Présentation. Ce jeudi, la Fédération française de cyclisme (FFC) a dévoilé le calendrier 2020 de la Coupe de France de cyclisme sur route. Comme en 2019, six épreuves seront au programme de cette compétition, avec quelques petites nouveautés, tout de même !!!
Alors que la finale de la Coupe de France de cyclisme sur route se déroule ce week-end dans les Pyrénées, la Fédération française de cyclisme (FFC) a dévoilé, ce jeudi à l’occasion de son bureau exécutif, le calendrier pour la saison 2020, avec quelques petites nouveautés.
Seules deux épreuves présentes en 2019 seront de nouveau au programme en 2020. Exit le GP Trêvé-Le-Menec-Loudéac, le Tour de Charente-Maritime, La Classiqie des Pyrénées et le GP d’Izernore. Place à quatre nouvelles épreuves ou presque.
En 2020, le GP de Chambéry fait son grand retour trois ans après avoir jeté l’éponge. Par ailleurs, le Tour du Gevaudan-Occitanie, le GP de la ville de Morteau feront leur apparition au calendrier de la Coupe de France. Et la finale se déroulera dans les Yvelines pour savoir qui succédera au palmarès de cette compétition à Clara Copponi ou Lucie Jounier…
Le Programme :
9 avril : Grand Prix Féminin de Chambéry (Aura)
1er mai : Chrono 47 (NA)
10 mai : Tour du Gévaudan Occitanie (Occ)
14 juin : Classic Féminine Vienne Nouvelle-Aquitaine (NA)
5 juillet : Prix de la Ville de Morteau (BFC)
6 septembre : Sud Yvelines Féminine (IDF)
Compte-rendu. Après son succès décroché samedi après-midi sur le contre-la-montre disputé à Saint-Germain-de-Lusignan, Léa Curinier a remporté, ce dimanche, le Tour de Charente-Maritime, cinquième manche de la Coupe de France de cyclisme sur route. La sociétaire de la Team Féminin Auvergne-Rhône-Alpes s’impose par la même occasion chez les juniors. Une première victoire qui devrait en appeler d’autres…
Troisième en 2017 et deuxième en 2018, Pauline Allin (La Charente-Maritime Women Cyclign) rêvait de succès sur le Tour de Charente-Maritime. Finalement, c’est une petite jeune de dix-huit ans qui lui a volé la vedette. La victoire est alors revenue à Léa Curinier. Un succès un peu inattendu pour la jeune cycliste de la Team Féminin Auvergne-Rhône-Alpes.
« Je ne m’attendais pas à remporter ce Tour de Charente-Maritime, résumait-elle. L’objectif, c’était d’aller chercher la victoire pour notre équipe sur cette cinquième manche de la Coupe de France. Contrat rempli. je suis super heureuse d’obtenir un tel résultat chez les élites. » En effet, Léa Curnier a construit sa victoire tout au long de ce week-end.
Léa Curinier est sur la bonne voie
Dès le samedi matin, la sociétaire du Team Féminin Auvergne-Rhône-Alpes a prouvé qu’elle était en excellente condition physique puisqu’elle a terminé huitième sur cette première étape. L’après-midi, elle remportait le contre-la-montre disputé à Saint-Germain-de-Lusignan. Désormais, son équipe n’avait plus qu’à contrôler le lendemain sur la dernière étape du Tour de Charente-Maritime.
Une situation de course plutôt bien réussie par son équipe. En effet, la jeune Drômoise finissait onzième, mais surtout dans le même temps que la gagnante du jour, Olivia Baril. Un résultat qui lui permettait de remporter le classement général chez les juniors, mais surtout de s’offrir une première victoire chez les élites. « C’est un week-end plus que positif pour moi, souriait-elle. Cela va me permettre de me faire plus vite remarquer par les meilleures équipes nationales et internationales, pourquoi pas. »
Avant d’y penser, il y a encore quelques étapes à franchir. « Il me reste encore beaucoup de choses à gravir, notamment sur les courses à l’international, où j’ai encore des choses à bosser pour être au niveau, rappelait-elle. Cette année, je pense avoir franchi un petit cap. Mais je vais prendre les choses les unes après les autres. On verra bien ce qu’il se passera pour moi dans l’avenir. » Une chose est sûre, Léa Curinier est sur la bonne voie…
Portrait. Troisième en 2017, deuxième en 2018, Pauline Allin espère lever les bras, ce week-end sur le Tour de Charente-Maritime, avant-dernière manche de la Coupe de France. Malgré un état de fatigue avancé et des résultats en demi-teinte, la Charentaise, âgée de 24 ans, sera motivée comme jamais pur briller sur ses terres. L’occasion sera trop belle pour ne pas la laisser passer…
C’est un peu la soupe à la grimace pour Pauline Allin ! La jeune femme de la Charente-Maritime Women Cycling ne comprend pas trop ce qui lui arrive. Auteure d’une saison 2018 de belle facture, la Charentaise espérait confirmer en 2019. Pour le moment, les résultats ne sont pas au rendez-vous ! Preuve en est puisqu’elle est passé à côté de la plaque sur la Kreiz Breizh Élites. Peut-on parler d’une sorte de lassitude pour Pauline Allin ?
« Je vous rassure, . il n’y a pas de lassitude. Cependant, je n’ai pas d’explication ! Il y a plusieurs facteurs à ma méforme du moment. Tout d’abord, je travaille à temps plein, car j’entraîne la DN2 du Team U Cube 17, et j’ai moins de temps pour récupérer. Ensuite, je suis malade depuis quelques jours et je n’arrive pas à me débarrasser de cette sinusite. Enfin, l’équipe évolue à l’échelon supérieur et il faut s’accrocher pour finir les courses. Cette année, c’est un peu compliqué pour moi », nous confie Pauline Allin.
Une période pas facile à gérer pour celle qui n’aime pas subir la course. Toujours à l’attaque, Pauline avait pourtant réalisé de bons résultats aux Championnats de France de cyclisme sur route à la Haye-Fouassière, près de Nantes. Fin juin, en Loire-Atlantique, elle avait terminé 16e sur le contre-la-montre et 21e sur la course en ligne. Depuis, ce n’est plus la même histoire.
Mais le Tour de Charente-Maritime pourrait bien lui redonner le sourire. « Troisième en 2017, deuxième en 2018, j’aimerais bien lever les bras sur le Tour de Charente-Maritime. C’est une course qui me tient à cœur, avance-t-elle. Bien évidemment, il y aura beaucoup d’attentes autour de nous car le nom de la course porte le même nom que celui de notre équipe. On va donner le meilleur de nous-même pour réaliser le meilleur résultat possible sur cette épreuve. »
Cette course aura une saveur particulière pour celle qui pratique le vélo depuis l’âge de 15 ans. « Originaire de la Charente-Maritime, je suis issue d’une famille de cycliste. Mon père pratiquait le cyclisme. Mon frère s’y est mis également. Pour ma part, j’ai pratiqué de nombreux sports avant d’en venir au cyclisme. J’en faisais juste pour le plaisir. Ensuite, j’allais sur le Tour de France avec mes parents et grands-parents. Finalement, j’ai décidé de me lancer dans le cyclisme », raconte-t-elle.
Une progression fulgurante pour Pauline Allin
Depuis, elle a franchi différents paliers. Après ses années à la DN17 Nouvelle-Aquitaine, ainsi qu’au sein de l’équipe Macogep (UCI), la Charentaise a progressé plus vite que les autres. « Lorsque vous appartenez à une équipe qui évolue à l’international, vots rélisez des progrès phénoménaux. On apprend beaucoup. C’est différent des courses françaises. En Coupe de France, cela se regarde alors que sur les épreuves internationales, on roule à bloc du premier au dernier kilomètre. C’est donc difficile de progresser si on reste seulement en France. C’est bien dommage », prévient-elle.
En effet, les filles n’ont que six courses sur la scène nationale pour s’exprimer. Bien maigre pour montrer toute l’étendue de leurs talents. Mais Pauline Allin a réussi à le faire. Aujourd’hui, la Charentaise fait partie des meilleures cyclistes tricolores. Et pourquoi pas le prouver dès ce week-end sur le Tour de Charente-Maritime, théâtre de l’avant-dernière manche de la Coupe de France de cyclisme sur route.
La Sélection de la Charente-Maritime Women Cycling :
Pauline Allin
India Grangier
Anaïs Morichon
Iris Sachet
Balladyne Tritsch