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Grande première pour Bujak à Plouay

World Tour.Récente troisième de la Route de France, Eugénia Bujak a accroché une belle victoire à son tableau de chasse. La Polonaise a remporté, ce samedi, le GP de Plouay, 16e manche du World Tour féminin, au sprint. La coureuse de l’équipe BTC Lbujana devance l’Italienne, Elena Cecchini, et la Canadienne Joelle Numainville. Elise Delzenne, qui arrive dans le peloton à plus de six minutes de la gagnante du jour, termine 27e et première Française en Bretagne.

Personne n’aurait parié sur Eugénia Bujak à Plouay. Pourtant, la Polonaise a déjoué tous les pronostics en s’imposant au sprint devant Elena Cecchini et Joëlle Numainville. Récente troisième de la Route de France, la coureuse de la formation BTC City Ljubjana n’en revenait toujours. À 27 ans, elle décroche une première victoire au GP de Plouay mais surtout débloque son compteur sur le World Tour féminin.
« C’est la plus belle victoire de ma carrière mais je n’arrive toujours pas à croire que je l’ai fait, expliquait Bujak au micro de France Télévisions. J’ai profité du travail de Marianne Vos pour revenir sur le groupe devant et ensuite j’ai pu m’imposer au sprint. C’tait vraiment une course très difficile aujourd’hui mais j’avais de bonnes sensations. »
À quarante kilomètres de l’arrivée, Elizabeth Armitstead a dynamité le peloton

Alors qu’elle a remporté deux étapes au sprint sur l’édition 2016 de la Route de France, Eugénia Bujak a réussi à rester avec les meilleures. Ce n’était pas une mince à faire puisque la côte de Timarec aurait dû laisser sur place les pures sprinteuses. Mais la Polonaise a fait plus que résister aux différentes attaques en tête de la course.

À quarante kilomètres de l’arrivée, les grandes manœuvres ont lieu. LZlizabeth Armitstead a dynamité la course.
Seulement une vingtaine de filles ont pu suivre le rythme inffernal emmené par la championne du monde en titre. Et dans cette affaire, Élise Delzenne, qui termine 27e et première Française, et ses partenaires de la formation Lotto se faisaient piéger par la tactique mise en place par l’équipe Boels-Dolmans.

Marianne Vos avait de bonnes sensations

Devant, cela ne rigolait plus. À tour de rôle certaines filles tentaient de prendre la poudre d’escampette. À chaque fois, elles n’avaient qu’une vingtaine de secondes sur le peloton. Et derrière, la Polonaise Katarzyna Niewiadoma était intenable et répondait à toutes les attaques. Mais, c’est sz coéqui^pière Marianne Vos qui ramenait les filles sur le groupe de tête car devant cela se regardait. On voyait tous une troisième victoire de la Néerlandaise à Plouay car elle avait retrouver de bonnes jambes.

Ce n’était sans compter sur la pointe de vitesse de la Polonaise. Sans poisson pilote, elle envoyait les Watts comme on dit dans le milieu du cyclisme pour sprinter. Même l’Italienne Elena Cecchini ne pouvait rien faire contre la puissance de Bujak. « C’était un sprint très serré mais j’ai essayé de me battre malgré que c’était une course de fin de saison à Plouay. J’étais sans doute un peu fatiguée après les Jeux Olympiques », a réagi Cecchini.

Malgré sa deuxième place sur la ligne d’arrivée, la Transalpine arborait tout de même un large sourire. « Je suis heureuse d’être ici car c’est une course spéciale pour moi. C’est super de voir autant de gens sur le bord de la route. Pour le moment, je ne voyais cela que sur les épreuves flandriennes. Mais c’est une bonne chose pour notre sport que la course de Plouay se coure en même temps que celle des hommes », a-t-elle précisé. Même si le classement est déjà plié, c’est sans doute le cyclisme féminin qui en sortira victorieux au terme de cette première saison du Women’s World Tour.

Légende Photo : Eugénia Bujak (à l’extrême gauche de la photo) s’impose au sprint au GP Plouay (Crédit photo : Compte Twitter UCI)