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Donnons des Elles au Vélo

13 Biches au sommet du Grand Colombier

À la veille de la deuxième, et dernière, journée de repos sur ce Tour de France 2020, les filles auront encore fort à faire sur cette 15e étape. Au programme : la Montée de Selle de Fromentel, le Col de la Biche, avant l’ascension finale du Grand Colombier. Un menu encore très copieux pour clôturer les deux tiers de leur aventure. 
Ce jeudi matin à V,aulx-en-Velin les filles arborent des mines fatiguées. Sans doute à cause des longs transferts, le soir, qui épuisent leurs organismes. Heureusement, la dernière journée de repos arrive à grand pas pour nos 13 biches. En l’attendant,  il faudra encore quelques efforts à produire. Car cette 15e étape sera encore indigeste pour celles qui préfèrent le plat et la plaine.
Une fois le départ donné par un élu de la mairie de Lyon, les rouleuses avaient un peu plus de 100 kilomètres pour se faire plaisir avant de mettre le clignotant, comme on dit dans le jargon du cyclisme. Les 70 derniers kilomètres allaient être un calvaire pour certaines. Au contraire, un pur régal pour les grimpeuses au sein de l’équipe Donnons des Elles au Vélo. 
Mais où sont les autres biches de Donnons des Elles au Vélo ? (Crédit photo : Facebook Aline Clément)
Tout d’abord, les filles s’attaquaient à la Montée de la Selle de Fromentel, longue de 11km à presque 8% de moyenne. Et les trois derniers kilomètres à 12,2%, 14,8% et 12% a vite donné le ton. Sans oublier les passages à 22-23%. Il fallait mettre tout à gauche pour passer cette première difficulté de l ajournée. 
Il était temps de faire la pause déjeuner pour digérer cette montée initiale. Derrière, le Col de la Biche, long de 7 km à 9%, a paru plus facile que la Montée de la Selle de Fromentel. Il ne leur restait plus qu’à gravir le Grand Colombier, troisième et dernière ascension du jour.
Dans cette montée finale, les premiers kilomètres offrent une vue magnifique, avant le passage au milieu de la forêt. Malheureusement, les filles n’ont pas trop le temps d’admirer le paysage car elles sont au four et au moulin pour dompter cette ascension, longue de 17 km avec quelques kilomètres entre 10 et 12%. À l’arrivée, nos 13 biches peuvent désormais penser à leur journée de repos mais surtout de se tourner déjà vers leurs dernière semaine sur le Tour de France…
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Une belle reconnaissance pour Donnons des Elles au Vélo

À la veille de l’arrivée au Grand Colombier, les filles ont vécu une journée plutôt calme sur la route de la Grande Boucle. Fait rare, le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, est venu à leur rencontre pour confirmer l’organisation d’une course à étapes pour les coureuses professionnelles, à l’horizon 2022, ce mercredi, à l’occasion du départ du Critérium du Dayphiné à Clermont-Ferrand. Une belle reconnaissance pour les filles de Donnons des Elles au Vélo.  
On guettait avec impatience cette 14e étape du Tour de France. D’habitude, les filles faisaient leur Tour de France, un jour avant les professionnels. Cette année en raison de la crise sanitaire, elles ont décidé de le faire un mois avant eux. Sans croiser une seule fois le peloton international masculin.
Ce mercredi, à Clermont-Ferrand, ville hôte du Grand Départ du Critérium du Dauphiné, elles ont pu retrouver le temps d’une matinée retrouver l’ambiance de la Grande Boucle.
À Clermont-Ferrand, Christian Prudhomme a rencontré Donnons des Elles au Vélo
Fait rare, et à noter, la venue du patron du Tour de France,
Christian Prudhomme, sur le lieu de départ de l’équipe de Donnons des Elles au Vélo.
Prudhomme a confirmé l’organisation d’une course féminine par étapes médiatisée en France, à l’horizon verra le jour en 2022, ainsi que la première édition du Paris-Roubaix féminin prévue le 25 octobre prochain. Une belle avancée pour le cyclisme féminin. 
Une arrivée sous bonne escorte à Lyon
Il était temps pour les filles de s’élancer pour leur 14e étape sur ce Tour de France en direction de Lyon.Parties sur les routes du Critérium du Dauphiné, l’objectif était d’aller le plus loin possible avant d’être stoppées par les forces de l’ordre, annonçant l’arrivée des professionnels.
Au pied du col du Béal  (2e catégorie), les filles ont fait leur pause pour laisser passer les hommes. Derrière, elles repartent pour escalader la seule grande difficulté du jour.  Par la suite, elles vont vivre une journée plutôt calme jusqu’à l’arrivée à Lyon.
Les filles ont eu une surprise de taille à quelques encablures  du terme de cette étape. Sur les deux derniers kilomètres, les filles ont été escortées par la police municipale pour se faufiler dans la circulation lyonnaise.
Une belle reconnaissance pour les filles
Cerise sur le gâteau, la circulation a été bloquée spécialement pour elles, avant d’arrivée à la mairie de la deuxième plus grande ville de France. Quelle belle reconnaissance pour le projet Donnons des Elles au Vélo.
« Qu’est-ce que c’est bon d’être à M-1. Les collectivités et les médias ont du temps à consacrer à notre passage sur leurs terres, et à notre combat », s’enthousiasmait Aline Clément sur sa page Facebook.
Une juste récompense pour tout le travail accompli depuis six ans par l’équipe Donnons des Elles au Vélo pour le développement du cyclisme fméinin…
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Le Massif Central souffle le chaud et le froid

Après avoir parcouru l’étape la plus longue sur ce Tour de France entre Chauvigny et Sarran, elles ont attaqué, ce mardi, la journée la plus difficile, avec plus de 4 000m de dénivelé positif,. Le programme aura encore été très copieux pour les filles de Donnons des Elles au Vélo sur les routes du Tour, avec cette arrivée, au sommet, à Puy Mary. 

Après les deux journées en Nouvelle-Aquitaine, les filles s’attendaient à vivre deux jours difficiles dans le Massif central. Tout d’abord, ce lundi, elles ont parcouru l’étape la plus longue de ce Tour de France, avec le Suc-au-May, à une trentaine de kilomètres de l’arrivée. Cela donnait le ton. Ce mardi, les filles ont attaqué la journée la plus difficile sur cette édition 2020.

Avec plus de 4 000m de dénivelé positif au programme, elles ont enchaîné  des cols de 2e catégorie, 1ère catégorie, 3e catégorie, 3e catégorie, 2e catégorie,  dans l’ordre. Sans oublier,  la montée finale à Puy Mary, 1ère catégorie avec deux denriers kilomètres raides, pourrait bien faire des dégâts au sein de l’équipe.

Depuis le début de leur aventure, c’est la troisième arrivée au sommet après celles d’Orcières-Merlette (4e étape), et le Mont-Aigoual (6e étape). Maintenant, place au repos car cette étape aura laissé beaucoup de traces dans l’organisme des filles de Donnons des Elles au Vélo. Pour le repos, il faudra encore patienter quelques jours avant d’y penser…

Revivez l’arrivée à Puy Mary