Catégories
Route

Une première pour Devi

Compte-rendu.Camille Devi, âgée de 27 ans, a remporté ce dimanche la Classic Vienne Nouvelle-Aquitaine, troisième manche de la Coupe de France. La coursière de la formation Biofrais St-Julien-en Genevois a ainsi devancé Gladys Verhulst et Marine Quiniou. Avec ce succès, Devi se replace au classement général.

Troisième manche de la Coupe de France et troisième lauréate différente. Morgane Coston avait ouvert le bal à Mont Pujols avant qu’Elizaveta Oshurkova s’impose sur le Grand Prix d’Izernore. Ce dimanche, Camille Devi s’adjuge la Classic Vienne Nouvelle-Aquitaine. Elle a ainsi devancé Gladys Verhulst (Team Léopard Normandie) et Marine Quiniou (Team Breizh Ladies).
 
Pourtant, la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope avait à cœur de briller sur ses terres. En tout cas, les coursières de la seule formation française évoluant sur le Wolrd Tour féminin ont tout tenté pour s’imposer à la maison. C’est tout d’abord Victorie Guilman qui a lancé les hostilités. Ensuite, c’est Greta Richioud qui a tenté de porter l’estocade dans les derniers kilomètres. Malheureusement cela n’aura pas payé. Au final, la victoire revient à Camille Devi.

Grâce à ce succès, Camille Devi se replace au classement général, dominé pour le moment par Marie Le Net (Team Breizh Ladies). De son côté, la DN Biofrais St-Julien-en-Genevois consolide sa première place au classement par équipes. Mais le Team Breizh Ladies reste en embuscade. Ce duel au sommet entre ces deux formations va nous tenir en haleine jusqu’à la fin de la saison.

Légende photo : Camille Devi s’offre une victoire de prestige en Coupe de France sur les terres de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine (Compte Facebook DN Dames Biofrais)

Catégories
Route

Coston : « Je n’arrive pas encore à réaliser »

Interview.Deux jours après sa première victoire en Coupe de France, Morgane Coston revient sur son beau succès en solitaire, ce lundi à Mont Pujols. La coursière de la formation de St-Julien-en-Genevois ne réalise toujours pas. Pour elle, « c’est une victoire collective avant tout ». Grâce à ce succès, Coston prend les commandes du général, et son équipe s’empare de celui du classement par équipes. Maintenant, il faudra confirmer, le 13 mai prochain sur le Grand Prix d’Izernore.

Morgane, quel sentiment prédomine-t-il après votre succès à Mont Pujols ?
Je n’arrive pas encore à réaliser. J’essaie de me dire que c’est bien moi qui ait franchi la ligne d’arrivée en tête. Je tiens à remercier mes coéquipières qui ont fait un travail extraordinaire. Sans eux, je n’aurais pas pu m’imposer, il y a deux jours à Mont Pujols.

Pourquoi vous n’arrivez pas à réaliser ?
Il y a encore cinq ans lorsque j’ai commencé à pratiquer le vélo, je n’imaginais pas une seule seconde remporter une course en Coupe de France. J’en étais capable, et mon entourage le pensait, mais j’avais encore quelques doutes.

Avec cette victoire, les doutes sont levés ?
Oui, forcément. En plus, je me sentais bien physiquement. Je me suis dit que j’avais du potentiel surtout après un hiver aussi difficile à gérer. J’ai été blessée au genou et j’ai repris le chemin de l’entraînement qu’en janvier dernier. Cela me donne beaucoup de confiance pour la suite de ma saison.

« On a bien cadenassé cette course »

Comment avez-vous géré cette course ?
Après l’échappée partie au kilomètre zéro, je ne me suis pas affolée. Une de mes coéquipières, Alice Coutinjo, est partie en contre. Derrière, on n’avait plus besoin de rouler. On contrôlait le groupe pour protéger Alice. Par la suite, on a repris la course à notre compte afin de réduire l’écart avec le groupe de tête. Au fil des kilomètres, j’ai rejoint l’échappée matinale. Et dans la dernière ascension, je m’envole vers la victoire finale.

Ce maillot de leader va-t-il vous mettre davantage de pression sur les épaules ?
Je suis plutôt sereine car on a une superbe équipe. Du coup, je sais que toutes les filles vont œuvrer ensemble afin de protéger ce maillot de leader du classement général. Je n’ai aucune appréhension concernant ce classement.

Vous êtes également en tête du classement par équipes, on a l’impression que St-Julien-en-Genevois a franchi un cap ?
On a plusieurs filles bien placées à l’arrivée. On s’empare du classement par équipes. Cette année, on a une équipe avec des profils divers et variés. Sur une épreuve comme Mont Pujols, les rouleuses ont eu leur rôle à jouer afin de protéger les leaders de l’équipe. Elles se mettent au service de l’équipe. Cela nous a permis de contrôler l’écart avant d’aller chercher la gagne. On a cadenassé cette course…

« On a une équipe bien plus complète que l’an passé »

Cette année, St-Julien-en-Genevois semble intouchable ?
Intouchables, je ne sais pas, mais on ne doit pas en être très loin. En tout cas, on est solidaires car on a des talentueuses. On a une équipe bien plus complète que l’an passé.

Y-aura-t-il un mano à mano avec l’équipe de Morteau-Montbenoit ?
Cela dépendra de la manière dont les filles de Morteau-Montbenoit vont vouloir courir, cette année. Sur Mont Pujols, elles n’ont pas pesé sur cette première manche de Coupe de France. On alors a pris un petit avantage sur Morteau au classement par équipes. En ce moment, on est au mano à mano avec le club breton de Breizh Ladies qu’avec celui de Morteau-Montbenoit.

D’un point de vue comptable, le fait d’avoir si peu d’épreuves peut-il vous permettre de tout rafler cette année ?
Pour les classements, c’est un avantage d’avoir si peu de manches de Coupe de France. En plus, la plupart des courses auront un profil relevé. Ce format de calendrier semble un peu moins exigeant que celui de l’an dernier. C’est une bonne chose pour nous car toutes les filles seront présentes sur toutes les courses, cette année…

Légende photo : Première victoire en Coupe de France pour Morgane Coston (Compte Facebook Coston)

Catégories
Route

Une victoire en solitaire pour Sicot

Compte-rendu.Après le succès de Maëlle Grossetête obtenue le 1er mai dernier sur le Tour de Gironde, c’est au tour de sa coéquipière, Marie Sicot, de s’imposer en solitaire, ce dimanche, sur le GP d’Izernore. La pensionnaire du VC St-Julien-en-Genevois Bbiofrais a devancé Fanny Leleu et Marina Agua Espinola. Avec ce succès, Sicot se replace au classement général de la Coupe de France.

« Ce serait bien qu’une fille de mon équipe ou moi-même remporte d’autres manches de Coupe de France », nous avait alors confié, Maëlle Grossetête, lauréate du Tour de Gironde le 1er mai dernier. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que cette prophétie se réalise. Ce dimanche, c’est Marion Sicot qui s’est imposée en solitaire sur le GP d »Iazenore.

« C’est une satisfaction personnelle et collective. On a chacune attaqué sur ce tracé d’Izernore. Et cela m’a souri. Mais cela aurait pu sourire à une autre fille de mon équipe. Je suis vraiment contente de ce résultat », a expliqué Marion Sicot, jointe par téléphone. Absente à Mont Pujols et sur le Tour de Gironde en raison de sa sélection en équipe de France, Marion Sicot a réalisé une course parfaite.

Sicot avait des fourmis dans les jambes

À mi-course, la pensionnaire du VC St-Julien-en-Genevois Biofrais, arrivée l’été dernier en provenance de Servetto-Footon, a tenté de prendre la poudre d’escampette. Mais elle a vite compris que le peloton s’organisait. Elle a alors décidé de se relever et de réintégrer le groupe principal. Mais d’autres filles de son équipe ont attaqué afin d’épuiser les autres formations présentes dans le peloton.

À l’approche du dernier tour, Marion Sicot a démarré franchement et personne n’a pu la suivre. Finalement, elle aura réussi à resister au retour d peloton pour savourer son premier succès en 2017. « Je suis contente d’offrir cette victoire au club. C’est une récompense pour la confiance qu’ils m’ont fait en venant me chercher. Je tiens également à remercier mon entraîneur, Frédéric Bantquin », précisait-elle.
 
Grossetête et sicot chassent derrière Fénart

Grâce à ce succès, Marion Sicot se replace au général. Actuellement troisième, ce classement pourrait devenir un objectif. Mais il faudra combler l’écart qu’il y a avec Ophélie Fénart en tête du classement élites de la Coupe de France. Mais Sicot pourra compter sur sa coéquipière, Maëlle Grossetête (deuxième au général), pour espérer revenir sur les talons de la coureuse de Villeneuve-la-Garenne.

« On va essayer de jouer à fond ce général. Toutes les deux, on pourra tirer chacune notre épingle du jeu. On va surtout essayer de conserver le maillot de leader de Maëlle chez les espoirs. Ensuite, si le général élites tombe dans mon escarcelle ou celle de Maëlle, ce ne sera que du bonheur pour nous ». constatait Marion Sicot. En tout cas, la Coupe de France risque d’être palpitante jusqu’au bout…

Légende photo : Première victoire pour Marion Sicot cette saison en Coupe de France (Compte Facebook St-Julien-en-Genevois)