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Rivat : « À la Planche des Belles Filles, je sais à quoi m’attendre »

En 2012, la Planche des Belles Filles avait été le juge de paix de cette septième étape. À cette occasion, Amélie Rivat avait terminé à la vingtième place. Demain pour cette  cinquième étape, les concurrentes de l’édition 2015 auront un copieux programme. Excepté l’arrivée à la Planche des Belles Filles, elles auront auparavant dû franchir le col des Chevrères long de neuf kilomètres. Pour la grimpeuse/puncheuse de la formation Poitou-Charente, cette journée, qui devrait nous donner le nom de la future gagnante de la Route de Franceva être difficile mais elle espère bien pouvoir s’accrocher le plus longtemps avec les meilleures du peloton. 

Comment appréhendez-vous cette montée finale à la Planche des Belles Filles ?
En 2012 lorsque la Route de France avait emprunté la montée vers la Planches des Belles Filles, j’y étais. Je connais donc cette ascension finale. À la Planche des Belles Filles, je sais à quoi m’attendre. C’est donc bien de l’avoir déjà au moins escaladé une fois dans sa vie.

Mais comment est l’état de forme avant de s’attaquer à cette ascension finale ?
On parle souvent de cette rampe finale mais avant il y aura eu d’autres difficultés à enchainer dans la journée. Je me souviens de la dernière fois, je m’attendais à une ascension finale mais je m’étais rendue compte que c’était difficile b in avant. Après, on verra si j’ai de bonnes sensations pour suivre les meilleures.

La chaleur, qui était omniprésente durant cette semaine, pourrait être un facteur déterminant lors de cette arrivée dans les Vosges ?
C’est vrai que la chaleur a épuisé les organismes sur une course à étapes. Surtout que mercredi, il a fait très chaud. Ces températures élevées compliquent un peu notre récupération.

Avec la troisième place de Roxane Fournier, sa coéquipière au sein de l’équipe Poitou-Charente, à Chateau Renaud, cela redonne de l’énergie à l’approche de l’étape compliqué de demain ?
Aujourd’hui, c’était une étape pour les pures sprinteuses. On savait que cela allait arriver au sprint. On a alors tout mis en oeuvre afin que Roxane Fournier réalise une belle performance à Château Renaud. Elle réalise une troisième place, c’est super pour notre équipe.

Pensez-vous pouvoir suivre les meilleures ?
On sait que le classement général va se jouer demain. Tout d’abord dans le premier col avant l’arrivée à la Planche des Belles Filles. Je vais tout faire pour m’accrocher le plus longtemps avec les meilleures. Après, on verra ce que cela donne.

Avec cette arrivée dans les Vosges, cela prouve que les filles peuvent faire aussi bien que les garçons…
Évoluer sur le même terrain que les garçons peut donner un coup de pouce au cyclisme féminin. C’est une bonne chose d’avoir de telles arrivées pour notre sport. Petit à petit, les médias s’intéressent à nous mais il existe encore un énorme fossé entre nous et le cyclisme masculin. Mais cette arrivée à la Planche des Belles Filles, on peut voir quelques toutes petites améliorations dans le traitement médiatique de notre sport mais on est encore bien loin du compte.