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Cordon-Ragot : « Je suis motivée pour défendre mon titre »

Interview.Après avoir remporté le titre de championne de France du contre-la-montre, l’an dernier à Chantonnay en Vendée, Audrey Cordon-Ragot sera, ce jeudi à Vesoul, pour conserver s couronne nationale sur l’épreuve chronométrée. Bien évidemment, la coureuse de Wiggle-High 5 a déjà les Jeux Olympiques de Rio (5 au 21 août) en ligne de mire et rêve d’une médaille sur le contre-la-montre olympique.

Audrey, avec le titre remporté l’an dernier sur le contre-la-montre, l’aborde-t-on différemment cette année ?
Non j’ai toujours la pression, et c’est moi qui me la met toute seule. Je n’aime pas perdre et j’aime faire les choses bien.

L’objectif est de défendre votre couronne nationale sur ce contre-la-montre ?
Évidemment ! Sinon pourquoi venir ici aux Championnats de France à Vesoul ?
Je suis très motivée pour défendre mon titre et j’espère pouvoir le faire. 

Aude Biannic reste-t-elle votre principale rivale sur ce circuit ?
 Je pense que nous sommes plusieurs à pouvoir prétendre au titre, Aude en fait partie évidemment mais je pense aussi à Elise Delzenne et EdWige Pitel.

Sur quoi va se jouer ce contre-la-montre ?
 Ça va se jouer sur une bonne gestion de la première partie. Ça part très fort et si on s’énerve un peu trop, on risque de le payer sur la partie suivante.

Même si vous êtes à Vesoul, le contre-la-montre de Rio est-il dans un coin de votre tête ? 
C’est un excellent test avant Rio qui va me permettre par la suite de faire les petits réglages finaux. Je suis focalisée sur les jeux Olympiques depuis quatre ans et cela n’est pas seulement que dans un coin de ma tête mais dans toute ma tête.

Et le fait de décrocher une médaille à Rio pourrait-il vous mettre davantage dans la lumière pour vous et votre sport ?
 Je pense qu’il est clair que tout athlète médaillé à Rio. Après, si on l’obtient, c’est sûr que l’on change de statut. Après, Je ne cours pas après la gloire mais plutôt après la reconnaissance de mon sport.

Légende : Audrey Cordon-Ragot (au centre de la photo) veut conserver son titre national sur le contre-la-montre à
vESOUL (Icon Sport)
 
 

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Cordon-Ragot : « La forme n’est pas franchement-là »

De retour après une fracture de la clavicule survenue le 06 juillet dernier sur la première étape du Tour d’Italie, Audrey Cordon-Ragot espère retrouver une forme olympique au cours de cette semaine de compétition sur le territoire national. Et cela commence dès ce dimanche sur le prologue de la Route de France autour du lac d’Enghien-les-Bains pour savoir où en elle était physiquement. Bien évidemment, elle est ravie d’arborer son maillot bleu-blanc-rouge de contre-la-Montre avant de se mettre au service de Giorgia Bronzino ou d’Hélice Longo-Borghini afin de jouer sur tous les tableaux avec en point de mire l’arrivée, samedi, à la Planche des Belles Filles. Wiggle-Honda a donc toutes les cartes en main pour briller sur cette édition 2015.

Tout d’abord, pouvez-vous nous rassurer sur votre état de forme avant le départ de cette 9e édition de la Route de France à Enghien-les-Bains ?
Je peux vous rassurer sur le fait que ma clavicule va mieux. C’est une très bonne chose. Je l’ai testée la semaine dernière lors d’un stage en Hollande. Maintenant, la forme n’est pas franchement-là car j’ai coupé plusieurs semaines en raison de cette blessure. Cette semaine sur la Route de France, j’espère la retrouver.

Allez-vous pouvoir tenir le coup physiquement cette semaine ?
J’en ai aucune idée. Mais j’ai retrouvé de bonnes sensations l ors de cette semaine d’entraînement avec mes coéquipières en Hollande. Après si je dois être lâchée dans quelques étapes, il faudra ravaler sa fierté et se dire que cela servira pour la suite de la saison.

Avec ce prologue demain à Enghien-les-Bains, l’objectif, c’est de prendre le maillot de leader de cette Route de France 2015 ?
Absolument pas. Il m’aurait fallu bien plus d’entraînement pour prétendre à remporter ce prologue de trois kilomètres autour du lac d’Enghien-les-Bains dans le Val d’Oise. Il y a des filles qui sont bien plus fortes que moi sur cet exercice comme par exemple Amy Pieters, lauréate à plusieurs reprises sur la Route de France. Elles auront donc plus de chance que moi de prendre les commandes du général dès dimanche soir.

Championne de France du contre-la-montre, ce sera pour vous, l’occasion d’arborer ce beau maillot bleu-blanc-rouge sur les routes de France…
J’ai eu très peu l’occasion de le porter depuis ma victoire à Chantonnay en juin dernier. J’ai pu l’arborer sur le prologue du Giro mais après je n’ai plus eu l’occasion de montrer ce maillot en raison de ma chute au Tour d’Italie. C’est toujours un honneur de porter ce maillot bleu-blanc-rouge mais j’aurais aimé avoir de meilleures jambes. Ce sera tout de même un honneur de le porter.

Comment appréhendez-vous l’arrivée, samedi, à la Planche des Belles Filles ?
Cela montre la reconnaissance des organisateurs à nous faire évoluer sur le même terrain que les hommes. L’arrivée à la Planche des Belles Filles sera l’une des plus belles de ma carrière. C’est un honneur d’arriver en haut après, je’espère ne pas être trop loin de la gagnante. Finalement, toutes les filles seront impatientes d’en découdre dans cette montée.

Pourtant, vous arrivez avec une grosse équipe sur cette épreuve, quelles sont les objectifs de votre formation ?
On visera un maximum de victoires d’étapes sur cette épreuve. Bien évidemment, on jouera également le général avec Élisa Longo-Borghini qui est très en forme. Elle l’a prouvée sur le Tour d’Italie. On aura donc plusieurs cartes à jouer durant cette semaine au sein de notre équipe. Ce sera donc intéressant de voir ce que l’on est capables de faire sur une telle épreuve.