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Buzzi : « Avoir un maximum de nos filles dans le top 50 »

Interview. Une pour quatre, et quatre pour une ! Alexia Buzzi pourra compter sur ses coéquipières de Courcouronnes pour réaliser un super résultat, ce week-end sur la Classic Vienne Nouvelle-Aquitaine, quatrième manche de la Coupe de France de cyclisme sur route. Une chose pas aisée pour celle qui semble un peu émoussée. Mais elle espère rester dans le peloton jusqu’au bout sur un circuit tout plat qui ne lui plaît guère ! Verdict ce dimanche à Loudun

Alexia, comment vous sentez-vous physiquement ?
Je commence à être fatiguée. Je dois enchaîner entre de grosses semaines de travail et de grosses semaines d’entraînement. En plus, je souffre d’une douleur au niveau du piriforme (muscle profond du fessier). C’est un peu dur sur le vélo ces derniers temps.

Depuis les Championnats de France d’Ile-de-France disputés début juin à Presles-en-Brie, avez-vous eu le temps de récupérer ?
J’ai mis deux jours pour me remettre de mon effort consentis sur les Championnats de France Ile-de-France. Ensuite, j’ai allégé mes semaines d’entraînements. J’ai pris beaucoup de temps pour moi afin de me reposer au maximum.

Votre méforme vous inquiète-elle ?
Non, pas d’inquiétude. Je vais me préparer au mieux jusqu’aux Championnats de France, qui auront lieu à Nantes fin juin, avant de prendre le départ du Tour de France avec les filles de Donnons des Elles au Vélo j-1. Cela va me faire un bon bloc de travail. Ce qui va être difficile à gérer, c’est l’après Tour car je vais m’aligner sur le Tour de Charente-Maritime qui aura lieu début août.

« Rester dans le peloton jusqu’au bout »</em>

Comment appréhendez-vous cette Classic Vienne Nouvelle-Aquitaine ?
Je n’aime pas cette course. C’est un parcours roulant où il faut savoir frotter. C’est vraiment un tracé dont j’ai horreur. Surtout que sur la première partie du circuit, il n’y a aucune bosse pour me permettre de faire la différence sur cette épreuve. Le circuit tout plat me fait un peu peur.

C’est un circuit qui vous convient ?
Pas vraiment ! Je préfère un circuit comme celui proposé à Izernore. Dans l’Ain, j’avais réussi à m’accrocher lorsque la pente s’élevait. Cela prouve que je suis à mon avantage lorsqu’il y a de longues montées.

L’absence de Claire Floret aura-t-elle une importance sur votre résultat du week-end ?
Cela aurait été positif pour nous d’avoir Claire Floret avec nous, ce dimanche, pour disputer cette manche de Coupe de France en Nouvelle-Aquitaine. Elle voulait prendre du temps pour elle. Je comprends son choix. Claire pourra briller sur les prochaines courses en région.

Comment pouvez-vous tirer votre épongle du jeu face aux meilleures équipes évoluant en Prmeière Division ?
Même si on a de nombreuses jeunes et espoirs au sein de notre effectif, on arrive à stabiliser notre quatorzième place en Division Nationale ! On peut toujours faire mieux ! Ce week-end, on espère avoir un maximum de nos filles dans le top 50. On n’est que quatre sur cette épreuve. Ce serait bien pour nous. On va essayer de se serrer les coudes face aux équipes comme la DN Dames Biofrais ou les filles de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope. Notre objectif sera de rester dans le peloton jusqu’au bout…

>« L’idée est vraiment de prendre du plaisir avec mes copines »

Après cette manche de Coupe de France, votre grand rendez-vous reste le Tour de France ?
Ce sera ma quatrième participation. Je souffre de moins en moins sur le vélo. Je ne vais pas dire que c’est facile mais d’année en année, c’est plaisant de pédaler sans trop souffrir comme cela avait été le cas lors de ma première participation à ce projet. L’idée est vraiment de prendre du plaisir avec mes copines.

Finalement, le tracé de la Grande Boucle 2019 devrait davantage vous correspondre ?
Tous les ans, il y a une grosse partie du tracé réservé aux grimpeurs. L’an dernière, on l’a trouvé moins dur que ce que l’on pensait. Cette année, je n’ai pas encore tout regardé en détails mais on aura de nombreuses ascensions à escalader durant trois semaines. Je prends beaucoup de plaisir lorsque les pentes s’élèvent. Je ne suis pas à l’aise dans les descentes. J’ai hâte d’y être et de retrouver des cols mythiques comme celui de l’Izoard. L’une des plus belles ascensions de ma vie. Ce sera quelque chose de magnifique, cet été…