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Le triplé pour Specialized

Depuis la première édition en 2012, l’équipe Specialized règne en maître absolu sur le contre-la-montre par équipes de marque. Sur cet exercice, les Américaines ont décroché un troisième titre mondial, ce dimanche à Ponferrada en Espagne. Les coéquipières d’Evelyn Stevens ont devancé les Australiennes d‘Orica-ALS (2e à 1’17’’) et les Italiennes d’Astana BePink (3e à 2’19’’).

Et de trois pour Specialized. Après leurs victoires en 2012 et 2013, les Américaines ont décroché un troisième titre mondial sur le contre-la-montre par équipes de marque, ce dimanche à Ponferrada en Espagne. À l’image de la formation Omega Pharma-Quickstep chez les garçons, les partenaires de Chantal Blaak sont donc invincibles dans cet exercice. « C’est une vraie fierté de décrocher un tel titre mondial car c’est tout le travail de l’équipe qui est récompensé. C’est la victoire de la solidarité, celle d’un groupe soudé, a expliqué Evelyn Stevens sur L’Équipe.fr. Cette épreuve est l’événement phare de notre saison, tout est fait pour qu’on arrive au sommet ce jour-là. »

Effectivement, la formation américaine a survolé ce contre-la-montre. Avec une moyenne de près de 50 km/h, Chantal Blaak, Lisa Brennauer, Karol-Ann Canuel, Evelyn Stevens, Carmen Small et Trixi Worrack n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires du jour. Orica-ALS termine à plus d’une minutes des triples championnes du monde de la discipline et les Italiennes d’Astana BePink sont reléguées à plus de deux minutes de la première place. Mais une seule équipe pouvait battre Specialized. La Rabobank de Marianne Vos avait les armes pour les détrôner. Mais qu’est-il arrivé à la formation néerlandaise ?  Les partenaires de Lucinda Brand ont connu quelques pépins et n’ont pas pu terminer la course.

« Nous n’avons pas été prévenues de la chute des filles de l’équipe Rabobank. C’est en passant devant elles, il y en avait encore une allongée sur la route, qu’on a compris ce qui s’était passé. A première vue lorsqu’on avait fait les reconnaissances, ce parcours ne nous avait pas paru technique. Mais en course, on s’est rendu compte que les ronds-points étaient plus compliqués à appréhender que prévu. C’est peut-être la raison de cette chute », a avoué Carmen Small sur L’Équipe.fr. Les Américaines auront donc évité tous les piège pour rester sur le toit du monde.