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Clair : « On a notre qualification en poche pour les JO de Rio »

C’était leur ultime chance de qualification pour les Jeux Olympiques de Rio (du 05 au 21 août). Virginie Cueff et Sandie Clair devaient finir devant les Anglaises lors de l’épreuve de vitesse par équipes des Championnats du monde qui se déroulent actuellement à Londres (du 02 au 06 mars). Avec le septième temps des qualifications (33’’258), elles n’ont pas réussi à les devancer puisque les régionales de l’étape terminent à la cinquième place. Rien de grave en soi puisque les Tricolores, avec ce résultat, gardent trois petits points d’avance sur les Anglaises au classement mondial et compostent ainsi leur billet pour le Brésil. Un vrai soulagement pour la licenciée de l’US Créteil qui est satisfaite de sa prestation du jour. Désormais Virginie Cueff et Sandie Clair auront donc cinq mois pour peaufiner les derniers détails afin de décrocher une médaille olympique pour le sprint féminin

Sandie, satisfaite de cette septième place aux Mondiaux de Londres avec Virginie Cueff en vitesse par équipes ?
Notre objectif était de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Rio (du 05 au 21 août). Cet objectif est désormais atteint. Sur ces Mondiaux, on voulait juste terminer devant les Anglaises. Malheureusement, on n’est pas devant elles mais on a notre qualification en poche pour les JO. Mais on n’est pas loin du carré final en terme de chrono. C’est intéressant à cinq mois des Jeux.

C’est un soulagement pour vous d’avoir décroché votre billet pour les Jeux Olympiques.
On savait que notre qualification pour les JO allait se jouer sur ces Championnats du monde à Londres. On n’avait pas le droit à l’erreur. On est donc soulagées d’avoir notre billet pour Rio. C’est une belle après-midi pour nous.

L’attente a dû paraître longue pour savoir si la qualification olympique était en poche ou non ?
Oui un peu car on a couru dans la troisième série. Et les Anglaises (principales rivales des Tricolores pour la qualification olympique, Ndlr) entraient en lice dans la série suivante. On a attendu la fin des qualifications de la vitesse par équipes pour savoir si on était qualifiées pour les JO. Il était hors de question que l’on parte avant. Après les résultats définitifs, on est restées pour encourager les garçons de l’équipe de France de vitesse par équipes.

>« À partir du moment où ce n’est pas interdit pr le règlement, on ne peut pas parler de tricherie »

Selon vous, les Chinoises étaient-elles un cran au-dessus ?
Avec un chrono de 32’’427 en qualifications, les Chinoises avaient un peu plus d’un dixième d’avance sur les Russes. Je pensais que les temps des quatre premières nations seraient bien meilleurs que cela. Mais les chronos sont tout de même bons. Après c’est dommage que les Chinoises perdent cette finale sur une faute de relais car elles ont été devant tout au long de la saison. C’est une équipe très forte.

C’est une surprise de voir les Russes sur la plus haute marche du podium ?
Ce n’est pas une surprise car l’année dernière, les Russes étaient déjà dans le carré final (battues en finale par la Chine aux Mondiaux de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2015, Ndlr). Ce sont également de belles championnes.

Après le faux-départ où la Russe a fait exprès de chuter, peut-on parler de tricherie ?
À partir du moment où cela n’est pas interdit par le règlement, on ne peut pas parler de tricherie. Pourtant, j’avais entendu dire que cela allait changer pour éviter que les filles se blessent en se laissant tomber au départ. Pour ma part, je ne conçois pas les choses de la même manière. Mais, ce n’est que mon avis. Je trouve que c’est prendre beaucoup de risques pout tirn. Après chacun aborde sa compétition comme il le souhaite.

« Maintenant, ce n’est que du bonus pour moi l’épreuve individuelle de vitesse »

D’un point de vue personnel, comment vous sentez-vous ?
Je suis contente car j’ai retrouvé de bonnes sensations sur la piste. Avec un chrono de 19’015, je suis à un dixième de mon record personnel. Je ne pensais pas réaliser un aussi bon temps. C’est une bonne journée pour moi et l’équipe.

Cela vous donne-t-il beaucoup d’espoirs pour l’épreuve individuelle de vitesse ?
Je voulais à tout prix décrocher cette qualification olympique en vitesse par équipes. Maintenant, ce n’est que du bonus pour moi sur l’épreuve individuelle de vitesse.

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Les Russes prennent leur revanche

Polémique. Après la chute simulée de Daria Shmeleva, les Russes ont été sacrées championnes du monde en vitesse par équipes en raison d’une disqualification des Chinoises pour prise de relais illicite. Les Allemandes complètent ce podium.

C’est la finale qui aura fait couler le plus d’encre aux Championnats du monde de cyclisme sur piste. Ce mercredi à Londres, au départ de cette revanche entre les deux meilleures nations du sprint féminin, Daria Shmeleva a joué avec le règlement. La Russe a donc feint une chute afin de pouvoir mieux repartir. En effet, les athlètes ont le droit à un faux départ. Tous les moyens sont donc pour remporter un titre mondial.

Car sur le papier, les Chinoises, sacrées championnes du monde l’an dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines, étaient les plus fortes. Un sentiment partagé par la Française Sandie Clair : « Les Chinoises ont été devant tout au long de la saison. C’est une équipe très forte Et avec un chrono de 32’’427 en qualifications, les Chinoises avaient un peu plus d’un dixième d’avance sur les Russes ».

Malheureusement en finale, Jinjie Gong et Tianshi Zhong ont été déclassées après une prise de relais illicite. Parfois le règlement peut-être bizarre.Le titre revient donc à Daria Shmeleva et Anastasiia Voinova. À cinq mois des Jeux Olympiques de Rio, les Russes tiennent leur revanche. Plus tôt dans la soirée, les Allemandes, Miriam Welte et Kristina Vogel, ont décroché le bronze après leur victoire en petite finale face à l’Australie.

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Wiasak conserve sa couronne mondiale

Poursuite individuelle. Après son titre décroché l’an passé à Saint-Quentin-en-Yvelines, Rebecca Wiasak a conservé sa couronne mondiale sur l’épreuve de la poursuite individuelle. La Polonaise Malgorzata Wojtyra et la Canadienne Annie Foreman-Mackey complètent ce podium. De son côté, la Française Élise Delzenne termine 6e.

La patronne en poursuite individuelle, c’est bien Rebecca Wiasak. Après avoir réalisé le meilleur temps en qualifications, l’Australienne allait remettre en jeu son titre mondial face à la Polonaise Malgorzata Wojtyra. En finale, la native de Geelong n’a pas tremblé, malgré la pression, pour s’adjuger une seconde couronne planétaire de rang.

« J’étais la championne en titre, mais je n’avais pas de pression supplémentaire. Ma préparation avait été bonne et j’étais vraiment confiante », a-t-elle confié sur le site de l’Union cycliste internationale (UCI).

De son côté, la Française Élise Delzenne a pris une belle sixième place mais n’a pas pu se mêler à la bagarre pour se hisser dans le carré final. La Tricolore n’a pas de regrets à avoir car ce mercredi à Londres, Rebecca Wiasak était vraiment intouchable.