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Le titre pour Vogel

Après sa médaille de bronze obtenue la veille en vitesse par équipes avec l’Allemagne, Kristina Vogel retrouve, à Londres, sa couronne mondiale en keirin. L’Allemande devance l’Australienne, Anna Meares et la Britannique Rebecca James. De son côté, la FrançaiseVirginie Cueff a disputé la petite finale et termine 10e.

Kristina Vogel est de retour aux affaires. Après avoir lâché son titre mondial en keirin, l’an dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines, à Anna Meares, l’Allemande l’a récupéré cette année à Londres.
« C’est toujours un grand bonheur de s’imposer ici, un grand merci au public ! On ne s’habitue jamais à la victoire. Sur le podium, j’ai dû lutter pour ne pas pleurer », a-t-elle confié sur le site internet de l’Union cycliste internationale.

Vogel, trop forte
Même si l’émotion l’a rattrapé sur le podium, sur la piste la Germanique n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Comble du hasard, le podium 2016 est identique à celui de 2014 à Cali en Colombie (Vogel devant Meares et James, Ndlr).

De son côté, la Française, Virginie Cueff échoue en demi-finales et termine finalement dixième. « Je suis déçue, lâche-t-elle au micro de France Télévisions. C’était l’un de mes objectifs. J’ai tout tenté et je n’ai aucun regret à avoir. Après, j’ai trop temporisé et j’ai couru à l’envers lors de la petite finale de classement entre la septième et la douzième place. » La coureuse de l’équipe de France doit encore travailler pour battre Kristina Vogel aux Jeux Olympiques de Rio.

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Cela lui trott(er) dans la tête

Pascale Jeuland rêvait tellement de ce titre mondial. Malheureusement la Française termine bien loin de la gagnante, l’Anglaise Laura Trott. Avec cette 15e place, la coureuse de l’équipe cycliste Poitou-Charentes Futuroscope 86 peu nourrir beaucoup de regrets sur cette course.

Il y a un an aux Championnats du monde à Saint-Quentin-en-Yvelines, Pascale Jeuland avait presque la médaille de bronze accrochée au bout du cou avant qu’elle ne soit disqualifiée. Un crève-cœur surtout devant son public. Cette année à Londres, la coureuse de l’équipe Poitou-Charentes Futuroscope 86 avait qu’une seule idée en tête : décrocher le titre mondial. Malheureusement, ce jeudi soir dans la capitale londonienne, rien n’a fonctionné pour Jeuland.

« Je suis très déçue de ma prestation du soir, déplorait-t-elle au micro de France Télévisions. La course ne s’est pas vraiment passée comme je l’espérais. » Même les stratégies qu’elle voulait mettre en place ont échoué. Peut-être que la Française a couru à contre-temps.

Jeuland : « Laura Trott était impressionnante »

Sur l’échappée qui s’est formée devant, aucune des favorites ne réagit. C’est la Française qui prend alors la chasse. Au moment où tout le monde se regroupe, les meilleures s’échappent. Jeuland se retrouve enfermer derrière une concurrente mexicaine et ne peut suivre Laura Trott. « L’Anglaise a été très impressionnante. Elle était bloquée dans le trafic comme moi mais elle a produit un gros effort pour jouer la gagne », constatait Jeuland.

En effet, on aura le droit à un sprint royal entre la Britannique, qui évolue à domicile, et la Néerlandaise, qui est l’une des meilleures sprinteuses sur route. C’est finalement la compagne de Jason Kenny qui décroche le titre mondial à la maison. Pascale Jeuland termine finalement 15e…

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Les Russes prennent leur revanche

Polémique. Après la chute simulée de Daria Shmeleva, les Russes ont été sacrées championnes du monde en vitesse par équipes en raison d’une disqualification des Chinoises pour prise de relais illicite. Les Allemandes complètent ce podium.

C’est la finale qui aura fait couler le plus d’encre aux Championnats du monde de cyclisme sur piste. Ce mercredi à Londres, au départ de cette revanche entre les deux meilleures nations du sprint féminin, Daria Shmeleva a joué avec le règlement. La Russe a donc feint une chute afin de pouvoir mieux repartir. En effet, les athlètes ont le droit à un faux départ. Tous les moyens sont donc pour remporter un titre mondial.

Car sur le papier, les Chinoises, sacrées championnes du monde l’an dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines, étaient les plus fortes. Un sentiment partagé par la Française Sandie Clair : « Les Chinoises ont été devant tout au long de la saison. C’est une équipe très forte Et avec un chrono de 32’’427 en qualifications, les Chinoises avaient un peu plus d’un dixième d’avance sur les Russes ».

Malheureusement en finale, Jinjie Gong et Tianshi Zhong ont été déclassées après une prise de relais illicite. Parfois le règlement peut-être bizarre.Le titre revient donc à Daria Shmeleva et Anastasiia Voinova. À cinq mois des Jeux Olympiques de Rio, les Russes tiennent leur revanche. Plus tôt dans la soirée, les Allemandes, Miriam Welte et Kristina Vogel, ont décroché le bronze après leur victoire en petite finale face à l’Australie.