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La FFC reconnaît avoir commis quelques « maladresses » en lançant « Les Missyclettes »

Polémique. À la suite de vives critiques suscitées sur les réseaux sociaux à l’encontre de la nouvelle campagne de communication « Les Missyclettes », la Fédération française de cyclisme (FFC) a reconnu, ce lundi dans un communiqué publié sur son site officiel, avoir commis « quelques maladresses » concernant le lancement de son plan de féminisation. Tout est donc à refaire pour la FFC afin de continuer à œuvrer pour le développement du cyclisme féminin.

Le mal est déjà fait ! La Fédération française de cyclisme (FFC) ne s’attendait pas à défrayer la chronique après le lancement de son nouveau plan de féminisation « Les Missyclettes ». En raisons de nombreuses critiques suscitées sur les réseaux sociaux, la fédération a reconnu avoir commis « quelques maladresses ».

« La FFC regrette que son dossier de presse présentant « Les Missyclettes » ait pu être interprété sous un angle sexiste. Cela va à l’encontre du message porté par la FFC et de son engagement dans le plan de féminisation », a rappelé la FFC dans un communiqué publié sur son site officiel. En effet, en lançant cette nouvelle campagne de féminisation, l’instance nationale voulait juste partager ses valeurs liées au cyclisme.

Continuer à oeuvrer pour le développement du cyclisme féminin

Malheureusement, c’est tout le contraire qui s’est passé. « Si certaines ont vu dans le contenu du communiqué des maladresses, la FFC le regrette et tient à leur redire la sincérité de son engagement », a-t-elle ajouté. Car elle n’a qu’un seul but : celui de continuer à oeuvrer pour le développement du cyclisme féminin.

« La Fédération continuera à agir avec détermination et conviction pour la féminisation de son sport, à travers la mobilisation d’un public élargi de pratiquantes », conclut-elle. En espérant que cet épisode ne vienne pas balayer tout le travail mis en place par la FFC depuis plus de trois ans…

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Les Russes prennent leur revanche

Polémique. Après la chute simulée de Daria Shmeleva, les Russes ont été sacrées championnes du monde en vitesse par équipes en raison d’une disqualification des Chinoises pour prise de relais illicite. Les Allemandes complètent ce podium.

C’est la finale qui aura fait couler le plus d’encre aux Championnats du monde de cyclisme sur piste. Ce mercredi à Londres, au départ de cette revanche entre les deux meilleures nations du sprint féminin, Daria Shmeleva a joué avec le règlement. La Russe a donc feint une chute afin de pouvoir mieux repartir. En effet, les athlètes ont le droit à un faux départ. Tous les moyens sont donc pour remporter un titre mondial.

Car sur le papier, les Chinoises, sacrées championnes du monde l’an dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines, étaient les plus fortes. Un sentiment partagé par la Française Sandie Clair : « Les Chinoises ont été devant tout au long de la saison. C’est une équipe très forte Et avec un chrono de 32’’427 en qualifications, les Chinoises avaient un peu plus d’un dixième d’avance sur les Russes ».

Malheureusement en finale, Jinjie Gong et Tianshi Zhong ont été déclassées après une prise de relais illicite. Parfois le règlement peut-être bizarre.Le titre revient donc à Daria Shmeleva et Anastasiia Voinova. À cinq mois des Jeux Olympiques de Rio, les Russes tiennent leur revanche. Plus tôt dans la soirée, les Allemandes, Miriam Welte et Kristina Vogel, ont décroché le bronze après leur victoire en petite finale face à l’Australie.