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La piste française se donne rendez-vous à Saint-Quentin

Présentation. Alors que les Championnats d’Europe de cyclisme sur route à Alkmaar touchent à sa fin, les Championnats de France de cyclisme sur piste vont alors prendre le relais du 10 au 17 août à Saint-Quentin-en-Yvelines. À cette occasion Mathilde Gros ne devrait pas trop forcer son talent pour s’imposer dans les épreuves de vitesse. En endurance, la concurrence devrait faire rage entre les différents comités régionaux. Le spectacle promet d’être de toute beauté dans les Yvelines.

Depuis trois ans, les Championnats de France de cyclisme sur piste avaient l’habitude de se dérouler à Hyères dans le Sud. Cette année, la compétition revient au Centre national de Saint-Quentin-en-Yvelines du 10 au 17 août. « 5 ans après les premiers Championnats de France piste disputés dans les Yvelines et sur l’anneau du Vélodrome national, quelques mois après son inauguration, la conquête des maillots tricolores est de retour. Ces championnats constitueront le temps fort de l’été 2019 et l’ultime rendez-vous national pour les spécialistes de la discipline », précise le président de la Fédération française de cyclisme, Michel Callot, dans un communiqué publié sur son site officiel.

Le vélodrome national va alors revêtir ses plus beaux habits pour accueillir environ plus de 240 athlètes de toutes catégories confondues (élites, juniors, minimes et cadettes). Durant cette semaine de compétition, les meilleures pistards françaises vont se battre pour endosser ce beau maillot bleu-blanc-rouge. Certaines tenteront de garder leur hégémonie sur la scène nationale. D’autres tenteront de s’emparer de cette belle tunique nationale. On s’attend alors à vivre des courses haletantes.

Gros, reine de la vitesse

Pas si sûr ! Par exemple dans les épreuves de vitesse, on connaît déjà le nom de la lauréate. Mathilde Gros semble indéboulonnable sur la scène nationale. Médaillée d’argent aux Jeux Européen à Minsk en vitesse individuelle, la Provençale n’aura pas besoin de trop forcer son talent pour conserver son hégémonie sur l’épreuve reine de la piste. Sur le keirin, la championne d’Europe en titre voudra rester la big boss sur la scène nationale dans cette discipline.

Il ne lui restera plus que le 500m pour réaliser le sans-faute sur ces Championnats de France. Véritable pépite de la piste française, on se qui pourra la titiller sur le différentes épreuves de sprint. Car sur le papier, on ne voit pas qui pourrait le faire. Une idée ? Peut-être qu’à Saint-Quentin-en-Yvelines, on pourrait découvrir la nouvelle Mathilde Gros

Il y aura plus de concurrence dans les épreuves d’endurance

Même si on connaît déjà la nom de la championne en sprint, les épreuves d’endurance devraient nous offrir un peu plus de suspense. Bien évidemment, certaines filles auront la pancarte de favorite dans leur discipline respective. En premier lieu, on pense à Clara Copponi. La jeune provençale, qui rentre des Championnats d’Europe de cyclisme sur route avec beaucoup de regrets. La nouvelle recrue de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope tentera d’aller chercher ce maillot bleu-blanc-rouge en poursuite par équipes avec ons comité régional. Mais également sur l’épreuve du scratch et de l’omnium.

Des courses sur lesquelles, Copponi devra faire face à une concurrence accrue. La victoire ne lui sera donnée sur un plateau par ses adversaires. Coralie Demay espère à nouveau réaliser une razziacomme cela avait été le cas en 2017. Le duel s’annonce palpipant entre ces deux jeunes femmes. Dans l’équation, il ne faudrait pas oublier d’autres filles qui pourraient venir jouer les trouble-fêtes.

On pense évidemment à Valentine Fortin, Marion Borras, Victoire Berceau et les autres. Difficile de savoir qui sera la reine des épreuves d’endurance. Sans oublier Marine Cloarec qui tentera de tirer son épingle face à une telle densité. La sociétaire du CSM Puteaux pourra également se frotter à la reine du sprint. Mais son objectif sera d’aller décrocher un titre national sur l’épreuve de l’omnium. Cela annonce d’une lutte de tous les instants entre ces différentes prétendantes au titre national. Le spectacle promet d’être de toute beauté dans cet écrin de la piste française. Maintenant tout reste à écrire…

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BMX

Grande première pour Manon Valentino à Saint-Quentin-en-Yvelines

Et de deux pour Manon Valentino ! Après son succès à Manchester, la pilote du Stade Bordelais ASPTT a remporté, ce dimanche, la deuxième manche de la troisième étape de la Coupe du monde de BMX disputée à Saint-Quentin-en-Yvelines. La Néerlandaise Laura Smulders et l’Américaine Alise Willoughby complètent ce podium. Rendez-vous au mois de septembre du côté des États-Unis pour la suite de la saison.

C’est le jour et la nuit entre les deux manches disputées en France. Après être passée à côté de sa finale, la veille (7e), Manon Valentino a remis les pendules à l’heure. Ce dimanche à Saint-Quentin-en-Yvelines, la pilote du Stade Bordelais ASPTT décroche une deuxième victoire, cette saison, après celle obtenue à Manchester.

« Je voulais vraiment gagner à Saint Quentin-en-Yvelines, car je savais qu’ici, j’allais arriver en excellente condition. Je le souhaitais tout simplement. Je voulais ramener cette victoire. Et finalement j’étais là », expliquait Manon Valentino sur le site internet de la Fédération française de cyclisme (FFC).

Première victoire pour Manon Valentino en France

Programmée pour gagner, la quatrième mondiale a connu des fortunes diverses sur cette étape française. Le samedi, la jeune femme, en contrat d’insertion professionnelle chez Eiffage constructions à Bordeaux, est passée à côté de sa finale. Ce dimanche, nouvelle chance pour Manon Valentino de briller devant son public. Seule tricolore en finale, la Française a réalisé une course d’anthologie malgré quelques frayeurs.

« Au début, j’avais envie de suivre le mouvement. Lorsque je me suis portée en tête, je n’ai pas eu envie de la lâcher. Sur le dernier accrochage avec Alise Willoughby, j’ai vraiment cru que l’on allait tomber. D’ailleurs, c’était un peu limite. Finalement, c’était une première place, et je me suis dit que quitte à tout perdre, je devais tenter ma chance », précisait-elle.

Manon Valentino décroche donc sa première victoire à Saint-Quentin-en-Yvelines, piste où elle s’entraîne tout au long de l’année. « J’avais annoncé à Julien Sastre (Manager de l’équipe de France BMX, ndlr) en début de saison que je voulais remporter une manche de Coupe du monde. Quand cela m’est arrivée à Manchester, je me suis dit « mince, c’est fait ! » J’ai réussi à récidiver ici », annonçait-elle.

Grâce à ce succès, Manon revient à cinq points de la troisième place au général, d’un classement toujours dominé par la Néerlandaise Laura Smulders. Rendez-vous en septembre prochain du côté des États-Unis pour la suite de la saison BMX.

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BMX

Manon Valentino veut briller à Saint-Quentin-en-Yvelines

Présentation. Alors que la Fédération française de cyclisme (FFC) est en train d’insuffler une nouvelle stratégie pour le BMX féminin, Manon Valentino espère briller ce week-end à Saint-Quentin-en-Yvelines à l’occasion de la cinquième et sixième manche de Coupe du monde de BMX. Un moment durant lequel des vocations pourront naître et ainsi permettre à ce sport d’exploser aux yeux du grand public.

Considéré comme un sport fun, le BMX n’arrive pas à crever l’écran aux yeux du grand public. « Le BMX est un sport qui plait aux gens. C’est dommage que nos compétitions ne soient pas retransmises à la télévision. Heureuse ment, on a les réseaux sociaux pour tenter d’exister médiatiquement », regrette Manon Valentino

Pour combler ce manque, la Fédération française de cyclisme (FFC) a décidé d’insuffler une stratégie volontariste pour développer le BMX au féminin. « Chez les féminines, on a une approche individualiste avec une ou deux championnes qui pourront se qualifier pour les Jeux Olympiques, précise le Directeur technique national de la FFC, Christophe Manin. L’objectif, à travers des stages 100% féminin, est de regrouper toutes ensemble afin de les former à la pratique de ce sport extrême. »

Tout est mis en œuvre pour donner un coup de projecteur sur une discipline peu connue du grand public. Et sans doute que le fait d’avoir une étape de la Coupe du monde UCI BMX Supercross en France pourrait accroître sa cote de popularité auprès des fans français.

Valentino plus forte qu’auparavant

Saint-Quentin-en-Yvelines accueillera ce week-end les meilleures pilotes de la planète. Une belle occasion pour Manon Valentino de briller à la maison. « Cela fait très plaisir de rouler en France. J’ai hâte de performer devant le public français. De plus, mes parents arrivent ce week-end pour me soutenir », annonce-t-elle.

Victorieuse à Manchester (Angleterre), Manon Valentino réalise l’un de ses plus beaux débuts de saison de sa jeune carrière en BMX. Et les blessures sont derrière elle. « Je me suis gravement blessée en 2015, et le retour à la compétition a été affreuse en 2016. Mon niveau est revenu d’un coup. Ce qui m’a permis de me qualifier pour les Jeux Olympiques de Rio », se souvient-elle. Malheureusement, au Brésil, cela n’a pas souri malgré une huitième place olympique. Depuis, elle a retrouvé un niveau stratosphérique et semble plus forte qu’auparavant.

Valentino : « Il faut être un peu folle pour pratiquer cette discipline »

Sans doute que les efforts consentis commencent enfin à porter ses fruits pour celle qui pratique le BMX depuis l’âge de dix ans. « C’est un sport extrême où il faut savoir repousser ses limites. C’est un sport puissant ou il faut être endurant. C’est un sport technique car il y a de nombreux sauts à négocier. Chacun a sa qualité première mais il faut être bon dans tous les autres compartiments du BMX. Il faut être un peu folle pour pratiquer cette discipline ! Et même lorsque j’ai peur, je remets les gaz », explique-t-elle.

Valentino remet les gaz pour trouver un second souffle car depuis de longues années, elle porte le BMX féminin sur ses épaules. « J’ai été régulièrement la seule féminine en équipe de France. J’ai donc assumé cela durant de longues années soit parce que les filles étaient blessées ou qu’elles n’étaient pas au niveau », rappelle-t-elle. Un temps révolu…

Les jeunes arrivent enfin !!!

« C’est agréable de voir des jeunes ultra motivées. Elles ont très envie de toucher au haut niveau. Elles ont conscience dans quoi elles s’engagent. Elles ont envie de participer à tous nos projets. Elles ont compris ce qu’était le haut niveau », prévient celle qui est engagée en contrat d’insertion professionnelle chez Eiffage construction, à Bordeaux. Une émulation qui la pousse à se transcender sur la scène internationale.

« Ce week-end, j’ai envie de me faire plaisir, et d’aller chercher le meilleur résultat possible en France », avance-t-elle. Manon Valentino a toutes les cartes en main pour permettre au BMX d’obtenir ses lettres de noblesse…

La Sélection Tricolore :
Étienne Axelle Lempdes BMX
Maire Camille (BMX Compiègne Clairoix)
Valentino Manon (Stade Bordelais ASPTT BMX)