Annonce. C’est une bombe que vient de lâcher Laurie Berthon. Ce mardi sur sa page Facebook, la Lyonnaise, âgée bientôt de 28 ans, a décidé de mettre un terme à sa carrière sportive. Une décision qu’elle ne regrette absolument pas !
Catégorie : Piste
Entretien. Cela résonne comme une répétition générale avant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ! À partir de jeudi et ce jusqu’à dimanche, Mathilde Gros et Sandie Clair seront alignées sur les Jeux Européens à Minsk (Biélorussie). Pour leur entraîneure, Clara Sanchez, cette compétition aura pour objectif de valider tout le travail accompli depuis les derniers Championnats du monde. Après Minsk, il restera les Championnats de France, d’Europe et du monde pour obtenir les quotas pour le Japon pour la piste tricolore féminine.
Clara, depuis les Championnats du monde, avez-vous eu le temps de travailler avec Mathilde Gros et Sandie Clair ?
Depuis les Championnats du monde, en février dernier, Mathilde (Gros) est partie au Japon pour s’aguerrir sur le keirin. Elle est revenue plus forte que jamais. Avec Sandie, elles préparent au mieux la vitesse par équipes.
Le travail commence-t-il à porter ses fruits ?
Le niveau de la vitesse par équipes n’est pas le même que celui chez les hommes. En plus, Sandie (Clair) n’est pas souvent avec nous à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est donc difficile de pouvoir mettre des choses en place. On fait avec les contraintes du bord. On essaie de faire de notre mieux.
Dans quel état d’esprit sont-elles à la veille de disputer ces Jeux Européens à Minsk ?
C’est difficile à dire ! Je ne suis pas dans leur tête ! Mathilde est heureuse d’être revenue au sein de l’équipe de France. Elle fera également son retour à la compétition sur le tournoi de vitesse. Je la sens très bien…
« C’est une bonne chose pour nous de participer à ces Jeux Européens »
Cette compétition apparaît-elle comme un passage obligé dans l’optique des Jeux Olympiques de Tokyo2020 ?
C’est important d’y être car on est sur un format olympique à l’échelle de l’Europe. D’un point de vue sportif, cela ne nous apporte aucun point dans la qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo2020.
À un moment, avez-vous hésité à vous aligner sur ces Jeux Européens ?
On n’a pensé comme cela ! On voulait que nos athlètes, notamment Mathilde Gros qui n’a pas connu les Jeux Olympiques, puissent découvrir tout l’environnement autour d’une telle compétition. Elles pourront ainsi appréhender de nombreuses choses comme l’accès au vélodrome, où encore les différentes conférences de presse. C’est donc une bonne chose pour nous de participer à ces Jeux Européens.
Dans cette optique, Sandie Clair aura un rôle prépondérant pour accompagner Mathilde sur cette compétition ?
On attend beaucoup de la part de Sandie Clair. Elle est présente pour apporter des choses pour Mathilde et notamment son expérience.
Mettez-vous des éléments en place pour que vos athlètes appréhendent au mieux tout cet environnement autour d’elles ?
Justement, Mathilde a un préparateur mental pour appréhender au mieux ce genre de rendez-vous ! Elle travaille avec ne personne habituée aux Jeux Olympiques. On voit une nette progression dans son approche des compétitions. Elle a beaucoup progressé là-dessus. Ensuite, c’est à elle de faire le maximum sur la piste.
Après les Jeux Européens, quel est la suite du programme pour l’équipe de France à un an des Jeux Olympiques de Tokyo2020 ?
Il y aura les Championnats de France à Saint-Quentin-en-Yvelines. On préparera les Championnats d’Europe car il y aura de nombreux points à aller chercher dans l’optique de la qualification olympique. On est dans les clous mais la performance reste au coeur de notre projet olympique car c’est bien de se qualifier mais ce serait mieux de décrocher une médaille à Tokyo.
Propos recueillis par Romain Beauvais
Interviw.Quelques jours après la fin des Championnats du monde de cyclisme sur piste disputés en Pologne, Clara Copponi, a évoqué avec nous ses premiers Mondiaux. Bien évidemment, la contre-performance réalisée sur la poursuite par équipes, avec ses copines de l’équipe de France, lui reste en travers de la gorge car les filles avaient bon espoir de briller à Pruszkow dans cette discipline. Malheureusement, le scénario a été autre et les féminines de l’endurance rentrent bredouilles des Mondiaux. Maintenant, place au débriefing avec les entraîneurs de l’équipe de France afin de préparer au mieux la prochaine saison sur piste.
Clara, comment avez-vous vécu vos premiers Championnats du monde de cyclisme sur piste ?
En Pologne, j’ai acquis beaucoup d’expérience à l’issue de mes premiers Championnats du monde de cyclisme sur piste. Je me suis régalée. Malheureusement, sur la piste, les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Je suis très déçue ! Sur ces Mondiaux, j’ai pris part à la poursuite par équipes, où l’on a réalisé une contre-performance. Bien évidemment, ce n’est pas le scénario que l’on avait prévu. En fin de compétition, j’ai également participé à l’Américaine, avec Pascale Jeuland. J’étais en très bonne forme. Au final, je ne vais garder que le meilleur.
Quels enseignements allez-vous tirer à l’issue de ce grand rendez-vous planétaire ?
Rien n’est joué d’avance ! Il faut toujours rester concentrée dans la course, et ne jamais se disperser. Et puis, courir avec des athlètes comme Kirsten Wild, et les autres, on progresse dix fois plus vite.
L’endurance féminin rentre bredouille de ces Mondiaux. Est-ce une grosse déception pour vous ?
Oui, c’est une très grosse déception. Pour nous, les athlètes, c’est très dur moralement car on a fait d’énormes sacrifices , tout au long de l’année pour performer en Pologne. Malheureusement, on rentre sans médaille Après, qu’est-ce que l’on peut dire de plus. Ce sont des choses qui arrivent. Bien évidemment, on aurait aimé que cela se passe autrement à Pruszkow.
Un tel résultat d’ensemble vous inquiète-t-il pour les prochaines compétitions internationales ?
Rien n’est inquiétant ! On est encore bien placées dans la course à la qualification pour les Jeux Olympiques de Tolyo2020. On aura encore l’hiver prochain pour prouver que ce n’était qu’un accident en Pologne. Désormais, on le sait, il faudra bosser, bosser et encore bosser pour aller chercher des médailles sur les grandes compétitions internationales. Pour l’instant, rien n’est mort pour l’équipe de France féminine d’endurance.
« On était toutes tristes après cette journée noire pour l’équipe de France féminine d’endurance »</em>
Comment expliquez-vous la contre-performance réalisée sur la poursuite par équipes ?
Je ne sais pas comment l’expliquer. Pour rappel, à Milton (Canada) avant de chuter, on avait le record de France dans les jambes. Finalement, on a réussi à le faire sur la dernière manche de Coupe du monde à Hong-Kong. En Pologne, on avait l’espoir de briller en poursuite par équipes. Pour ma part, je n’avais pas de bonnes sensations sur le vélo. Derrière, si vous avez des variations d’allure, et des braquets trop gros à tirer, vous ne pouvez guère espérer quelque chose. Au final, on ne passe pas le cap des qualifications. On était toutes très déçues de ce résultat.
Avez-vous échangé avec votre entraîneur, Steven Henry, pour expliquer cette désillusion sur la poursuite par équipes ?
On était toutes tristes après cette journée noire pour l’équipe de France féminine d’endurance. Steven Henry, notre entraîneur, a été rassurant avec nous. Il nous a dit : « qu’il ne fallait pas tout remettre en cause. Certes, cela ne s’est pas bien passé à Pruszkow, mais cela a été le cas sur les précédentes compétitions, et cela le sera sur les futures. Il faut continuer à y croire ».
Alors que l’équipe de France féminine de poursuite par équipes était en pleine construction, cette contre-performance la remet-elle en cause ?
Remise en cause, non, car on a un super groupe. Cela nous montre tout le travail que l’on doit encore accomplir pour accrocher les meilleures nations mondiales. Il va falloir retourner au boulot. On va avoir un debrieffing avec nos entraînements afin de préparer au mieux la prochaine saison sur piste.
>« Mon objectif est d’intégrer une équipe World Tour dès la saison prochaine »
D’un point de vue personnel, comment jugez-vous votre saison ?
Même si je ne signe pas de top 5, je suis très contente de ma saison sur piste. Sur toutes les manches de Coupe du monde, j’étais en excellente forme. Désormais, il faut encore bosser pour aller chercher des victoires dès l’hiver prochain.
Quel va être votre programme, maintenant ?
Je vais partir quelques jours en stage avec la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope pour préparer les différents contre-la-montre qui auront lieu cette année. Ensuite, j’aurais encore les six jours de Manchester sur la piste avant de démarrer la saison sur la route. Cette année, mon objectif est d’intégrer une équipe World Tour dès la saison prochaine. J’ai vraiment hâte que les choses sérieuses débutent…