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Pauline Allin rêve de succès sur le Tour de Charente-Maritime

Portrait. Troisième en 2017, deuxième en 2018, Pauline Allin espère lever les bras, ce week-end sur le Tour de Charente-Maritime, avant-dernière manche de la Coupe de France. Malgré un état de fatigue avancé et des résultats en demi-teinte, la Charentaise, âgée de 24 ans, sera motivée comme jamais pur briller sur ses terres. L’occasion sera trop belle pour ne pas la laisser passer…

C’est un peu la soupe à la grimace pour Pauline Allin ! La jeune femme de la Charente-Maritime Women Cycling ne comprend pas trop ce qui lui arrive. Auteure d’une saison 2018 de belle facture, la Charentaise espérait confirmer en 2019. Pour le moment, les résultats ne sont pas au rendez-vous ! Preuve en est puisqu’elle est passé à côté de la plaque sur la Kreiz Breizh Élites. Peut-on parler d’une sorte de lassitude pour Pauline Allin ?

« Je vous rassure, . il n’y a pas de lassitude. Cependant, je n’ai pas d’explication ! Il y a plusieurs facteurs à ma méforme du moment. Tout d’abord, je travaille à temps plein, car j’entraîne la DN2 du Team U Cube 17, et j’ai moins de temps pour récupérer. Ensuite, je suis malade depuis quelques jours et je n’arrive pas à me débarrasser de cette sinusite. Enfin, l’équipe évolue à l’échelon supérieur et il faut s’accrocher pour finir les courses. Cette année, c’est un peu compliqué pour moi », nous confie Pauline Allin.

Une période pas facile à gérer pour celle qui n’aime pas subir la course. Toujours à l’attaque, Pauline avait pourtant réalisé de bons résultats aux Championnats de France de cyclisme sur route à la Haye-Fouassière, près de Nantes. Fin juin, en Loire-Atlantique, elle avait terminé 16e sur le contre-la-montre et 21e sur la course en ligne. Depuis, ce n’est plus la même histoire.

Pauline Allin a réalisé de bons Championnats de France à la Haye-Fouassière, près de Nantes (Crédit photo : Facebook Pauline Allin)

Mais le Tour de Charente-Maritime pourrait bien lui redonner le sourire. « Troisième en 2017, deuxième en 2018, j’aimerais bien lever les bras sur le Tour de Charente-Maritime. C’est une course qui me tient à cœur, avance-t-elle. Bien évidemment, il y aura beaucoup d’attentes autour de nous car le nom de la course porte le même nom que celui de notre équipe. On va donner le meilleur de nous-même pour réaliser le meilleur résultat possible sur cette épreuve. »

Cette course aura une saveur particulière pour celle qui pratique le vélo depuis l’âge de 15 ans. « Originaire de la Charente-Maritime, je suis issue d’une famille de cycliste. Mon père pratiquait le cyclisme. Mon frère s’y est mis également. Pour ma part, j’ai pratiqué de nombreux sports avant d’en venir au cyclisme. J’en faisais juste pour le plaisir. Ensuite, j’allais sur le Tour de France avec mes parents et grands-parents. Finalement, j’ai décidé de me lancer dans le cyclisme », raconte-t-elle.

Une progression fulgurante pour Pauline Allin

Depuis, elle a franchi différents paliers. Après ses années à la DN17 Nouvelle-Aquitaine, ainsi qu’au sein de l’équipe Macogep (UCI), la Charentaise a progressé plus vite que les autres. « Lorsque vous appartenez à une équipe qui évolue à l’international, vots rélisez des progrès phénoménaux. On apprend beaucoup. C’est différent des courses françaises. En Coupe de France, cela se regarde alors que sur les épreuves internationales, on roule à bloc du premier au dernier kilomètre. C’est donc difficile de progresser si on reste seulement en France. C’est bien dommage », prévient-elle.

En effet, les filles n’ont que six courses sur la scène nationale pour s’exprimer. Bien maigre pour montrer toute l’étendue de leurs talents. Mais Pauline Allin a réussi à le faire. Aujourd’hui, la Charentaise fait partie des meilleures cyclistes tricolores. Et pourquoi pas le prouver dès ce week-end sur le Tour de Charente-Maritime, théâtre de l’avant-dernière manche de la Coupe de France de cyclisme sur route.

La Sélection de la Charente-Maritime Women Cycling :

Pauline Allin
India Grangier
Anaïs Morichon
Iris Sachet
Balladyne Tritsch

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Cyclisme pour Tous

La FFC reconnaît avoir commis quelques « maladresses » en lançant « Les Missyclettes »

Polémique. À la suite de vives critiques suscitées sur les réseaux sociaux à l’encontre de la nouvelle campagne de communication « Les Missyclettes », la Fédération française de cyclisme (FFC) a reconnu, ce lundi dans un communiqué publié sur son site officiel, avoir commis « quelques maladresses » concernant le lancement de son plan de féminisation. Tout est donc à refaire pour la FFC afin de continuer à œuvrer pour le développement du cyclisme féminin.

Le mal est déjà fait ! La Fédération française de cyclisme (FFC) ne s’attendait pas à défrayer la chronique après le lancement de son nouveau plan de féminisation « Les Missyclettes ». En raisons de nombreuses critiques suscitées sur les réseaux sociaux, la fédération a reconnu avoir commis « quelques maladresses ».

« La FFC regrette que son dossier de presse présentant « Les Missyclettes » ait pu être interprété sous un angle sexiste. Cela va à l’encontre du message porté par la FFC et de son engagement dans le plan de féminisation », a rappelé la FFC dans un communiqué publié sur son site officiel. En effet, en lançant cette nouvelle campagne de féminisation, l’instance nationale voulait juste partager ses valeurs liées au cyclisme.

Continuer à oeuvrer pour le développement du cyclisme féminin

Malheureusement, c’est tout le contraire qui s’est passé. « Si certaines ont vu dans le contenu du communiqué des maladresses, la FFC le regrette et tient à leur redire la sincérité de son engagement », a-t-elle ajouté. Car elle n’a qu’un seul but : celui de continuer à oeuvrer pour le développement du cyclisme féminin.

« La Fédération continuera à agir avec détermination et conviction pour la féminisation de son sport, à travers la mobilisation d’un public élargi de pratiquantes », conclut-elle. En espérant que cet épisode ne vienne pas balayer tout le travail mis en place par la FFC depuis plus de trois ans…

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Piste

Laurie Berthon met un terme à sa carrière

Annonce. C’est une bombe que vient de lâcher Laurie Berthon. Ce mardi sur sa page Facebook, la Lyonnaise, âgée bientôt de 28 ans, a décidé de mettre un terme à sa carrière sportive. Une décision qu’elle ne regrette absolument pas !