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Le Bretagne Ladies Tour reporté au mois d’octobre

Annonce. Initialement prévu du 20 au 24 mai, le Bretagne Ladies Tour n’aura pas lieu à cause de la crise sanitaire qui traverse actuellement notre pays. Les organisateurs ont sollicité une demande de report auprès de la Fédération française de cyclisme (FFC) afin de pouvoir organiser l’épreuve au mois d’octobre 2020.

« Je vous envoie cette petite vidéo pour vous parler du Bretagne Ladies Tour 2020. Cette année encore, il y aura un très beau plateau. Pour ma part, je ne sais pas si je serai au départ de cette épreuve. L’an dernier, j’avais terminé troisième du classement meilleur jeune, ce qui m’avait beaucoup apporté dans ma préparation pour le Tour d’Italie. Le Bretagne Ladies Tour est une très belle course qui se dispute en France. C’est super car on a très peu d’épreuves organisées sur le territoire national. J’espère que vous autre beaucoup de succès et je vous encourage à venir encourager toutes les cyclistes », avait témoigné Juliette Labous, le 2 mars dernier sur la page Facebook du Bretagne Ladies Tour. Tout était alors en bonne voie. Et puis, l’impensable est arrivé…

À la suite des mesures fortes prises par le gouvernement afin d’éradiquer la propagation du Covid-19, tous les événements sportifs sont annulés jusqu’à nouvel ordre. Par ailleurs, les différentes courses inscrites au programme du calendrier international ont déclaré forfait tour à tour. En conséquence, aucune épreuve n’aura lieu jusqu’à la fin du mois d’avril, et ce jusqu’à nouvel ordre (communiqué de l’UCI en date du 18 mars 2020, ndlr). Le Bretagne Ladies Tour, initialement prévu du 20 au 24 mais, n’aura pas lieu. L’épreuve est reporté au mois d’octobre, apprend-ton, ce lundi, dans un communiqué publié par l’équipe organisatrice.

Une demande de report pour organiser l’épreuve en octobre

Absent du calendrier international depuis de longues années, le Tour de Bretagne féminin avait été relancé en 2019. À cette occasion, 108 coursières étrangères avaient fait le déplacement pour s’aligner sur cette course. Comme un symbole, c’est la Bretonne, Audrey Cordon-Ragot qui avait remporté cette édition du renouveau.

En 2020, on s’attendait à vivre quelque d’encore plus fantastique, avec au programme cinq étapes, dont un contre-la-montre individuel, et la mythique montée de Mûr-de-Bretagne. On aurait pu également voir un duel au sommet entre les deux Bretonnes, Audrey Cordon-Ragot et Marie Le Net, sur l’étape entre Loudéac et Pontivy. Malheureusement, on ne le verra pas de si tôt.

« L’association organisatrice du Bretagne Ladies Tour Ceratizit a sollicité une demande de report auprès de la Fédération française de cyclisme (FFC) afin de pouvoir organiser l’épreuve au mois d’octobre 2020 », peut-on lire dans ce communiqué. Affaire à suivre…

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Route

Marion Sicot passe aux aveux

Contrôlée positive à l’EPO en juin dernier, Marion Sicot a reconnu s’être dopée, ce dimanche dans un entretien accordé à Stade 2. La cycliste tricolore, âgée de 27 ans, a révélé, durant cette émission, être sous l’influence de son directeur sportif Marc Bracke. Finalement, elle livre sa vérité sur une affaire plus complexe qu’il y paraît !

La Vérité de Marion Sicot

Le temps est venu pour Marion Sicot de donner sa version des faits. La cycliste de la formation Doltcini Van Eyck a choisi Stade 2 pour sortir de son silence. Durant cet entretien, la jeune femme, âgée de 27 ans, a également dépeint les coulisses d’une affaire qui semble bien plus complexe qu’il y paraît

Tout a commencé le 28 juin dernier, à l’occasion du contre-la-montre des Championnats de France de cyclisme sur route à la Haye-Fouassière, près de Nantes. Ce jour-là, Sicot avait pris la dixième place sur ce chrono. C’est le jour également où tout a basculé pour elle. Témoignage rare, elle revient sur ce moment où elle a franchi cette ligne de non retour.

Marion Sicot avoue s’être dopée

« J’ai tapé tout simplement achat EPO sur internet. Je suis tombée sur un site chinois. J’ai alors commandé dix flacons. J’ai pris la seringue qui était fournie dans le colis. Je ne savais pas comment faire l’injection. J’ai alors regardé sur Youtube. J’ai mis plus d’une demi-heure pour y arriver. Ce n’était pas simple à faire. Je tremblais, j’avais des suées. Au final, j’ai réussi à m’injecter le produit », confiait-elle au micro de France Télévisions.

Dans un premier temps, Sicot avait nié malgré que son échantillon B revienne positif. « Malgré ces résultats, j’affirme une nouvelle fois mon innocence, que je mettrai toute mon énergie à prouver devant les instances compétentes. Il est nécessaire de lever de nombreux doutes et d’éclaircir des zones d’ombre. Je sais que ce combat sera long et difficile mais je reste fermement déterminée à le mener jusqu’au bout, afin de défendre mon honneur et les valeurs que je porte depuis des années. Compte tenu de la procédure engagée et de la nécessité de me protéger, ainsi que ma famille et mes proches, ma communication passera désormais exclusivement par mes avocats », pouvait-on lire, fin septembre, sur la page Facebook de Marion Sicot.

Sicot sous l’emprise de Marc Bracke

Aujourd’hui, Marion a décidé de nous en dire plus sur les coulisses de cette affaire. Arrivée en 2018 au sein de la formation Doltcini Van Eyck, Sicot n’était pas salariée mais ses frais étaient défrayés. Selon elle, c’était tout autre. « Derrière, il y avait un contrat secret où j’acceptais de payer tous mes frais. C’est-à-dire que les billets de train, ou d’avion. Sinon, je devais prendre ma voiture personnelle pour me rendre sur les lieux de compétition », révèle-t-elle.

Marion a gardé trace de tous ses échanges avec son directeur sportif Marc Bracke. Preuve en est. « Envoie-moi un mail pour me dire que tu prends en charge tes frais de déplacement, et d’hôtels, lorsque ce n’est pas payé par les organisateurs », avoue-t-elle.

Le patron de l’équipe belge a des demandes un peu étrange. « À partir de novembre 2018, je dois lui envoyer des photos de moi en sous-vêtement afin qu’il puisse contrôler mon poids, chaque lundi. Je n’aime pas trop mon corps. C’est difficile pour moi de lui envoer ces clichés. Il me les demande deux fois par semaine. Si je ne lui fournit pas ces photos, je ne pourrai pas participer aux courses de début de saison », rappelle-t-elle.

Le président de la FFC demande l’ouverture d’une enquête auprès de l’UCI

Finalement, Marion refuse d’accéder à sa demande de lui transmettre « des photos d’elle un peu plus osées, en string ». La Fédération Française de Cyclisme (ffc) a pris acte des déclarations de Marion Sicot auprès des médias sur des faits qui seraient survenus pendant son passage au sein de l’équipe Doltcini-Van Eyck Sport.

« Devant la gravité des accusations portées par cette coureuse, le président de la FFC a décidé de saisir officiellement le président de l’UCI pour demander qu’une enquête soit diligentée sur les pratiques de cette équipe, peut-on lire dans un communiqué publié par la FFC. Sans préjuger de la culpabilité de qui que ce soit, il s’agit de prendre les dispositions qui s’imposent pour que la lumière soit faite et contribuer à dissuader les auteurs potentiels d’actes inadmissibles. Loin d’excuser une quelconque pratique dopante, la Fédération rappelle son intransigeance vis-à-vis de toute situation de violence ou de harcèlement et sa détermination à agir avec la plus grande rigueur pour protéger ses athlètes. » Affaire à suivre dans les semaines à venir…

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Piste

L’argent fait le bonheur de Clara Copponi et Marie le Net

Pour leur première association sur un Championnat du monde, Clara Copponi et Marie Le Net ont décroché, ce samedi après-midi, la médaille d’argent sur l’Américaine des Mondiaux de piste disputés à Berlin. Le titre est revenu à la paire néerlandaise composée de Kirsten Wild et Amy Pieters. De leurs côtés, les Italiennes, Letizia Paternoster et Elisa Balsamo, complètent ce podium.

C’était un peu la soupe à la grimace pour les filles de l’équipe de France. Pour l’heure, elles n’étaient montées sur aucun podium depuis le début de ces Mondiaux de piste disputés à Berlin. Clara Copponi et Marie Le Net leur ont redonné le sourire. Ce samedi après-midi, la paire française a décroché une belle médaille d’argent sur l’épreuve de l’Américaine.

Au terme d’une course palpitante, les deux jeunes femmes de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope avait un plan en tête. « On savait qu’on était en second rideau, si on se contentait des sprints, ça ne suffisait pas. Il fallait qu’on attaque pour tenter de prendre un tour », annonçait Marie Le Net, sur le site internet de DirectVélo. Leur tactique a plutôt bien fonctionné sur cette piste berlinoise.

Le Classement

« On a gagné deux classements ce qui nous a mis en haut du classement. Devant, c’était quitte ou double ! il fallait tenir le plus longtemps possible. Quand on a vu les meilleures revenir de derrière, on s’est relevé. Ensuite, il fallait s’accrocher car c’était terriblement dur », a raconté la Bretonne du duo tricolore. Les Françaises étaient dans le match pour le podium.

Le dernier sprint allait être décisif. Au final, Clara Copponi a réussi à s’arracher pour conserver cette deuxième place, juste devant les Italiennes Letizia Paternoster et Elisa Balsamo. Car devant, la paire composée de Kirsten Wild et Amy Pieters, paraissaient intouchables dans la quête de ce maillot arc-en-ciel. « Il y a un écart de niveau, de force. Mais on garde la marche à combler pour cet été », prévenait la Provençale. Cet été à Tokyo, Clara Copponi et Marie Le Net pourrait bien se la jouer à l’Américaine…