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Biannic s’impose en solitaire au Prix des communes de Nogent l’Abbesse et Beine-Nauroy

Après une échappée de cinquante kilomètres, Aude Biannic s’est imposée en solitaire, ce dimanche, à Nogent l’Abbesse et Beine-Nauroy, théâtre de la sixième manche de la Coupe de France. Elle devance Laurie Berthon et sa coéquipière, Eugénie Duval, qui complètent le podium. C’est donc une belle journée pour Poitou-Charentes Futuroscope 86.

Depuis le début de la saison, la DN17 Poitou-Charentes domine de la tête et des épaules cette édition 2016 de la Coupe de France. Et quand, elle ne brille pas, c’est l’équipe professionnelle Poitou-Charentes Futuroscope 86 qui prend le relais. Seules Laurie Berthon à la Mérignacaise le, 1er mai, et Émilie Rochedy à Izernore, le 15 mai, ont réussi à déjouer cette hégémonie charentaise.

Mais ce dimanche au Prix des communes de Nogent l’Abbesse et Beine-Nauroy, théâtre de la sicième manche de la Coupe de France,, Aude Biannic, membre de la seule formation tricolore présente dans le World Tour féminin, s’est imposé en solitaire. Sa coéquipière, Eugénie Duval, termine troisième. C’est une belle journée pour Poitou-Charentes Futuroscope 86.

« À Nogent l’Abbesse et Beine Nauroy, c’est avant tout une victoire collective. Car toutes mes filles pouvaient jouer la gagne. Mais le scénario de la course en a décidé autrement. La victoire est revenue à Aude. Je suis content pour elle », Se satisfaisait Nico directeur sportif de Poitou-Charentes Futuroscope 86, Nicolas Marche.

Aude Biannic a réalisé un sacré numéro

Mais ce succès n’est pas dû au hasard. La formation professionnelle tricolore avait bien préparé cette course en amont. En effet, elles ont suivi à la lettre les consignes. « Je leur avais demandé de durcir la course durant le troisième tour. C’est ce qu’elles ont fait à merveille. Elles ont attaqué à tout de rôle attaqué à tour de rôle afin d’animer cette course», précisait Nicolas Marche.

C’est finalement Aude (Biannic) qui a pris la poudre d’escampette. Et le temps que le peloton s’organise pour la chasser, elle comptait jusqu’à une minute et vingt secondes d’avance. Elle était partie dans un sacré numéro. Toute seule durant une cinquantaine de kilomètres, elle devait réussir à maintenir le peloton à distance. Pour y parvenir, elle pouvait compter sur ses coéquipières qui veillaient au grain derrière elle.

« Elles avaient pour mission de sauter dans toutes les tentatives des autres concurrentes afin de protéger Aude. Eugénie Duval aurait pu faire la jonction dans le dernier tour mais le peloton chassait derrière. On a préféré laisser Biannic se débrouillait toute seule car elle est une spécialiste des efforts en solitaire », soulignait-il. Une tactique payante puisque les filles de Poitou-Charentes Futuroscope font 1 et 3 sur cette manche de Coupe de France.

Maintenant direction outre-Manche pour le Tour d’Angleterre, théâtre de la dixième manche du World Tour féminin. Et après, il y aura les Championnats de France à Vesoul et le Giro d’Italia. Le tube de l’été pourrait bien être Poitou-Charentes Futuroscope 86.

Légende: Aude Biannic remporte le Prix des communes de Nogent l’Abbesse et Beine-Nauroy
Crédit Photo : Compte Facebook Poitou-Charentes Futuroscope 86

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Répétition générale à Nogent l’Abbesse et Beine-Nauroy avant les Championnats de France

Ce dimanche au Prix des communes de Nogent l’Abbesse et Beine Nauroy, théâtre de la sixième manche de Coupe de France, les concurrentes du peloton féminin pourront jauger de leur état de forme à deux semaines des Championnats de France, prévus les 23, 25 et 26 juin à Vesoul. L’occasion pour Émilie Rochedyy, victorieuse le 15 mai dernier à Izernore, de réaliser la passe de deux dans le département de la Marne.

Absente depuis un an, l’épreuve de Nogent l’Abbesse et Beine-Naurpoy fait son grand retour au sein du calendrier de la Coupe de France. Ce dimanche dans le département de la Marne, les filles devront faire face à un tracé vallonné. Un peu comme celui des prochains Championnats de France à Vesoul à la fin du mois. « Ce sera bien le dernier galop d’essai avant Vesoul. On va voir où on est physiquement par rapport aux autres concurrentes », rappelle Émilie Rochedy.

Sur le Prix des communes de Nogent l’Abbesse et Beine-Nauroy, il faudra avoir des jambes de folie. Mais surtout il faudra pouvoir répéter les efforts. Car sur les 14 kilomètres du circuit, il faudra grimper une bosse de trois kilomètres à six reprises. « Ce sera donc un tracé court mais très usant, glisse-t-elle. Mais je pense que cela va se jouer au sprint. »

Pourtant, il y a un mois presque jour pour jour, Émilie Rochedy s’était imposée au sprint à Izernore. Elle pourrait bien avoir l’idée de rééditer cet exploit dans le Grand-Est. « Mais face à des sprinteuses du calibre de Pascale Jeuland, je ne pense pas avoir les armes pour rivaliser avec une telle coureuse », reconnaît-elle. Peut-être qu’elle ne jouera pas la gagne au Prix des communes de Nogent l’Abbesse et Beine-Nauroy mais elle aura obtenu quelques certitudes à deux semaines des Championnats de France.

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Donnons des Elles au Vélo

Floret : « Plus on s’approche de l’échéance, plus on a l’impression d’avoir de choses à régler »

Interview.Après le succès rencontré l’an dernier, l’initiative « Donnons des Elle au Vélo » repart sur les routes du Tour de France. Pour cette deuxième édition, Claire Floret et ses copines du club omnisports de Courcouronnes cyclisme féminin (Coccf), qui partiront le 1er juillet du Mont Saint-Michel, espèrent bien rencontrer un maximum de public déjà en place la veille de l’étape des professionnels. Pour la présidente du club francilien, l’objectif est de prouver que le cyclisme n’est pas réservé qu’auw hommes et que les femmes sont aussi capables de réaliser de tels exploits sur une course à étpes comme la Grande Boucle. Et pourquoi pas au terme de leur périple de donner envie aux organisateurs d’Amaury Sport Organisation (ASO) de remettre au goût du jour le Tour de France féminin qui n’existe plus depuis 1989.

Claire, Comment le projet a-t-il vu le jour ?
 Le projet existe depuis l’an dernier déjà. Au moment où nous avons créé notre club de cyclisme féminin en octobre 2014, nous avons cherché à savoir pourquoi si peu de femmes pratiquaient le cyclisme. Un de nos axes de réflexion a été la question de la représentation et de l’identification des jeunes filles et des femmes à l’image de femmes cyclistes inexistantes pour le moment, par manque de médiatisation notamment. On s’est alors dit que le Tour de France était le meilleur moment pour parler de cyclisme féminin et travailler sur sa médiatisation. Et puis la Grande Boucle passe sur tout le territoire français, ce sont donc des occasions de rencontre des spectateurs déjà en place la veille de l’épreuve.
 

Quelles difficultés avez-vous rencontré ?
La première des difficultés a été de rassembler un budget, très difficile la première année, un peu moins cette année. Le projet est accueilli positivement dans l’ensemble par les partenaires et les institutions publiques. Le plus difficile actuellement pour nous est de gérer notre vie professionnelle, notre vie privée et notre implication dans l’organisation de ce projet.

Le succès de l’an dernier vous a-t-il conforté dans l’idée de renouveler l’expérience cette année ?
Tout a fait ! Nous n’avions dans un premier temps pas envisagé de pérenniser l’évènement. Mais au vue de l’engouement des cyclistes féminines rencontrées ou qui nous suivaient sur notre page Facebook, et dont certaines font partie de l’équipe cette année, de la Fédération française de cyclisme (FFC), qui est un des partenaires officiels de l’évènement aux côtés de la FDJ, de Carrefour, nous avons décidé de réitérer cette initiative.

« Pour ma part, je m’entraîne de manière classique »

C’est un projet qui vous a demandé beaucoup de temps et d’énergie…
Concernant l’organisation de l’événement, que nous organisons nous-mêmes à côté de notre travail, il y a des semaines ou nous avançons à grand pas, d’autres ou nous reculons d’autant ! Mais ce sont les aléas de ce type de projet associatif. Et plus on s’approche de l’échéance, plus on a l’impression d’avoir de choses à régler.

Comment se passe votre préparation pour ce grand rendez-vous ?
Pour la préparation physique, chacune s’adapte à son profil de cycliste (routière compétitrice, triathlète, longue distance, Vététiste). Pour ma part, je m’entraine de manière classique pour ma saison de compétition depuis décembre, et je rallonge les sorties et travaille en endurance de force pour simuler des cols le dernier mois, comme l’an dernier 

Avez-vous eu le temps de reconnaître les étapes du Tour de France ? »
Absolument pas. On garde la surprise.

« Alors, pourquoi pas un retour du Tour de France au féminin ? »

Quel message voulez-vous véhiculer à travers ce projet ?
Changer les représentations, montrer que le cyclisme n’est pas un sport réservé aux hommes, mais qu’il s’adresse autant aux femmes. Mais également prouver que les femmes aussi sont capables de réaliser des exploits sportifs tels que le Tour de France, qui n’existe plus au féminin depuis 1989.

À travers « Donnons des Elles au Tour », pourriez-vous pouvoir convaincre les organisateurs d’Amaury Sport Organisation (ASO) de remettre le Tour de France féminin au goput du jour ?
Nous espérons effectivement convaincre un organisateur de course que le cyclisme féminin n’est plus anecdotique, a du succès auprès du public et qu’une grande course par étapes telle que le Tour de France à toute sa place dans le calendrier cycliste féminin international.

Finalement quel est l’objectif visez-vous au terme de cette aventure ?
Mobiliser un maximum de femmes dans notre peloton pour changer les représentations en mettant en avant les cyclistes féminines, et prouver ainsi que le vélo s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes. Montrer que les femmes sont capables de réaliser, elles aussi, des exploits sportifs tels que le Tour de France. Alors, pourquoi pas un retour de cette course au féminin ?