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Solène Marquet : « Promouvoir le cyclisme féminin en Auvergne »

Interview. Grande première pour Solène Marquet. Pour ses débuts avec Donnons des Elles au vélo, l’Issoirienne, originaire de Brioude, se remémore son passage en Auvergne. La jeune femme, âgée de 24 ans, avait tout mis en oeuvre pour accueillir au mieux ses coéquipières ans sa région de coeur. Finalement, c’est une aventure qui restera à jamais gravé dans sa vie. 

Quel est votre sentiment après votre arrivée sur les Champs-Élysées ?

C’était une grande première pour moi d’arriver sur l’une des plus belles avenues du monde. Originaire d’Auvergnate, je ne connais pas la grande ville. C’était très beau de terminer l’aventure sur les Champs-Élysées. En plus, on a eu le droit à la petite coupe de champagne, comme font les professionnels sur la dernière étape du Tour de France. C’était un moment magique à vivre. Cette aventure restera à jamais gravé dans ma vie.

Pouvez-vous nous raconter ce que vous avez vécu votre aventure ?

Pour ma part, c’est le passage en Auvergne qui reste le plus beau souvenir de ces trois semaines. C’était magique de retrouver les copains et les amis qui étaient à mes côtés pour rouler sur ces étapes dans le Massif central. Mais le plus important pour moi, c’est de promouvoir le cyclisme féminin en Auvergne.

Les étapes dans le Massif central étaient-elles plus difficiles que dans les Pyrénées ou dans les Alpes ?

Le  Massif  central est très vallonné. C’est toujours en prise. Cela demande d’avoir un gros physique. Ce sont des parcours où il y a beaucoup de dénivelé positif. Par exemple, on est arrivées sur le coup de 20 heures à Puy Mary. C’était une étape exigeante avec la succession de cinq cols dans la journée.

« Christian Prudhomme est venu à notre rencontre à Clermont-Ferrand »

Comment pourrait-on le différencier ?

Dans les Alpes, c’est du déjà vu. Dans les Pyrénées, c’était la grande découverte pour moi. J’ai vraiment été impressionnée dans ces cols pyrénéens. Je reviendrai sûrement faire un  petit tour dans les Pyrénées dans les prochaines semaines.

Avez-vous eu le temps de rendre hommage à Raymond Poulidor sur ce Tour de France ?

C’était sur l’étape la plus longue de ce Tour de France. Malheureusement, on a filé vite vers Sarran. On n’a pas pu s’arrêter pour lui rendre hommage. À l’arrivée au Musée Jacques Chirac, c’était très émouvant d’y être.

Comment avez-vous géré ces trois semaines en terme de récupération ?

En effet, sur cette aventure, il m’a manqué un peu de sommeil. Surtout après le passage en Auvergne car j’ai été beaucoup sollicitée car je voulais porter au mieux le projet Donnons des Elles au Vélo M-1 dans ma région.

Au final, votre message a-t-il été entendu sur les routes du Tour de France ?

On a eu du monde tout au long du parcours, surtout en Lozère chez Céline (Lauret). Par ailleurs, Christian Prudhomme, le patron du Tour de France, est venu à notre rencontre à Clermont-Ferrand . C’était une vraie belle surprise pour nous. Preuve que maintenant, on va travailler main dans la main avec Amaury Sport Organisation (ASO) pour promouvoir le cyclisme féminin.