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Nouveau podium pour Marie Patouillet

On ne l’arrête plus ! Deux jours après avoir obtenu l’argent sur l’épreuve du 500 mètres départ arrêté, Milton, Marie Patouillet a décroché une nouvelle médaille, ce samedi à Milton, au Canada. La licenciée de l’US Créteil est devenue vice-championne du monde de l’omnium. Le titre mondial est revenue à la Britannique Sarah Storey. La Néerlandaise Caroline Groot, sacrée sur le 500m, complète ce podium.

Marie Patouillet termine ses Championnats du monde comme elle les avait commencées ! Médaillée d’argent sur le 500 mètres départ arrêté, deux jours plus tôt, la licenciée de l’US Créteil est montée à nouveau sur un podium mondial. Ce samedi à Milton, la Tricolore est devenue vice-championne du monde de l’omnium. Une breloque qu’elle a été cherchée au terme de ces quatre épreuves.

Marie s’est alors appuyée sur ses armes pour rivaliser avec les meilleures. Deuxième sur le 500m et sur le 200m lancé, la Tricolore était en bonne posture pour décrocher un nouveau podium. Tout restait ouvert avant le scratch, la dernière épreuve de cet omnium. Marie terminera finalement troisième. Un résultat qui lui permet de devancer la Néerlandaise Caroline Groot de deux petits points. Pour le titre, la marche était un peu haute puisque la licenciée de l’US Créteil échoue à dix points de la Britannique Sarah Storey.

 

Marie Patouillet rentrera en France avec les valises un peu plus chargées qu’à l’aller. Mais surtout, elle repartira de ces Championnats du monde canadiens avec b des certitudes et beaucoup d’espoirs pour l’avenir. Un avenir qui pourrait s’écrire en lettres d’or pour Marie Patouillet dans un peu plus de six mois aux Jeux Paralympiques de Tokyo2020. D »ici là, il y aura encore un peu de temps pour améliorer ses chronos et enfin devenir la reine du sprint mondial en C5. C’est tout le mal que l’on lui souhaite…

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L’argent fait le bonheur de Marie Patouillet.

Ce jeudi soir à Milton, Marie Patouillet décroche la médaille d’argent sur le 500 mètres départ arrêté des Championnats du monde de cyclisme sur piste handisport au Canada. C’est une entrée en matière plus que réussie pour la licenciée de l’US Créteil ! C’est une première breloque pourrait en appeler sans doute d’autres sur ces Mondiaux…

« Le temps réalisé à Saint-Quentin-en-Yvelines va sans doute me permettre de changer la couleur de la médaille </em>», nous annonce!ait-elle, en août dernier à l’occasion des Championnats de France piste valides. La prédiction s’est réalisée. Ce jeudi à Milton, la licenciée de l’US Créteil a démarré ces Championnats du monde de paracyclisme sur piste en fanfare.

Médaillée de bronze l’an dernier à Apeldoorn aux Pays-Bas, Patouillet, née avec une malformation au niveau du pied gauche et qui manque de force pour pédaler de ce côte de son corps, a décroché l’argent sur l’épreuve du 500 mètres départ arrêté. Avec un temps canon de 37 »547, la Tricolore, âgée de 31 ans, n’a été devancée seulement par la Néerlandaises Caroline Groot (1ère en 36 » 159). De son côté, la Britannique Sarah Storey complète ce podium (3e en 38 »210).

Le Classement

Avec cette breloque, Marie débloque déjà le compteur pour le clan tricolore. Autre féminine en lice également sur cette épreuve, mais dans la catégorie C4, Katell Alencon termine loin du podium en décrochement seulement une neuvième place sur le 500 mètres départ arrêté. Maintenant Marie Patouillet, engagée en C5, tentera dun nouveau podium sur l’omnium, en fin de semaine au Canada.

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Le Para-cyclisme, le nouveau challenge de Bérengère Charbonneau

Après avoir connu des émotions riches et variées en solo, Bérengère Charbonneau a rejoint depuis quelques semaines l’Association sports et loisirs pour aveugles et amblyopes (ASLAA), basée dans le 14e arrondissement de Paris. Ce samedi, la native de Vendée disputera son premier Trophée Handisport à Montlouis-sur-Loire. Elle pilotera Laetitia Bernard (non-voyante) sur cette épreuve. À cette occasion, l’ASLAA alignera trois tandems 100% féminin. Pour Bérengère et Laetitia, Montlouis-sur-Loire pourrait être le point de départ d’une belle histoire pour les deux coursières, ainsi que pour le développement du cyclisme féminin handisport.

Ce samedi 19 octobre, à partir de 14 heures, Bérengère Charbonneau, âgée de 28 ans, va prendre part à son premier Trophée handisport de Montlouis-sur-Loire (37). La jeune femme, native de Vendée, qui pilotera Laetitia Bernard, s’attend à vivre quelque chose de grand pour ses premiers pas en tandem sur cette épreuve, située non loin de Tours (Indre-et-Loire).

« Ce sera un grand moment sportif et de partage. D’autant plus que ce sera ma première course avec Leticia Bernard, et que cette course va définir, en partie, nos objectifs futurs », nous confie Bérengère Charbonneau.

À la découverte du Para-cyclisme

C’est peut-être le début d’une belle histoire entre les deux jeunes coursières. Mais il ne faut pas brûler les étapes. Tout d’abord, Bérengère devra faire ses armes dans le milieu handisport. C’est-à-dire : avoir de bonnes jambes, de trouver le bon braquet mais surtout rouler le plus souvent possible avec sa coéquipière Laetitia. Mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir puisque Bérengère s’adapte très vite !!!

« Cela fait plusieurs années que mon père (Xavier Charbonneau) était guide pour une personne non-voyante avec laquelle il a pu entre-autre réaliser le marathon de Paris. De cette rencontre est née une amitié. Par conséquent, la découverte du milieu handisport n’est pas inconnue pour moi, explique-t-elle. N’ayant pas le niveau pour guider en course à pied, je trouve que le vélo est un bon compromis. »

Bérengère a le vélo dans la peau

Bérengère, qui est militaire de carrière, a le vélo dans la peau. « Je pratique le vélo depuis l’âge de six ans. J’ai débuté par l’école de cyclisme mais je me suis rapidement tournée vers le VT. J’ai néanmoins fait de la compétition en VTT, route, piste et cyclo-cross. Licenciée dans différents clubs comme Luçon, le POC, Saumur, j’ai eu la chance d’intégrer pendant deux ans, le Team VTT National CIBF-KEOPS. Cela ma permit de participer à toutes les Coupes de France VTT et au ROC d’AZUR », raconte-t-elle.

Force est de constater que son entourage a toujours été à ses côtés dans la pratique du cyclisme. « Mon père m’a transmis sa passion du vélo. Cela m’a permis de pratiquer des disciplines variées, et de voir du paysage », avance-t-elle. Aujourd’hui, Bérangère arrive à concilier sa vie professionnelle et sa vie de sportive de haut niveau.

Le Trophée handisport comme rampe de lancement pour nous

« J’ai toujours pratiqué le vélo et la course à pied. J’avais entre cinq et huit entrainements par semaine. Mon travail me permet d’avoir des créneaux de sport sur mon temps de travail. Ce qui facilite très largement l’organisation de la semaine. En fonction de mes objectifs, j’accentue le choix de l’entrainement tout au long de l’année mais j’essaye de rester compétitive dans ces deux disciplines », avoue-t-elle. Par chance, elles ne seront pas toutes seules sur ce Trophée handisport puisque deux autres équipages féminins seront de la partie en Indre-et-Loire.

L’occasion est toute trouvée pour développer un cyclisme féminin encore trop méconnu du grand public. « Il manque cruellement de popularité et de reconnaissance. Il y a que très peu d’équipes et de coureuses professionnelles. Le manque de médiatisation du sport féminin ne joue pas en sa faveur néanmoins on peut souligner les excellents résultats de Pauline Ferrand-Prévot qui permet de tirer notre discipline vers le haut », constate-t-elle.

Certes, il y a encore du travail concernant le développement du cyclisme féminin. Mais ce samedi, l’Association sports et loisirs pour aveugles et amblyopes (ASLAA) alignera trois tandems 100% féminin. Une grande prmeière pour le milieu du para-cyclisme. Parmi elles, Bérengère et Laetitia pourraient tirer leurs épingles du jeu sur ce circuit de 2,7 kilomètres à parcourir à douze reprises. Un bon moyen pour les deux jeunes femmes de se tester et de voir où elles en sont physiquement. Car le Trophée handisport pourrait bien leur servir de rampe de lancement, à l’aube d’une saison 2020 déterminante pour Bérengère et Laetitia. Verdict ce samedi à Montlouis-sur-Loire….