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Le Qatar en ligne de mire pour les Bleues

C’est la rentrée des classes pour l’équipe de France de cyclisme sur route. À l’occasion du Tour du Qatar qui aura lieu du 02 au 05 février, les Bleues étaient présentes au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines pour un stage hivernal afin de peaufiner les derniers réglages avant de s’envoler pour Doha. Mais les choses sérieuses démarreront le 05 mars prochain avec le lancement de la première édition du World Tour féminin aux Strade Bianche.

C’est une nouvelle ère qui plane sur le cyclisme féminin. Le changement, c’est pour maintenant. Alors que pour la première fois, les filles auront le droit à leur World Tour. Et celle-ci débutera en mars prochain aux Strade Bianche. Mais avant de penser à cette révolution, il y aura d’autres courses à disputer.

Et cela commence dès le 02 février prochain avec le Tour du Qatar. Pour tenter de briller sur cette première course à étapes (02 au 05 février), les protégées de Sandrine Guironnet, la sélectionneuse tricolore, a ainsi pu jauger de l’état de forme de ses filles lors d’un stage hivernal à Saint-Quentin-en-Yvelines. Sous un froid glacial, Élise Delzenne et ses copines de l’équipe de France ont pu ainsi peaufiner les derniers réglages avant le départ pour Doha.

« L’objectif des Bleues est de placer une de nos coéquipières au classement général et également de remporter une étape au Qatar », souffle Roxane Fournier, membre de l’équipe de France et du Team Poitou-Charentes. Et pourquoi pas
le faire dès le premier jour sur l’étape des prochains Championnats du monde.


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Gérardin : « C’est dommage de ne pas avoir Pauline Ferrand-Prévot au départ de cette Route de France »

À 48h du départ de la 9e édition de la Route de France, Hervé Gérardin, le directeur général de cette épreuve, a connu d’immenses difficultés pour mettre en place ce parcours 2015. Cette année, il s’est heurté aux réticences des collectivités locales à l’idée d’accueillir une étape de la Route de France internationale. Il a eu du courage de maintenir cette course. Mais bien évidemment, il aurait aimé voir la championne du monde en titre, Pauline Ferrand-Prévot, arborait son beau maillot arc-en-ciel sur les routes de France. Malheureusement, elle est en pleine préparation pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016. Malgré cette absence de marque, la Route de France devrait rencontrer un vif succès.

C’est une déception pour vous ne pas voir Pauline Ferrand-Prévot au départ de cette Route de France ?
Lorsque je vois que Pauline Ferrand-Prévot, championne du monde et championne de France sur route, ne sera pas au départ, je suis un peu déçu. Après elle est venue courir sur les Championnats de France à Chantonnay en juin dernier et sur la Course by le Tour de France qui a eu lieu sur les Champs-Élysées, le 26 juillet et sera présente à Plouay. Excepté ces épreuves, on n’a pas beaucoup vu Pauline sur le territoire national.

Peut-être que le calendrier ne plaide pas en votre faveur ?
C’est vrai que notre course tombe au même moment que l’épreuve VTT cross-country aux États-Unis. Elle a donc un oeil sur Rio. C’est pour cette raison qu’elle prépare l’épreuve olympique de VTT cross-country. C’est dommage de ne pas avoir Pauline Ferrand-Prévot au départ de cette Route de France.

Malgré cette absence de marque, le spectacle sera-t-il au rendez-vous ?
Il va y avoir une belle bagarre sur cette édition 2015. Tous les ans, de nouvelles filles émergent au sein de ce peloton. Le spectacle devrait être au rendez-vous.

« Le spectacle sera au rendez-vous »
Justement, comment abordez-vous cette Route de France 2015 ?
Personnellement, je suis serein. Les conditions météorologiques seront au rendez-vous et les 12 équipes ont confirmé leur présence sur cette course, ce qui représente 96 athlètes et 28 nations différentes. Je suis donc très confiant pour cette nouvelle édition.

Le parcours 201`5 a-t-il été compliqué à mettre en place ?
Extrêmement difficile car les élections départementales de mars dernier ont considérablement ralenti  la mise en place de cette épreuve. Il a fallu attendre quasiment fin avril  pour maintenir cette course. J’ai alors décidé de le faire mais les dernières semaines ont été très compliqué car car une semaine de course représente plus de dix mois de travail. Il a fallu beaucoup d’énergie et de gens autour de moi pour organiser une telle compétition. On a hâtée que cela démarre.

Avec l’arrivée à la Planche des Belles Filles, vous avez mis en place un beau parcours…
Tous les ans, on met  en place de belles étapes. Et tout particulièrement cette année, puisque les cyclistes féminines arriveront au sommet de la Planche des Belles Filles comme cela avait été le cas pour les hommes sur le Tour de France 2012. C’est une vrai satisfaction pour nous.

« Une course d’une semaine reste la meilleure so lutin pour les filles »

Comment voyez-vous l’évolution du cyclisme féminin ?
Cela fait dix ans que je me bats pour elles. Après si une équipe masculine française mette en place une section féminine, cela permettrait au cyclisme féminin de progresser, d’évoluer et de se professionnaliser. Après, il faudrait que les meilleures françaises puissent venir courir sur cette Route de France.

Comment faire pour que les meilleures mondiales soient au rendez-vous ?
Pour y arriver, il faut que l’Union cycliste internationale (UCI) oblige les meilleures nations à s’inscrire sur les courses 2.1 comme elle le fait sur le Tour de France. La réglementation doit évoluer si on veut faire progresser le cyclisme féminin

Dans l’avenir, avez-vous envie de prolonger la durée de cette Route de France ?
Lorsque j’ai lancé cette épreuve, je voulais qu’elle dure douze jours. Aujourd’hui, je suis à neuf jours mais cette année, je suis descendu à sept jours en raison des élections départementale de mars. Mon objectif était de monter à dix ou douze jours. Après, il faut faire attention car il y a des différences physiques dans le cyclisme féminin. Je pourrais aller dans les Pyrénées ou dans les Alpes mais je perdrais une grosse partie du peloton. Je pense qu’une semaine de course reste la meilleure solution pour les filles.

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Delzenne manque le coche

Élise Delzenne peut nourrir quelques regrets. La Française a décroché une médaille en chocolat. La licenciée du Velocio-Sram a terminé, ce mercredi, à la quatrième place de la course aux points des Championnats du monde de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. La victoire est revenue à l’Allemande Stéphanie Pohl.

Alors que les Bleues ne disputeront pas les finales de la vitesse et de la poursuite par équipes, Élise Delzenne avait une belle occasion de décrocher une médaille pour le clan tricolore. Malheureusement, la licenciée du Velocio-Sram a finalement pris la quatrième place, ce mercredi lors de la course aux points des Championnats du monde de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. « Je suis à la fois contente et déçue. C’est toujours décevant de finir au pied du podium. Après, c’est tout de même bien de réaliser une telle performance pour mon premier Championnat du monde », nous a confié Élise Delzenne.

La Nordiste peut nourrir quelques regrets. Après sa chute, la Française a pris la bonne roue puisqu’elle a pris la poudre d’escampette avec la future championne du monde, l’Allemande Stéphanie Pohl et l’Américaine Kimberly Geist qui l’a privée du podium. « J’aurais dû être aux avant-postes mais je n’avais plus de jambes pour accrocher le bon wagon. Si je m’étais mieux placée, j’aurais sans doute marqué les points nécessaires pour décrocher cette médaille de bronze », a-t-elle expliqué.
Malgré les encouragements du public français acquis à sa cause, la licenciée du Velocio-Sram a craqué mentalement.

« Cela s’est joué au mental et à ce petit jeu, c’est l’Américaine qui a réussi à l’emporter », a-t-elle soufflé. Maintenant, il faudra vite oublier cette désillusion pour se remobiliser pour l’épreuve de poursuite individuelle. Élise Delzenne sait désormais ce qui lui reste à faire pour enflammer le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines.