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Audrey Cordon-Ragot, de retour sur le Tour de l’Ardèche

Présentation. Audrey Cordon-Ragot, récente championne de France, aura à coeur d’étrenner son nouveau maillot bleu-blanc-rouge sur les routes du Tour de l’Ardèche. La Bretonne n’avait plus couru sur cette épreuve depuis 2014… 

Le temps commençait à paraître long pour Audrey Cordon-Ragot. La Bretonne fait son grand retour sur le Tour de l’Ardèche. Sa dernière participation sur cette épreuve remonte à 2014.

« Je suis très heureuse de revenir sur les terres de mes vacances lorsque j’étais plus jeune. C’est toujours un plaisir d’être présent sur cette épreuve. Il fait toujours beau. Je pense que ce sera une belle course mais elle sera très difficile », soufflait-elle au micro de l’organisation.

Audrey Cordon-Ragot : « On sera très compétitive sur cette course »

Sur cette 18e édition, la Bretonne devra se débrouiller toute seule. Car l’ effectif de la Trek-Segafredo n’est pas assez pléthore pour pouvoir s’aligner sur deux grandes courses, à quelques intervalles de temps.

« Notre équipe est en pleine préparation pour le Tour d’Italie, qui se déroulera quelques juste après la fin du Tour de l’Ardèche. On est une petite mais on sera très compétitive sur cette course », prévenait-elle.

On n’en doutera pas un seul instant. Ce sera surtout l’occasion pour la toute nouvelle championne de France d’étrenner sa nouvelle tunique tricolore sur les routes du Tour de l’Ardèche. Et pourquoi pas décrocher sa première victoire en Bleu-Blanc-Rouge…

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Iris Sachet : « Cela devait être mon jour »

Interview. Quelle belle surprise ! Iris Sachet a remporté le Prix de la ville de Morteau (Doubs), ce dimanche pour le compte de la deuxième manche de la Coupe de France, devant Marie-Morgane Le Deunff (Breizh Ladies) et Fernanda Ya Pura (St-Michel-Auber93). Par la même occasion, celle qui travaille sur  l’optimisation de la performance et l’adaptations des coordinations musculaires à l’exercice maximal de pédalage offre une première victoire au Team Elles Pays de la Loire. Rendez-vous le week-end prochain dans les Yvelines pour tenter de surfer sur cette bonne dynamique.

Iris, quel sentiment prédomine-t-il après votre victoire, ce dimanche, sur le Prix de la ville de Morteau ?

C’est beaucoup de joie ! Je ne m’y attendais pas ! Avant la course, je n’avais pas la prétention de m’imposer sur un parcours difficile. On avait plutôt l’habitude de me voir gagner au sprint. Dernièrement, j’ai de bonnes sensations lorsque cela grimpe. La forme était au rendez-vous. De là à lever les bras sur le Prix de la ville de Morteau, c’est quelque chose d’énorme. En plus, c’est la première victoire pour le Team Elles Pays de la Loire !!!

Qu’est-ce que cela représente pour vous de remporter une manche de la Coupe de France ?

À titre personnel, c’est ma plus grande joie d’apporter cette victoire au Team Elles Pays de la Loire. Tout le monde était ravi pour moi. C’est ce qui me fait le plus plaisir. L’équipe a été créée depuis quatre-cinq ans, si je ne dis pas de bêtises. Je connaissais les filles avant de rejoindre cette équipe. C’est une ambiance très familiale. Le staff fait un travail exceptionnel pour nous tirer vers le haut. J’espère que le club va continuer à surfer sur cette bonne dynamique.

Aviez-vous coché cette épreuve sur votre calendrier ?

Non, pas du tout ! Étant en dernière année de thèse, il est difficile pour moi de m’entraîner. Pour moi, le confinement a eu un effet bénéfique car j’étais souvent sur Ewift pour rouler. Du coup, je n’avais pas de retard sur les autres filles. En déconfinement, j’étais en télétravail. J’avais plus de temps pour rouler. Je pouvais ainsi mieux me préprer pour les courses à venir. alord que ce n’était pas prévu. Depuis trois semaines, je sentais avoir de bonnes jambes. Hier, j’étais vraiment très forte dans le final. J’ai réussi à gérer pour ne pas me faire avoir.

« Je ne me voyais pas gagner au sprint »

Quel était votre plan au début de cette journée ?

On avait imaginé plusieurs scénarios. L’objectif était de placer une fille à l’avant. On savait pertinemment que le dernier col avant l’arrivée sur le circuit final allait être décisif si une échappée n’avait pas pris le large. Finalement, cela a été le cas. On était deux dans le groupe de tête. Derrière, le peloton n’a jamais réussi à revenir sur nous. Devant, j’étais accompagnée d’une junior. C’était sa première course sur une telle distance. Il a fallu que je manoeuvre toute seule pour ne pas me faire piéger. Comme la forme était là, je sautais dans tous les coups. À la fin, on est sortie à quatre et on a réussi bien s’entendre jusqu’au bout.

Comment avez-vous construit votre victoire ?

En début de course, j’étais pas bien physiquement car je n’aime pas trop la pluie. Je devais m’y mettre et les premiers efforts étaient difficiles. Heureusement, mes coéquipières ont fait un super travail pour que l’on ne se fasse pas piéger. Aujourd’hui, c’était pour moi. Demain, cela pourrait être une autre fille de mon équipe.

Dans le final, vous sentiez-vous la plus forte ? 

Je ne me dis jamais que je suis la plus forte. Au contraire, j’étais heureuse de faire partie de cette échappée. Aujourd’hui, la course a été limpide pour moi. Cela devait être mon jour. C’est vrai que je n’ai pas eu beaucoup de difficulté pour me retrouver dans ce groupe de quatre. Par contre; je manquais de kilomètres dans les jambes. J’ai commencé à avoir quelques petites crampes mais j’ai réussi à gérer jusqu’au bout. À trois kilomètres de l’arrivée, j’ai remis une attaque afin que le groupe de derrière ne rentre pas sur nous sinon je ne me voyais pas gagner au sprint. Dans le dernier kilomètre, Cédrine Kerbaol a attaqué. J’ai alors pris sa roue. Elle ne voulait plus collaborer avec moi. Dans cette ultime bosse, c’était un peu sauve qui peut. J’ai alors décidé de placer une nouvelle attaque à 500 mètres de l’arrivée. J’ai réussi à tenir jusqu’au bout pour m’imposer. C’est énorme !

Iris Sachet vise le podium en Coupe de France avec le Team Pays de la Loire (Patrick Pichon – FFC)

La formation St-Michel-Auber93 sera difficile à battre cette année ? 

L’équipe St-Michel-Auber93 a un super effectif. Je pense qu’elle va être difficile à la détrôner. De notre côté, nous avons de jeunes filles. Elles ne sont pas autant expérimentées que celles de St-Michel. Il va falloir réussir à tenir bon face à elles. La victoire finale en Coupe de France reste utopique. Cependant, si on termine sur le podium, ce sera une grosse performance pour notre équipe.

Dans ces conditions si particulières, quels peuvent être vos objectifs pour cette fin de saison ?

Vous savez, avec mon emploi du temps très chargé, je me fixe aucun objectif. Je veux juste prendre du plaisir sur le vélo. Je prends part aux courses pour être avec les filles et leur apporter tout ce que je peux.

Quel est votre programme pour la suite de votre saison ?

Je serai présente le week-end sur la troisième manche de la Coupe de France dans les Yvelines. Ensuite, si l’on peut poursuivre cette saison, je serai avec les filles sur les différentes épreuves du calendrier national.

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La Course by le Tour pour Lizzie Deignan

Victorieuse mardi dernier sur le GP de Plouay, Lizzie Deignan s’est imposée au sprint sur la Promenade des Anglais, ce samedi à l’occasion de la Course by le Tour de France avec FDJ, devant les Néerlandaises Marianne Vos (CCC-Liv) et Demi Vollering (Parkhotel Valkenburg). Grâce à ce succès, la Britannique prend les commandes du classement général du World Tour féminin.

Mardi dernier, Lizzie Deignan avait remporté le GP de Plouay devant sa compatriote Elizabeth Banks. On sentait alors la championne du monde 2015 revenir à son meilleur niveau. Et puis… Jeudi, la sociétaire de la formation Trek-Segafredo a été prise dans une chute, à l’occasion de la course en ligne des Championnats d’Europe disputés à Plouay.

Lizzie Deignan s’est apparemment bien remise de ses péripéties en Bretagne. La Britannique s’est imposée au sprint sur la Promenade des Anglais, ce samedi, à l’occasion de la Course by le Tour de France avec FDJ, devant les Néerlandaises Marianne Vos et Demi Vollering.

« C’est un grand soulagement de gagner. Quelle performance fantastique de la part de l’équipe. Toutes mes équipières ont fait un boulot fantastique, à commencer par Elisa (Longo Borghini). C’est phénoménal parce que quand vous travaillez dur et que ça ne sourit pas, c’est vraiment frustrant. Aussi, quand ça sourit, c’est un vrai soulagement. C’est une victoire spéciale parce que je vis pas très loin de Nice téléphone », a-t-elle déclaré au micro de France Télévisions.

Une sélection par l’arrière

C’était surtout une journée un peu spéciale, en raison des contraintes liées à la crise sanitaire qui touche notre pays. « Ce matin, à la présentation des équipes, cela sonnait un peu creux. D’habitude, il y a beaucoup de public pour nous acclamer au départ de la Course by le Tour. On n’a pas pu en profiter. C’est dommage pour nous. Une fois en course, on ne se rend pas compte qu’il n’y a pas du monde pour nous applaudir sur le bord de la route. L’objectif était de suivre les meilleures », a réagi Aude Biannic, 16e et première tricolore sur cette course.

Sur un tempo soutenu, la première ascension de la côte de Rimiez fait des dégâts au sein du peloton. Dans la descente vers Nice, Katarzyna Niewiadoma et Elis Longo Borghini prennent distancent le groupe des favorites. Quatre autres filles vont les rejoindre. Les échappées vont compter jusqu’à cinquante secondes d’avance avant que la chasse s’organise pour rentrer sur elles avant le premier passage sur la ligne d’arrivée.

Une échappée royale

Dans ce dernier tour de ce circuit, long de 96 kilomètres, tracé autour de Nice, Annemiek Van Vleuten a décidé de prendre les choses en main dès le pied de l’ultime difficulté du jour. Dans la côte de Rimiez, la championne du monde en titre tente de partir en solitaire, comme elle sait si bien le faire. Seules Lizzie Deignan, Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo), Marianne Vos (CCC-Liv), Katarzyna Niewiadoma (Canyon SRAM Racing) et Demi Vollering (Parkhotel Valkenburg) parviennent à la suivre.

C’est à nouveau la Polonaise qui fait la descente en tête. Dans la plaine, les échappées collaborent ensemble car elles ne veulent pas revoir le retour du peloton. La victoire va donc se jouer entre ces six filles.

La tenante du titre, Marianne Vos, fait office de grande favorite. La Néerlandaise, qui a une bonne pointe de vitesse, devra se méfier des filles de la Trek-Segafredo. En effet, l’Italienne Elisa Longo Borghini se sacrifie pour sa coéquipière Lizzie Deignan. À quelques encablures de l’arrivée, la Britannique fait signe à l’Italienne qu’elle ne passerait plus aucun relais jusqu’au bout.

Une stratégie plutôt payante. Dans le final, certaines filles lancent leur sprint sous la flamme rouge. Marianne Vos semble en mesure d’aller chercher sa troisième victoire sur la Course by le Tour de France avec FDJ. Mais la Néerlandaise bute sur un vent de face et Lizzie Deignan trouve l’énergie nécessaire pour la battre sur le fil. Grâce à ce succès, la Britannique prend les commandes du classement général du World Tour féminin.

Revivez l’arrivée de la Course by le Tour :