’Élise Delzenne, pensez-vous que cela a été plus facile pour vous d’aller chercher autant de titres ?
On ne le saura jamais ! Il est certain que si Élise Delzenne était présente à Hyères, ces Championnats de France sur piste auraient été différents. Mais, j’avais d’excellentes sensations sur cette compétition. Bien évidemment, mon titre sur la poursuite individuelle aurait eu bien plus de saveur pour moi si j’avais battu la championne de France sortante à Hyères.

Est-ce qu’il y a un des titres qui a eu plus de saveur que les autres pour vous ?
La poursuite par équipes. Car j’ai retrouvé mes copines du comité de Bretagne. Je voulais partager ce titre avec elles car je ne cours plus avec elles. Je voulais les aider à aller chercher un maillot de championne de France. Car c’est chouette de le décrocher à plusieurs.

Avec autant de titres, vous avez gagné votre pari avec Corentin Ermenault sur les réseaux sociaux ?
On s’amuse tous les deux sur les réseaux sociaux. On essaie de savoir qui a le droit d’être appelé « Coco » sur les championnats internationaux et les stages en équipe de France. Je ne vais pas m’enflammer car j’ai participé à de nombreuses courses par rapport à Corentin Ermenault. Mais on remettra notre jeu notre petit « guéguerre » sur les prochaines courses.

>« Sur les Mondiaux, ce sera un tout autre niveau »

Les Championnats du monde en 2018 peuvent-ils être un objectif pour vous ?
Bien évidemment ! Mais les Mondiaux, ce sera un autre niveau. Après, je ne sais pas encore à quelle épreuve je participerais. Mais si ce sont des courses en peloton, je serai capable de réaliser de belles performances sur ces Mondiaux.

Cela veut-il dire qu’à long terme vous allez privilégier la piste à la route ?
Je me suis arrangée avec la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope pour avoir le champ libre sur la piste. Normalement, je ferai les deux sans préférence pour l’une ou l’autre discipline.

Légende photo : Coralie Demay, reine des Championnats de France sur piste à Hyères (Compte Facebook FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope)