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Gros : « Cette année, je ne vais retenir que le positif »

Interview. Ce jeudi, Mathilde Gros a réalisé un carton plein aux Championnats de France piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. Sacrée sur le 500m départ arrêté, la vitesse individuelle et le keirin, la Provençale peut partir en vacances l’esprit tranquille après une saison bien remplie. Même si elle aura connu des hauts et des bas, la licenciée de l’US Créteil ne retiendra que les bonnes choses. Pour le reste, elle a encore un peu de temps pour les travailler avant de penser aux Jeux Olympiques de Tokyo2020.

Mathilde, troisième titre national en trois jours, tout s’est bien passée pour vous aux Championnats de France piste à Saint-Quentin ?
Je suis heureuse de décrocher un troisième titre en trois jours de compétition à Saint-Quentin. Je suis contente d’avoir terminé ma semaine par un titre sur le keirin car il y avait de redoutables adversaires en finale. C’était chouette de s’imposer devant toute ma famille.

L’objectif était-il de tout rafler tous les titres nationaux sur les épreuves de vitesse ?
Bien évidemment ! L’objectif était de ramener le maximum de maillots tricolores dans les épreuves de vitesse. Vous savez, lorsque l’on dispute les Championnats de France, cela fait toujours plaisir de porter ce maillot bleu-blanc-rouge. C’est toujours un bonheur pour moi de monter à chaque fois sur la plus haute marche du podium.

C’est votre dixième titre de championne de France sur piste. Celui-ci a-t-il une saveur particulière ?
Non pas spécialement ! J’ai savouré chacun de mes titres comme il le fallait. Je vais profiter de ce dixième titre avec mes proches et ma famille.

>« Une nouvelle génération de sprinteuse est en train d’arriver. Cela fait plaisir à voir »

Ce jeudi sur le keirin, aviez-vous mis en place une stratégie spécifique sur cette course ?
Vous savez, le keirin est une course aléatoire. Il faut savoir frotter et se placer. C’est à moi de mener la danse. Ce jeudi, j’espérais être en cinquième ou sixième position derrière l’engin motorisé. J’aurais ainsi pu surprendre mes adversaires en partant de loin. Malheureusement, j’ai tiré la deuxième place. J’avais alors Victoire Berteau dans ma roue. Je devais la surveiller car c’est une bonne sprinteuse. J’ai dû changer mes plans et gérer cette course. Au final, cela a plutôt bien fonctionné pour moi.

Dans les années à venir, on pourrait voir ce duel au sommet avec Victoire Berteau sur les épreuves de vitesse ?
Je n’en suis pas certaine ! L’an dernier, Victoire avait fait l’impasse sur le keirin. Elle préfère les épreuves d’endurance. Mais il y a des jeunes, comme Marie-Divine Taky-Kouame chez les juniors ou Flavie Boulais chez les cadettes, qui sont en train de se former. Une nouvelle génération de sprinteuse est en train d’arriver. Cela fait plaisir à voir.

Quel est votre sentiment sur les performances de Flavie Boulais chez les cadettes ?
Flavie a décroché de nombreux titres, cette semaine dans les Yvelines. Elle était engagée sur toutes les épreuves, cette semaine à Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle vient d’intégrer le pôle France à Bourges. Je ne sais pas si elle a encore pris sa décision entre les épreuves de vitesse ou celles de l’endurance. Elle doit faire les bons choix pour elle. Néanmoins, je pense qu’elle se tourne plutôt vers l’endurance. Sur le sprint, je pense plutôt à Amandine Giolda ou Farrah Prudent. Ces jeunes ont réalisé de bons chronos. Cela fait plaisir à voir.

Et vue, personnel, quels enseignements allez-vous retirer de votre saison ?
Cette année, même s’il y a eu des bouts et des bas, je ne vais retenir que le positif. ! Mon seul regret concerne le keirin des Mondiaux à Pruszkow où j’ai raté le podium pour pas grand-chose. Pour le reste, ma saison est réussie puisque je décroche une médaille de bronze mondiale sur la vitesse. Enfin, je conclus mon année aux Championnats de France à Saint-Quentin-en-Yvelines, avec à la clé trois titres nationaux sur les épreuves de vitesse.

Les Jeux Olympiques de Tokyo2020 restent-ils dans un coin de votre tête ?
Tous les athlètes qui iront aux Jeux Olympiques de Tokyo donneront le maximum d’eux-mêmes. Pour ma part, je ferai tout pour me battre avec les meilleures afin d’obtenir mon premier podium olympique. Et pourquoi pas monter sur la plus haute marche.

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Un nouveau titre pour Mathilde Gros

Compte-rendu. Sacrée la veille sur le 500m, Mathilde a décroché un deuxième titre national en deux jours, à l’occasion des Championnats de France de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. En finale de la vitesse, la licenciée de l’US Créteil a dominé nettement la jeune Amandine Giolda. Cette dernière décroche, quant à elle, le titre chez les juniors. La Provençale!ale Julie Michaux complète ce podium. Ce jeudi Mathilde Gros tentera de réaliser la passe de trois sur le keirin.

Gagner, toujours gagner, voilà ce que l’on attend de Mathilde Gros ! Véritable pépite du sprint féminin français, la licenciée de l’US Créteil a montré qu’elle était bien là aux Championnats de France de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle l’a prouvée en remportant sur la vitesse son deuxième titre national en deux jours !

Dès le matin, Mathilde Gros a montré que ce serait très difficile de la battre aujourd’hui. En atteste son temps en qualifications (10’’636, avec une moyenne de67,695 km/h). La Francilienne réalise ainsi l’un de ses meilleurs temps cette année. Derrière Anaïs Le Guet est relégué à plus d’une seconde d’elle (2e temps en 12’’124).

« Physiquement, je me sentais bien. J’ai réalisé un très bon temps en qualifications. Cela me fait plaisir de sentir que mes jambes répondaient bien », nous confiait-elle Désormais, place aux matches à élimination dans ce tournoi de vitesse. Tout d’abord, la licenciée de l’US Créteil alla s’est débarrassée de Julie Michaux. Dans l’autre demi-finales, Amandine Giolda disputera le titre tâche face à l’une des meilleures sprinteuses de la planète. Pour Giolda, son tournoi est déjà réussi puisqu’en se hissant en finale, la sociétaire du comité d’Ile-de-France assure le titre chez les juniors.

Le sacre d’Amandine Giolda sur la vitesse juniors des France Piste à Saint-Quentin-en-Yvelines (Crédit photo : Les Reines du Vélo)

Le Classement Juniors

Malheureusement, la marche était bien trop haute pour Amandine Giolda. Avec toute son expérience, Mathilde Gros décroche un deuxième titre à Saint-Quentin-en-Yvelines et un dixième dans des Championnats de France depuis 2016. « Certes, mes adversaires ne font pas les mêmes temps que moi mais elles se battent jusqu’au bout. Ensuite, si elles peuvent progresser à mon contact, C’est top pour elles et pour moi, expliquait Mathilde Gros. Vous savez, dans un tournoi de vitesse des Championnats de France, il peut tout se passer. Il faut garder les pieds sur terre et savoir où il faut aller. » Pour le moment, elle semble savoir où elle va. Ce jeudi, Mathilde tentera d’aller chercher un troisième titre sur le keirin avant des vacances bien méritées..

Le Classement Élites

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La piste française se donne rendez-vous à Saint-Quentin

Présentation. Alors que les Championnats d’Europe de cyclisme sur route à Alkmaar touchent à sa fin, les Championnats de France de cyclisme sur piste vont alors prendre le relais du 10 au 17 août à Saint-Quentin-en-Yvelines. À cette occasion Mathilde Gros ne devrait pas trop forcer son talent pour s’imposer dans les épreuves de vitesse. En endurance, la concurrence devrait faire rage entre les différents comités régionaux. Le spectacle promet d’être de toute beauté dans les Yvelines.

Depuis trois ans, les Championnats de France de cyclisme sur piste avaient l’habitude de se dérouler à Hyères dans le Sud. Cette année, la compétition revient au Centre national de Saint-Quentin-en-Yvelines du 10 au 17 août. « 5 ans après les premiers Championnats de France piste disputés dans les Yvelines et sur l’anneau du Vélodrome national, quelques mois après son inauguration, la conquête des maillots tricolores est de retour. Ces championnats constitueront le temps fort de l’été 2019 et l’ultime rendez-vous national pour les spécialistes de la discipline », précise le président de la Fédération française de cyclisme, Michel Callot, dans un communiqué publié sur son site officiel.

Le vélodrome national va alors revêtir ses plus beaux habits pour accueillir environ plus de 240 athlètes de toutes catégories confondues (élites, juniors, minimes et cadettes). Durant cette semaine de compétition, les meilleures pistards françaises vont se battre pour endosser ce beau maillot bleu-blanc-rouge. Certaines tenteront de garder leur hégémonie sur la scène nationale. D’autres tenteront de s’emparer de cette belle tunique nationale. On s’attend alors à vivre des courses haletantes.

Gros, reine de la vitesse

Pas si sûr ! Par exemple dans les épreuves de vitesse, on connaît déjà le nom de la lauréate. Mathilde Gros semble indéboulonnable sur la scène nationale. Médaillée d’argent aux Jeux Européen à Minsk en vitesse individuelle, la Provençale n’aura pas besoin de trop forcer son talent pour conserver son hégémonie sur l’épreuve reine de la piste. Sur le keirin, la championne d’Europe en titre voudra rester la big boss sur la scène nationale dans cette discipline.

Il ne lui restera plus que le 500m pour réaliser le sans-faute sur ces Championnats de France. Véritable pépite de la piste française, on se qui pourra la titiller sur le différentes épreuves de sprint. Car sur le papier, on ne voit pas qui pourrait le faire. Une idée ? Peut-être qu’à Saint-Quentin-en-Yvelines, on pourrait découvrir la nouvelle Mathilde Gros

Il y aura plus de concurrence dans les épreuves d’endurance

Même si on connaît déjà la nom de la championne en sprint, les épreuves d’endurance devraient nous offrir un peu plus de suspense. Bien évidemment, certaines filles auront la pancarte de favorite dans leur discipline respective. En premier lieu, on pense à Clara Copponi. La jeune provençale, qui rentre des Championnats d’Europe de cyclisme sur route avec beaucoup de regrets. La nouvelle recrue de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope tentera d’aller chercher ce maillot bleu-blanc-rouge en poursuite par équipes avec ons comité régional. Mais également sur l’épreuve du scratch et de l’omnium.

Des courses sur lesquelles, Copponi devra faire face à une concurrence accrue. La victoire ne lui sera donnée sur un plateau par ses adversaires. Coralie Demay espère à nouveau réaliser une razziacomme cela avait été le cas en 2017. Le duel s’annonce palpipant entre ces deux jeunes femmes. Dans l’équation, il ne faudrait pas oublier d’autres filles qui pourraient venir jouer les trouble-fêtes.

On pense évidemment à Valentine Fortin, Marion Borras, Victoire Berceau et les autres. Difficile de savoir qui sera la reine des épreuves d’endurance. Sans oublier Marine Cloarec qui tentera de tirer son épingle face à une telle densité. La sociétaire du CSM Puteaux pourra également se frotter à la reine du sprint. Mais son objectif sera d’aller décrocher un titre national sur l’épreuve de l’omnium. Cela annonce d’une lutte de tous les instants entre ces différentes prétendantes au titre national. Le spectacle promet d’être de toute beauté dans cet écrin de la piste française. Maintenant tout reste à écrire…