Catégories
Cyclo-cross

Strappazzon, rendez-vous en terres connues

Présentation.En l’absence de Pauline Ferrand-Prévôt, championne de France sortante, Marine Strappazzon, qui a vécu six ans à Besançon, espère tirer son épingle du jeu, ce dimanche à l’occasion de la course élites des Championnats de France de cyclo-cross. Après son titre décroché en Ile-de-France avec ses nouvelles couleurs de St-Michel-Auber93, la Haut-savoyarde espère jouer les premiers rôles malgré une concurrence relevée dans une discipline qu’elle découvre seulement depuis deux ans.

C’est presque un retour aux sources pour Marine Strappazzon. Après avoir vécu six ans à Besançon, la jeune femme, âgée de vingt-quatre ans est heureuse de disputer ce Championnat de France de cyclo-cross dans le Doubs. « C’est bien que ces France se déroulent à Besançon. Il y aura beaucoup de monde au bord du circuit pour m’encourager. De plus, la météo annonce un gros déluge pour ce dimanche. Cela ne va pas arranger l’état du parcours », nous confie-t-elle.

Cette course aura une saveur particulière pour la Haut-Savoyarde même si elle s’attend à vivre une course guerrières. Pour celle qui a porté longtemps les couleurs de Morteau-Montbenoit, le tracé bisontin lui convient à la merveille. Bien évidemment, il faudra faire avec les conditions météorologiques du moment. « Si la pluie tombe le matin et s’arrête l’après-midi, la boue va coller aux roues et on n’avance plus. S’il pleut toute la journée, ce sera très glissant. Il faudra s’amuser dessus sinon on aura peur de partir à la faute. Il faudra être concentrée tout au long de la course », prévient celle qui vient de s’engager avec St-Michel-Auber93.

Finir la saison cyclo-cross sur une belle note

À peine arrivée en Ile-de-France et déjà championne de France régionale en cyclo-cross. Ce dimanche, la professeure de sport qui pratique le cyclisme depuis l’âge de six ans devra faire face à une concurrence relevée. Malgré l’absence de Pauline Ferrand-Prévôt, la championne de France sortante, le plateau reste très dense dans cette discipline. Il faudra donc se frotter à Caroline Mani, Marlène Petit, Juliette Labous et les autres pour aller chercher un excellent résultat sur ses terres. Quoi qu’il arrive, sa saison est déjà réussie.

Neuvième sur la cyclo-cross UCI de Troyes, victorieuse de la finale du challenge Ile-de-France et septième sur la finale de la Coupe de France à Flamanville, Marine Strappazzon peut aborder ce Championnat de France sans pression. « Au début, je partais sans aucun objectif car cela fait seulement deux ans que je pratique le cyclo-cross. Je me suis alors prise au jeu. J’espère clôturer cette saison sur une belle note avec un top 10 à la clé. Mais vous savez, tout peut arriver sur un Championnat de France », espère-t-elle.

Mais la saison ne s’arrête pas ce week-end. C’est la route qui prendra le relais. La professeure de sport mutée à Paris découvrira ses nouvelles partenaires au sein de St-Michel-Auber93. « Je vais découvrir des filles sympathiques. Je serai présent pour aider mes coéquipières sur les différentes manches de Coupe de France de cyclisme sur route. J’espère réaliser une belle saison avec St-Michel-Auber93 », s’enthousiasme-t-elle. En attendant de vivre de belles émotions avec la formation francilienne, Marine Strappazzon espère vivre le plus beau jour de sa vie, ce dimanche à Besançon.

Légende photo : Marine Strappazzon espère briller devant sa famille et ses proches, ce dimanche à l’occasion de ce Championnat de France de cyclo-cross à Besançon (Crédit photo : Facebook Marine Strappazzon).

Catégories
Route

Tessier : « Demain, il ne restera plus qu’à appuyer à fond sur les pédales »

Interview.Sacrée championne d’Île-de-France espoirs de l’exercice en solitaire, il y a quelques semaines, Océane Tessier est sur une forme ascendante à l’heure de disputer le contre-la-montre des Championnats de France qui se dérouleront à partir de jeudi et ce jusq’à dimanche à Mantes-la-Jolie. À cette occasion, Tessier devra se battre avec les meilleures coursières de la discipline afin d’aller chercher un podium dans les Yvelines devant sa famille et ses amis.

Océane, comment appréhendez-vous ce chrono des Championnats de France ?
J’y vais sans pression ! Je sens qu’en ce moment, je suis dans une forme ascendante. Je vais donner le maximum de moi-même sur cette épreuve, et j’espère que le résultat sera au rendez-vous.

Avec le titre de championne d’Île-de-France du contre-la-montre espoirs, avez-vous une pression particulière sur les épaules ?
Je ne me mets pas de pression particulière. Vous savez, lorsque je commence à trop stresser, jd n’y arrive pas. Je suis plutôt relax à quelques heures de disputer le contre-la-montre espoirs des Championnats de France à Mantes-la-Jolie.

Quel est votre sentiment après avoir réalisé la reconnaissance du tracé du chrono des Championnats de France dans les Yvelines ?
Je ne pars pas dans l’inconnue car j’ai reconnu à deux reprises ce tracé du contre-la-montre des Championnats de France à Mantes-la-Jolie. Cela fait toujours du bien de le refaire encore une fois pour se souvenir des endroits compliqués à négocier. Après, demain, il ne restera plus qu’à appuyer à fond sur les pédales.

« C’est agréable de pouvoir évoluer en Île-de-France car on n’est pas obligées de faire des kilomètres et des kilomètres pour disputer un Championnat de France »

Qu’est-ce qui pourrait faire la différence ?
Par rapport aux éditions précédentes, c’est un parcours très roulant. Il faudra réussir à gérer la première partie du circuit. Ensuite, il faudra bien négocier les passages techniques dans les petits villages. Mais sinon, tout devrait bien se passer.

Avez-vous ciblé vos adversaires ?
Chez les espoirs, il y aura quelques filles à surveiller. Bien évidemment, Juliette Labous reste la grande favorite pour le titre de championne de France du contre-la-montre. Il faudra également se méfier de certaines concurrentes comme Marion Borras, Maëlle Grossetête, Evita Muzic ou encore Alphanie Midelet. Il y aura du monde pour jouer la gagne.

Le fait d’évoluer à domicile vous motive beaucoup ?
C’est agréable de pouvoir évoluer en Île-de-France car on n’est pas obligées de faire des kilomètres et des kilomètres pour disputer un Championnat de France. Bien évidemment, ma famille et mes amis seront présents pour m’encourager jeudi et samedi dans les rues de Mantes-la-Jolie. En plus, on sera en direct à la télévision. Cela me motive forcément.

En plus, vous serez en direct sur Eurosport et France Télévisions,ela montre-t-il un intérêt des médias pour le sport féminin ?
L’année dernière, les courses étaient déjà retransmises à la télévision. Cette année, Eurosport va diffuser l’intégralité des courses féminines sur ses antennes. Cela prouve que les choses avancent dans le bon sens pour le sport féminin. C’est une belle reconnaissance pour les filles.

Légende photo : Océane Tessier espère réaliser un bon résultat, ce jeudi à l’occasion du contre-la-montre des Championnats de France à Mantes-la-Jolie (Ladies Sports)

Catégories
Route

Deligny part à la conquête d’un nouveau monde

Adepte des triathlons longue distance, Camille Deligny a fait le pari de s’engager avec une formation évoluant en Division Nationale. La jeune femme, âgée de 27 ans, va rejoindre les rangs de St-Michel-Auber93 pour apprendre un nouveau métier tout en poursuivant sa carrière de triathlète. Ce dimanche, sur la troisième manche de la Coupe de France, Camille Deligny espère enfin trouver sa place dans le milieu du cyclisme.

« Sur le papier, Camille Deligny a un physique exceptionnel », prévient le directeur sportif de St-Michel-Auber93, Sébastien Bailly. En effet, la jeune femme, adepte des triathlons longue distance, a les capacités pour faire de grandes choses dans le monde du cyclisme. « J’ai eu des propositions d’équipe évoluant à l’international. Mais cela voulait dire que je devrais faire plus de courses. Ce n’était pas ma tasse de thé car à côté, je n’aurais pas pu poursuivre ma carrière de triathlète. C’est ce sport qui me vivre aujourd’hui », nous confie-t-elle.

Deligny a décidé de rejoindre les rangs de St-Michel-Auber93 avec en ligne de mire le contre-la-montre des Championnats de France de cyclisme sur route, fin du à Mantes-la-Jolie. La formation francilienne lui a certifié qu’elle pourrait allier les deux disciplines tout au long de la saison. Pour elle, ce sera une grande découverte. « Les courses en ligne restent une découverte pour moi. Je ne suis pas encore à l’aise au sein d’un peloton », lâche-t-elle.

Les résultats de ce début de saison ne plaident pas en sa faveur

En effet, pour le moment, ce n’est pas une franche réussite. « J’ai l’impression de faire la course en parallèle car je panique quand je suis dans le peloton. Je n’arrive pas à m’intégrer au peloton. C’est difficile, j’ai l’impression de courir toute seule.Ce n’est pas très drôle pour moi », avoue-t-elle. Et les résultats de ce début de saison ne plaident pas en sa faveur.

Classée au-delà de la centième place, à l’occasion de l’ouverture de la saison en Coupe de France à Mont Pujols (102e). Ensuite, elle avait fait l’impasse à Izernore. Deligny sera alignée, ce dimanche, sur la Cliassic Vienne Nouvelle-Aquitaine pour continuer à dompter ce nouveau monde. Pour ne pas arranger les choses, Camille Deligny est loin de tout même si elle met toutes les bonnes volontés du monde pour apprendre son métier de coursière professionnelle.

Deligny fera le point à la fin de la saison

« Je veux bien faire trois ou quatre heures de route pour faire une course, mais faudrait-il qu’il y en ait Et quand c’est le cas, ce sont des courses en ligne de première catégorie. Il faut pouvoir accrocher le wagon et moi, je suis souvent à l’arrière du peloton. C’est donc compliqué. Pour l’instant, j’ai quelques difficultés à trouver ma place dans le cyclisme », concède-t-elle.

Elle se laisse encore un peu de temps avant de voir si elle arrête ou non le cyclisme. « Cette année, c’était un essai. Sur la route, je n’avais pas d’objectifs précis car je ne savais pas comment j’allais me comporter au sein des pelotons. Mon vrai métier, c’est celui de triathlète. Le métier de coursière professionnelle ne s’improvise pas », prévient-elle. Peut-être que dimanche en Nouvelle-Aquitaine, Camille Deligny prendra enfin du plaisir sur son vélo.

Légende photo : Camille Deligny espère ne pas rester derrière le peloton, ce dimanche sur la Classic Vienne Nouvelle-Aquitaine(Compte Twitter Deligny)