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Gérardin : « C’est dommage de ne pas avoir Pauline Ferrand-Prévot au départ de cette Route de France »

À 48h du départ de la 9e édition de la Route de France, Hervé Gérardin, le directeur général de cette épreuve, a connu d’immenses difficultés pour mettre en place ce parcours 2015. Cette année, il s’est heurté aux réticences des collectivités locales à l’idée d’accueillir une étape de la Route de France internationale. Il a eu du courage de maintenir cette course. Mais bien évidemment, il aurait aimé voir la championne du monde en titre, Pauline Ferrand-Prévot, arborait son beau maillot arc-en-ciel sur les routes de France. Malheureusement, elle est en pleine préparation pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016. Malgré cette absence de marque, la Route de France devrait rencontrer un vif succès.

C’est une déception pour vous ne pas voir Pauline Ferrand-Prévot au départ de cette Route de France ?
Lorsque je vois que Pauline Ferrand-Prévot, championne du monde et championne de France sur route, ne sera pas au départ, je suis un peu déçu. Après elle est venue courir sur les Championnats de France à Chantonnay en juin dernier et sur la Course by le Tour de France qui a eu lieu sur les Champs-Élysées, le 26 juillet et sera présente à Plouay. Excepté ces épreuves, on n’a pas beaucoup vu Pauline sur le territoire national.

Peut-être que le calendrier ne plaide pas en votre faveur ?
C’est vrai que notre course tombe au même moment que l’épreuve VTT cross-country aux États-Unis. Elle a donc un oeil sur Rio. C’est pour cette raison qu’elle prépare l’épreuve olympique de VTT cross-country. C’est dommage de ne pas avoir Pauline Ferrand-Prévot au départ de cette Route de France.

Malgré cette absence de marque, le spectacle sera-t-il au rendez-vous ?
Il va y avoir une belle bagarre sur cette édition 2015. Tous les ans, de nouvelles filles émergent au sein de ce peloton. Le spectacle devrait être au rendez-vous.

« Le spectacle sera au rendez-vous »
Justement, comment abordez-vous cette Route de France 2015 ?
Personnellement, je suis serein. Les conditions météorologiques seront au rendez-vous et les 12 équipes ont confirmé leur présence sur cette course, ce qui représente 96 athlètes et 28 nations différentes. Je suis donc très confiant pour cette nouvelle édition.

Le parcours 201`5 a-t-il été compliqué à mettre en place ?
Extrêmement difficile car les élections départementales de mars dernier ont considérablement ralenti  la mise en place de cette épreuve. Il a fallu attendre quasiment fin avril  pour maintenir cette course. J’ai alors décidé de le faire mais les dernières semaines ont été très compliqué car car une semaine de course représente plus de dix mois de travail. Il a fallu beaucoup d’énergie et de gens autour de moi pour organiser une telle compétition. On a hâtée que cela démarre.

Avec l’arrivée à la Planche des Belles Filles, vous avez mis en place un beau parcours…
Tous les ans, on met  en place de belles étapes. Et tout particulièrement cette année, puisque les cyclistes féminines arriveront au sommet de la Planche des Belles Filles comme cela avait été le cas pour les hommes sur le Tour de France 2012. C’est une vrai satisfaction pour nous.

« Une course d’une semaine reste la meilleure so lutin pour les filles »

Comment voyez-vous l’évolution du cyclisme féminin ?
Cela fait dix ans que je me bats pour elles. Après si une équipe masculine française mette en place une section féminine, cela permettrait au cyclisme féminin de progresser, d’évoluer et de se professionnaliser. Après, il faudrait que les meilleures françaises puissent venir courir sur cette Route de France.

Comment faire pour que les meilleures mondiales soient au rendez-vous ?
Pour y arriver, il faut que l’Union cycliste internationale (UCI) oblige les meilleures nations à s’inscrire sur les courses 2.1 comme elle le fait sur le Tour de France. La réglementation doit évoluer si on veut faire progresser le cyclisme féminin

Dans l’avenir, avez-vous envie de prolonger la durée de cette Route de France ?
Lorsque j’ai lancé cette épreuve, je voulais qu’elle dure douze jours. Aujourd’hui, je suis à neuf jours mais cette année, je suis descendu à sept jours en raison des élections départementale de mars. Mon objectif était de monter à dix ou douze jours. Après, il faut faire attention car il y a des différences physiques dans le cyclisme féminin. Je pourrais aller dans les Pyrénées ou dans les Alpes mais je perdrais une grosse partie du peloton. Je pense qu’une semaine de course reste la meilleure solution pour les filles.

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Villumsen remporte la Route de France

Linda-Mélanie Villumsen s’impose en solitaire, ce samedi, au terme de la dernière étape entre Cusset et Chauffailles en Saône-et-Loire. La Néo-Zélandaise remporte par la même occasion la septième édition de la Route de France devant la Suèdoise Emma Johansson (2e) et l’Américaine Evelyn Stevens (3e). De son côté, Pauline Ferrand-Prevost s’adjuge le classement de la meilleure jeune.

Une coureuse de la formation de Wiggle-Honda peut en cacher une autre. Après les six victoires de rang, c’est au tour de Linda-Mélanie Villumsen de s’illustrer sur la dernière étape entre Cusset dans l’Allier et Chauffailles en Saône-et-Loire. La Néo-Zélandaise s’est imposée en solitaire avec plus de cinq minutes d’avance sur ses principales adversaires. Avec ce succès, la cycliste de l’équipe britannique remporte la septième édition de la Route de France devant la Suèdoise Emma Johansson, qui était en tête du classement général jusqu’à ce matin, et l’Américaine Evelyn Stevens, vainqueur en 2012.

L’Etape d’aujourd’hui paraissait comme la plus difficile de toutes. Après six arrivées au sprint sur des tracés plutôt plats, cette dernière allait sans doute faire des dégâts au classement général. Avec notamment l’ascension du Col de Dun et des Echarmeaux, les cyclistes pourront enfin en découdre sur des terrains plus à l’avantage des grimpeuses. C’est chose faite puisqu’Evelyn Steven lance les hostilités dans la première difficulté de la journée avant que Linda-Mélanie Villumsen la rejoigne et prenne la poudre d’escampette dans la descente du Col de Dun.

Avec douze secondes d’avance, la Néo-Zélandaise continue d’accroître son écart. La coureuse de la formation Wiggle-Honda compte désormais plus de quatre minutes à quelques kilomètres de l’arrivée. La victoire ne peut plus lui échapper. Le premier groupe arrive avec plus de cinq minutes de retard et Pauline Prevost règle le sprint du peloton à Chauffailles. Par la même occasion, la Française de la formation néerlandaise Rabobank remporte le classement de la meilleure jeune de cette 7e édition de la Route de France. L’année prochaine, la Tricolore pourra peut-être viser plus haut…

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Bronzini, six à la suite

Et de six pour Giorgia Bronzini ! L’Italienne s’est encore imposée au sprint, ce vendredi, lors de l’avant-dernière étape entre Pougues-les-Eaux et Vichy dans l’Allier. Emma Johansson est solidement accrochée à son maillot Orange de leader du classement général.

Giorgia Bronzini est vraiment la reine du sprint. Après ses cinq victoires de rang, la Transalpine a récidivé, ce vendredi, en remportant la sixième étape entre Pougues-les-Eaux et Vichy. L’Italienne a réalisé la passe de six dans l’Allier. Elle sera plus que jamais favorite ce samedi lors de la dernière étape de cette 7e édition de la Route de France. En cas d’une nouvelle victoire à Chauffailles en Saône-et-Loire, la cycliste de la formation Wiggle-Honda pourrait rentrer dans l’histoire en réalisant le grand chelem avec sept succès en sept étapes courues.

L’Italienne n’a pas eu besoin de s’employer toute la journée puisqu’elle est restée au chaud dans le peloton. Après un départ très prudent de la part des 83 concurrentes restantes, il a fallu attendre quelques kilomètres avant de voir la première attaque. Une quinzaine de cyclistes tentent de partir mais le groupe de tête ne leur laisse beaucoup d’avance. Cette échappée rentre dans le rang avant que d’autres essaient de fausser compagnie au peloton.

C’est la formation Rabobank qui compte plus d’une minute d’avance. Dans cette physionomie de course, le peloton réagit vivement et l’écart fond comme neige au soleil. Les leaders des différentes équipes ne veulent pas laisser filer cette formation car elle est dangereuse au classement général. Tout rentre dans l’ordre à 20 kilomètres du terme de cette sixième étape. Comme tout au long de cette semaine, les meilleures sprinteuses vont pouvoir en découdre à Vichy. Et dans cet exercice Giorgia Bronzini est la terreur du peloton féminin. Alors qu’Emma Johansson est solidement en tête de cette 7e édition de la Route de France, tout se disputera samedi à Chauffailles en Saône-et-Loire pour la victoire finale.