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Coup double pour Wiel

Compte-rendu.Après sa sixième place décrochée à Chambéry, mi-mars dernier, Jade Wiel s’impose, ce lundi à Mont Pujols. La pensionnaire du VC Morteau Montbenoit devance Ophélie Fenart et Maëlle Grossetete. Avec ce succès, la jeune Franc-Comtoise prend par la même occasion les commandes du classement général de la Coupe de France.

Ce lundi, les filles chassaient autre chose que les œufs. À Mont Pujoles, les 130 unités présentes sur la deuxième manche de la Coupe de France couraient après une victoire de prestige dans le Lot-et-Garonne. Et à ce petit jeu, c’est la pensionnaire du VC Morteau Montbenoit qui en est sortie victorieuse devant Ophélie Fenart et Maëlle Grossetete.

« Je suis contente de cette victoire en Coupe de France même si honnêtement, je ne m’attendais pas franchement à gagner aujourd’hui (lundi) », a réagi Jade Wiel sur le site internet de Direct Vélo. Mais cette victoire a mis du temps à se dessiner. En effet, il aura fallu attendre les derniers tours pour voir une course de mouvement.

Wiel : « Je me suis arrachée pour aller jusqu’au bout et finalement, ça l’a fait »

« En fait, deux filles sont parties dans le dernier tour et mes équipières ont roulé en tête de peloton pour ramener tout le monde. On a essayé de contrôler la course jusqu’à ce que Fanny Leleu attaque dans à la flamme rouge », analysait Wiel. La victoire semblait lui échapper. Mais ce n’était sans compter sur ses ressources mentales et physiques pour revenir sur Leleu en tête de la course.

« J’ai senti qu’elle commençait à bloquer légèrement aux 500m, alors j’ai contré. Je me suis arrachée pour aller jusqu’au bout et finalement, ça l’a fait », savourait-elle. Après sa sixième place décrochée, mi-mars à Chambéry, la coureuse du VC Morteau Montbenoit prend par la même occasion les commandes du général de la Coupe de France. Un classement qui pourrai devenir l’objectif de sa saison.

« Pourquoi pas. Je vais disputer pratiquement toutes les manches. Il y a des épreuves qui me conviennent plus que d’autres. On fera les comptes dans quelques temps mais il n’y a eu que deux manches pour le moment et ce sera difficile de rester dans les hauteurs du classement », annonçait-elle. En tout cas, elle sera désormais très attendue à la fin du mois sur le Tour de Gironde, troisième manche de la Coupe de France…

Légende photo : Jade Wiel (avec le trophée dans les mains) s’impose à Mont Pujols (Compte Facebook VC Morteau Montbeoit)

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Auber 93 mise sur Staelens à Mont Pujols

Après son excellent comportement à Chambéry, le mois dernier, Bérangère Staelens espère réaliser une nouvelle bonne performance, ce lundi à Mont Pujols, sur la deuxième manche de la Coupe de France. Et même si le profil ne lui correspond pas trop, la coureuse de la formation Auber 93 aura envie de montrer la maillot…

C’est un peu l’hécatombe au sein de la section féminine d’Auber 93. « On a beaucoup de filles blessées en ce moment. On emmènera que trois coureuses en Aquitaine. C’est un peu maigre », regrette le directeur sportif, Jackie Millet. Certes, ce sera peu mais l’équipe francilienne misera tout sur Bérangère Staelens, ce lundi à Mont Pujols, pour la deuxième manche de la Coupe de France.

Pourtant le tracé aquitain pourrait paraître un peu difficile pour sa chef de file. « Bérangère n’est pas une pure grimpeuse. Elle a plutôt des caractéristiques de puncheuse-rouleuse. Mais il ne faut pas se faire une montagne de cette course. Si elle part avant la montée dans un groupe, elle peut s’en sortir très bien », précise Millet. Car en ce moment, Staelens se sent en excellente forme.

Staelens : « Notre équipe ne pourra guère peser sur cette course »

« Même si Mont Pujols reste une épreuve difficile. J’ai de bonnes sensations. J’espère que la manche sera décousue comme cela avait été le cas l’an dernier. Car, il faut être honnête, notre équipe ne pourra guère peser sur cette course », souligne l’ingénieur en mécanique de la formation Auber 93. Mais la confiance semble être au rendez-vous pour Staelens.

Début mars à Chambéry, elle avait montré de belles choses. Partie en échappée durant une quinzaine de kilomètres en solitaire, Bérangère Staelens avait été reprise par la formation FDJ Nouvelle Aquitaine. Elle a finalement terminé au-delà de la quarantième place. Mais l’essentiel était ailleurs. « Mon comportement est positif. Je me suis promis d’attaquer à nouveau sur les portions roulantes sur le circuit de Mont Pujols », espère-t-elle.

Car cette année, elle a envie de réaliser de belles choses. « J’ai envie de participer à toutes les manches de Coupe de France. Après, ce sera plus compliquée quand elles auront lieu en semaine. Car c’est compliqué lorsque l’on a une vie professionnelle à côté. J’aimerais être au départ à Plumelec et sur le Tour de l’Ardèche. J’aurais aimé être sur le Tour de Bretagne et la Route de France, malheureusement, ces deux couses sont annulées. J’ai prévu de beaucoup courir en 2017 », annonce-t-elle. Et pourquoi pas commencer dès ce lundi à Mont Pujols.

Légende photo : Bérangère Staelens espère réaliser une belle course à Mont Pujols (Compte Twitter Staelens)

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Un retour aux sources pour Fanny Leleu à Mont Pujols

Route. Un peu plus de trois ans après son arrivée dans le monde du cyclisme, Fanny Leleu est de retour, ce lundi à Mont Pujols pour la deuxième manche de Coupe de France. Une course qui sera forcément chargée en émotion puisque c’est ici même qu’elle avait couru sa première course chez les files. Après sa huitième place obtenue l’an passé, la jeune picarde, qui évolue au sein du Team Léopard Normandie, va tout mettre en œuvre pour s’imposer en Aquitaine.

Parfois la vie peut-être étrange. Pour Fanny Leleu, c’est son entraîneur, Philippe Barbier, qui lui a sans doute mis la puce à l’oreille. « en 2011, j’ai escaladé le col de Granon dans les Alpes. C’est une course de montée. Je suis arrivée deux minutes derrière Jeannie Longo. Mon entraîneur, Philippe Barbier, et mes m’ont alors dit qu’il fallait vraiment que je me mette au vélo », se remémore-t-elle.

Il fallait alors tourner la page de l’athlétisme, en raison de problèmes au genou, et trouver un club pour assouvir sa nouvelle passion. « J’ai toujours voulu faire du vélo depuis ma plus tendre enfance mais mes parents me l’interdisaient car ils avaient peur pour ma sécurité. Lorsque j’ai eu 18 ans, je suis partie rouler en montagne avec mon entraîneur. Et il m’a dit un jour, tu pourras te reconvertir dans le monde du cyclisme. Aujourd’hui, c’est chose faite », raconte Fanny Leleu. Elle pouvait ainsi prendre part à ses premières courses cyclistes.

Malmenant : « Fanny doit encore s’améliorer sur l’aspect technique »

Et la première était, il y a un peu plus de trois ans, à… Mont Pujols. Ici même, où elle espère faire mieux que sa huitième place de l’an dernier. « Cette année, je vise la victoire à Mont Pujols. Après, je verrai tout de suite si j’ai de bonnes sensations sur cette course. Mais j’espère que ce sera le cas car c’est un circuit qui me correspond davantage par rapport à mes qualités de grimpeuse », annonce la coureuse du Team Léopard Normandie.

Elle a alors rejoint cette équipe avant pourquoi d’intégrer dans les années à venir une formation World Tour. « Fanny (Leleu) doit encore s’améliorer sur l’aspect technique mais elle en a conscience, explique le directeur sportif du Team Léopard Normandie, Anthony Malenfant. Par exemple sur la première manche de Coupe de France à Chambéry, elle se fait enfermer dans le peloton. Elle est encore un peu tendre dans le peloton. Elle manque encore un peu d’expérience technique pour aller chercher un meilleur résultat. »

Leleu : « Il reste encore quelques petits détails à peaufiner »

Mais la jeune picarde, âgée de 27 ans, voit ses progrès depuis ses débuts en 2013. Car en si peu de temps, elle fait déjà partie de l’équipe de France de cyclisme sur route. « Ce sont ces courses sous le maillot bleu qui m’ont fait franchir un certain cap même s’il reste encore quelques petits détails à peaufiner notamment sur mon placement », analyse la salariée à mi-temps de l’Association De la graine à l’assiette.

Et si elle arrive à gommer ce dernier écueil, l’Amiénoise pourrait bien l’une des pépites du cyclisme féminin. Même son directeur sportif la voit « sur le podium des prochains Championnats de France. On en a discuté avec elle afin qu’elle ne reproduise pas les erreurs de l’an passé ». Fanny Leleu sait ce qui lui reste à faire pour avoir la même ascension fulgurante qu’une certaine… Pauline Ferrand-Prévot.