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Mathilde Gros soutient les premiers de cordée

Après les marques d’affection du monde de la culture envers le personnel soignant, c’est au tour du monde sportif de s’y mettre. Mathilde Gros, multiple médaillée sur la piste, a décidé de les soutenir à l’heure où la France connaît une crise sanitaire sans précédent.

C’est le même rituel depuis le début du confinement. Chaque soir à 20h00, les Français applaudissent durant une minute pour montrer leur reconnaissance envers le personnel de santé. À l’heure où la France connaît une crise sanitaire sans précédent, certains artistes artistes du monde de la culture, comme Calogero ou Jean-Jacques Goldman , ont voulu rendre hommage à ces hommes et ces femmes qui s’engagent au quotidien pour sauver des vies.

Le monde du sport s’y met également. Mathilde Gros, l’une des cyclistes les plus charismatiques de notre pays, a apporté son soutien à ces premiers de cordée. Et la pistarde tricolore n’a oublié personne dans cette histoire. « À tous les infirmiers, infirmières, à tous les caissiers, caissières; à tous les médecins, et les autres qui donnent corps et âmes tous les jours pour sauver des vies, pour sauver nos pères, nos mères, nos grands-parents. Merci à eux pour leur dévouement pour nous », a témoigné Mathilde Gros sur sa page Facebook.

Car à l’heure actuelle, cinq médecins ont trouvé la mort, et de nombreux ont été infectés par le Covd-19. Il faut être responsable et respecter au maximum les consignes de sécurité du gouvernement. C’est la moindre des choses à faire pour leur apporter tout notre soutien dans cette difficile épreuve. « Aidez-les en adoptant les gestes barrière pour stopper la propagation du virus, restez chez vous, lavez-vous les mains. C’est tous ensemble qu’on y arrivera », conclut-elle.

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Mathilde Gros, toute proche d’une première victoire en Coupe du monde

Compte-rendu. La Française Mathilde Gros décroche une belle médaille d’argent sur l’épreuve du keirin, juste derrière l’Allemande Emma Hinze, ce dimanche à l’occasion de la première manche de Coupe du monde piste disputée à Minsk (Biélorussie). c’est son meilleur résultat en Coupe du monde. La double championne d’Europe en titre de la spécialité offre une quatrième breloque à la délégation tricolore.

Jusqu’à présent, Mathilde Gros n’avait fait guère mieux qu’une sixième place en keirin. Ce dimanche, la licenciée de l’US Créteil était toute proche de décrocher une première victoire en Coupe du monde. Finalement, la Provençale obtient une belle deuxième place, juste derrière l’Allemande Emma Hinze, ce dimanche à l’occasion de l’ouverture de la saison Coupe du monde piste à Minsk (Biélorussie). Derrière, la Sud-Coréenne Lee Hye-Jin complète ce podium.

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Pourtant la journée n’avait pas débuté sous les meilleurs auspices pour la double championne d’Europe en titre de la discipline. En effet, la jeune tricolore, âgée de 20 ans, avait été éliminée dès le premier tour. La licenciée de l’US Créteil devait alors repasser par le stade des repêchages pour espérer continuer son aventure dans ce tournoi de keirin. C’est chose faite puisqu’elle réussit à se qualifier pour le prochain tour.

En demi-finales, Mathilde se hissait sans trop de difficultés pour disputer les places de 1 à 6. Derrière, elle prenait la roue de la Chinoise Zhong Tianshi avant de produire son effort. Malheureusement, l’Allemande était trop forte, cette fois-ci. La Française apporte tout de même une quatrième médaille à la délégation tricolore. À noter que la championne du monde en titre de la spécialité, Lee Wai-Sze, termine cinquième. Mathilde Gros devra confirmer cet excellent début de saison en keirin dès le week-end prochain à Glasgow…

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Gros : « Cette année, je ne vais retenir que le positif »

Interview. Ce jeudi, Mathilde Gros a réalisé un carton plein aux Championnats de France piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. Sacrée sur le 500m départ arrêté, la vitesse individuelle et le keirin, la Provençale peut partir en vacances l’esprit tranquille après une saison bien remplie. Même si elle aura connu des hauts et des bas, la licenciée de l’US Créteil ne retiendra que les bonnes choses. Pour le reste, elle a encore un peu de temps pour les travailler avant de penser aux Jeux Olympiques de Tokyo2020.

Mathilde, troisième titre national en trois jours, tout s’est bien passée pour vous aux Championnats de France piste à Saint-Quentin ?
Je suis heureuse de décrocher un troisième titre en trois jours de compétition à Saint-Quentin. Je suis contente d’avoir terminé ma semaine par un titre sur le keirin car il y avait de redoutables adversaires en finale. C’était chouette de s’imposer devant toute ma famille.

L’objectif était-il de tout rafler tous les titres nationaux sur les épreuves de vitesse ?
Bien évidemment ! L’objectif était de ramener le maximum de maillots tricolores dans les épreuves de vitesse. Vous savez, lorsque l’on dispute les Championnats de France, cela fait toujours plaisir de porter ce maillot bleu-blanc-rouge. C’est toujours un bonheur pour moi de monter à chaque fois sur la plus haute marche du podium.

C’est votre dixième titre de championne de France sur piste. Celui-ci a-t-il une saveur particulière ?
Non pas spécialement ! J’ai savouré chacun de mes titres comme il le fallait. Je vais profiter de ce dixième titre avec mes proches et ma famille.

>« Une nouvelle génération de sprinteuse est en train d’arriver. Cela fait plaisir à voir »

Ce jeudi sur le keirin, aviez-vous mis en place une stratégie spécifique sur cette course ?
Vous savez, le keirin est une course aléatoire. Il faut savoir frotter et se placer. C’est à moi de mener la danse. Ce jeudi, j’espérais être en cinquième ou sixième position derrière l’engin motorisé. J’aurais ainsi pu surprendre mes adversaires en partant de loin. Malheureusement, j’ai tiré la deuxième place. J’avais alors Victoire Berteau dans ma roue. Je devais la surveiller car c’est une bonne sprinteuse. J’ai dû changer mes plans et gérer cette course. Au final, cela a plutôt bien fonctionné pour moi.

Dans les années à venir, on pourrait voir ce duel au sommet avec Victoire Berteau sur les épreuves de vitesse ?
Je n’en suis pas certaine ! L’an dernier, Victoire avait fait l’impasse sur le keirin. Elle préfère les épreuves d’endurance. Mais il y a des jeunes, comme Marie-Divine Taky-Kouame chez les juniors ou Flavie Boulais chez les cadettes, qui sont en train de se former. Une nouvelle génération de sprinteuse est en train d’arriver. Cela fait plaisir à voir.

Quel est votre sentiment sur les performances de Flavie Boulais chez les cadettes ?
Flavie a décroché de nombreux titres, cette semaine dans les Yvelines. Elle était engagée sur toutes les épreuves, cette semaine à Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle vient d’intégrer le pôle France à Bourges. Je ne sais pas si elle a encore pris sa décision entre les épreuves de vitesse ou celles de l’endurance. Elle doit faire les bons choix pour elle. Néanmoins, je pense qu’elle se tourne plutôt vers l’endurance. Sur le sprint, je pense plutôt à Amandine Giolda ou Farrah Prudent. Ces jeunes ont réalisé de bons chronos. Cela fait plaisir à voir.

Et vue, personnel, quels enseignements allez-vous retirer de votre saison ?
Cette année, même s’il y a eu des bouts et des bas, je ne vais retenir que le positif. ! Mon seul regret concerne le keirin des Mondiaux à Pruszkow où j’ai raté le podium pour pas grand-chose. Pour le reste, ma saison est réussie puisque je décroche une médaille de bronze mondiale sur la vitesse. Enfin, je conclus mon année aux Championnats de France à Saint-Quentin-en-Yvelines, avec à la clé trois titres nationaux sur les épreuves de vitesse.

Les Jeux Olympiques de Tokyo2020 restent-ils dans un coin de votre tête ?
Tous les athlètes qui iront aux Jeux Olympiques de Tokyo donneront le maximum d’eux-mêmes. Pour ma part, je ferai tout pour me battre avec les meilleures afin d’obtenir mon premier podium olympique. Et pourquoi pas monter sur la plus haute marche.