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Audrey Cordon-Ragot contrainte à l’abandon sur le Tour de l’Ardèche

Victime d’une chute, ce lundi sur la cinquième étape entre le Pont du Gard et Ruoms., Audrey Cordon-Ragot a été contrainte .à l’abandon sur le Tour de l’Ardèche. Tout va bien  pour la sociétaire de la formation Trek-Segafredo qui sera au départ du prochain Tour d’Italie (11 au 19 septembre) après le forfait de Lucinda Brand.

Ce samedi 5 septembre, Audrey Cordon-Ragot avait décroché sa première victoire avec son nouveau maillot bleu-blanc-rouge sur les épaules. Deux jours plus tard, la Bretonne est contrainte à ‘abandon après une chute survenue sur la cinquième étape du Tour de l’Ardèche entre le Pont du Gard et Ruoms.

« Déçue de quitter le Tour de l’Ardèche (TCFIA) sur chute aujourd’hui (lundi).  Juste un point de suture à la main et ça repart. J’ai été appelée de dernière minute pour remplacer ma coéquipière, Lucinda Brand, sur le Giro d’Italia (11 au 19 septembre », a indiqué Audrey Cordon-Ragot sur sa page Facebook.

Ce lundi, la victoire est revenue à Leigh Ann Ganzar (Rally Cycling Women). L’Américaine a devancé au sprint sa compatriote Lauren Stephens. Malgré sa deuxième place, la sociétaire de la formation TIBCO-Silicon Valley Bank prend les commandes du classement général. Ce mardi, les filles disputeront l’avant-dernière étape du Tour de l’Ardèche entre Valréas et Rochemaure…

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Audrey Cordon-Ragot, de retour sur le Tour de l’Ardèche

Présentation. Audrey Cordon-Ragot, récente championne de France, aura à coeur d’étrenner son nouveau maillot bleu-blanc-rouge sur les routes du Tour de l’Ardèche. La Bretonne n’avait plus couru sur cette épreuve depuis 2014… 

Le temps commençait à paraître long pour Audrey Cordon-Ragot. La Bretonne fait son grand retour sur le Tour de l’Ardèche. Sa dernière participation sur cette épreuve remonte à 2014.

« Je suis très heureuse de revenir sur les terres de mes vacances lorsque j’étais plus jeune. C’est toujours un plaisir d’être présent sur cette épreuve. Il fait toujours beau. Je pense que ce sera une belle course mais elle sera très difficile », soufflait-elle au micro de l’organisation.

Audrey Cordon-Ragot : « On sera très compétitive sur cette course »

Sur cette 18e édition, la Bretonne devra se débrouiller toute seule. Car l’ effectif de la Trek-Segafredo n’est pas assez pléthore pour pouvoir s’aligner sur deux grandes courses, à quelques intervalles de temps.

« Notre équipe est en pleine préparation pour le Tour d’Italie, qui se déroulera quelques juste après la fin du Tour de l’Ardèche. On est une petite mais on sera très compétitive sur cette course », prévenait-elle.

On n’en doutera pas un seul instant. Ce sera surtout l’occasion pour la toute nouvelle championne de France d’étrenner sa nouvelle tunique tricolore sur les routes du Tour de l’Ardèche. Et pourquoi pas décrocher sa première victoire en Bleu-Blanc-Rouge…

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Couréon : « Ce Tour de l’Ardèche sera encore un bon cru cette année »

Présentation. Après une édition 2018 étincelante, Alain Couréon, le directeur de l’épreuve, s’attend à vivre un Tour cycliste féminin international de l’Ardèche de toute beauté. À partir du vendredi 13 septembre et ce jusqu’au 19 septembre, les 27 équipes alignées, et pas moins de vingt championnes nationales en activité, se livreront une bataille sans merci tout au long de ces sept jours de compétition à travers l’Ardèche, la Dôme, le Vaucluse et la Lozère. Au programme 850 kilomètres de course avec un dénivelé positif de 15 000 mètres. « Pour gagner ce Tour de l’Ardèche, il faudra être une pure grimpeuse », comme le rappelle son directeur. En tout cas, une chose est sûre, ce TCFIA 2019, qui reste l’une des seules courses à étapes au niveau international avec le Tour de Bretagne en France, sera encore une fois une réussite pour ceux qui se battent au quotidien pour le développement du cyclisme féminin…

Alain, dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de lancer ce Tour cycliste féminin international de l’Ardèche ?
J’ai l’esprit un peu tranquille ! Il le sera plus lorsque le départ de la première étape sera lancé. Il y a toujours quelques petits soucis de dernière minute à régler. Au vu du plateau que l’on a, et au vu de notre passé glorieux, cela ne peut être qu’une réussite, cette année encore…

Quelles sont vos attentes sur ce Tour cycliste féminin international de l’Ardèche 2019 ?
Cela dépend de ce que vous voulez sous-entendre. Pour moi, il n’y a aucun souci à avoir car de nombreuses équipes seront au départ de cette compétition. Tous les voyants sont au vert. On continue à surfer sur le haut de la vague depuis quelques années. Je pense que ce Tour cycliste féminin internationale de l’Ardèche sera encore un bon cru cette année.

Quels enseignements retirez-vous de l’édition 2018 ?
L’an dernier, tout s’est très bien passé ! Nous avons eu de superbes lauréates sur toutes les étapes. Nous avons eu également une magnifique gagnante au classement général. Et puis, il y a eu de la bagarre tous les jours. Cela a été une très belle édition en 2018.

« Pour gagner le Tour de l’Ardèche, il faudra être une pure grimpeuse »

Pensez-vous mieux faire en 2019 ?
C’est déjà le cas puisque nous avons une journée de plus par rapport à l’an dernier. Cette année, les étapes seront très belles et très compliquées. Les filles devront parcourir 850 kilomètres, au cours des sept étapes au programme de ce TCFIA 2019, avec un dénivelé positif de 15 000 mètres. On aura donc de belles bagarres en perspective entre les principales prétendantes à la victoire finale.

Ce TCFIA est-il tracé pour une pure grimpeuse ?
Il y aura quelques étapes pour les puncheuses. Maintenant, pour gagner le Tour, il faudra être une pure grimpeuse car le menu sera très copieux.

Pouvez-vous nous dire un peu plus sur les forces en présence sur ce Tour de l’Ardèche ?
On aura la chance d’avoir Marianne Vos avec nous. D’autres noms du cycliste mondial seront présents dans l’Ardèche comme Marta Bastianelli ou encore les Espagnoles, Margarita Victoria Garcia Canellas et Eider Merino Cortozar. Il y aura également les équipes nationales d’Afrique du Sud, d’Espagne, de Lituanie et d’Ukraine. Si, je ne me trompe pas, on devrait avoir vingt championnes nationales en activité, avec 27 formations engagées sur cette épreuve. Il y aura un plateau très relevé sur cette édition 2019.

Et nos Tricolores peuvent-elles tirer leurs épingles du jeu ?
Pour être honnête avec vous, je ne le pense pas ! Je n’incrimine pas les filles mais plutôt la Fédération française de cyclisme (FFC). Car il y a de belles paroles mais concrètement, il ne se passe rien. C’est un peu dommage car en France, on est une terre de vélo, et on manque d’équipes professionnelles pour les filles (seule FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope évolue sur le World Tour féminin, ndlr). C’est un peu incompréhensible car en Italie, en Belgique ou aux Pays-Bas, il y en a davantage. C’est un peu là où le bât blesse pour nos féminines.

« Nous sommes une poignée de passionnés de vélo, mais passionnés tout court de sport au féminin »

On voit le lancement d’Arkéa-Samsic dans le cyclisme féminin en 2020. De quel œil voyez-vous cette arrivée ?
Je ne sais pas ! Je ne vais pas faire de pronostic. L’avenir nous le dira ! Je suis un peu sur la défensive car on est tombés dans un système où tout le monde raconte n’importe quoi, que ce soit en politique, dans le sport ou en affaires. Tout le monde fait de beaux discours mais lorsque l’on arrive aux choses concrètes, il n’y a plus personne.

Craignez-vous que ce projet ne voit jamais le jour ?
Je ne peux pas vous répondre par l’affirmative car je ne suis pas dans le giron de l’équipe Arkéa-Samsic. J’attends de voir ce qui va advenir de ce projet avant d’échafauder des plans sur la comète.

L’organisation d’une telle épreuve en France reste compliquée. Comment expliquez-vous le fait que la vôtre résiste au temps ?
Tout d’abord, nous sommes une poignée de passionnés de vélo, mais passionnés tout court de sport au féminin ! Nous œuvrons toute l’année pour cette épreuve. Nous sommes l’une des dernières organisations à diriger une telle compétition en étant tous bénévoles. Par conséquent, personne ne touche de salaire. Tout l’argent que ton arrive à générer est reversé aux filles. C’est sans doute grâce à cela que l’on existe encore aujourd’hui.

Avec le Tour de Bretagne, vous restez l’une des seules courses à étapes au niveau international en France. Selon vous, cela démontre-t-il un constat d’échec pour le développement du cyclisme féminin tricolore?
Absolument ! Lorsque j’ai lancé le Tour de l’Ardèche, il y a 17 ans, il y avait davantage de courses à étapes en France. Malheureusement, au fil des années, elles ont disparu du calendrier international. Les choses n’avancent pas dans le bon sens, et je pense même que nous sommes l’arbre qui cache la forêt…

Le Programme :

13 septembre :
Étape 1 :
Saint-Paul-le-Jeune – Aubenas (126,4 km)

14 septembre :
Étape 2 :
Mende – Le Mont Lozère (139,1 km)

15 septembre :
Étape 3 :
Avignon – Apt (130,9 km)

16 Septembre :
Étape 4 :
Savasse – Montboucher-sur-Jabron (138 km)

17 septembre :
Étape 5 :
Saint-Georges-les-Bains – Saint-Félicien (112,8 km)

18 septembre :
Étape 6 :
Saint-Sauveur-de-Montagut – Beauchastel (111,1 km)

19 septembre :
Étape 7 :
Chomérac – Privas (87,9 km)