Catégories
Cyclo-cross

Le titre pour Fouquenet

Compte-rendu.Onzième l’an dernier dans le Morbihan, Amandine Fouquenet est devenue championne de France de cyclo-cross dans la catégorie des juniors, ce dimanche matin à Besançon. La Bretonne devance Léa Curinier et Lauriane Duraffourg. Une belle satisfaction pour cette jeune bretonne !

Amandine Fouquenet y croyait dur comme fer ! La Bretonne aura eu raison de s’y accrocher. Ce dimanche matin, elle est devenue championne de France de cyclo-cross dans la catégorie des juniors.
« J’avais vraiment l’espoir de remporter ce titre, soufflait Fouquenet sur le site internet de la Fédération française de cyclisme (FFC). Même si je n’avais pas encore battu mes adversaires directes depuis le début de saison, mais j’avais bon espoir d’y parvenir à l’occasion de ces Championnats de France de cyclo-cross à Besançon. »

Le classement

En effet, après un excellent départ, Amandine Fouquenet aura connu quelques soucis mécaniques. « Sur un parcours gras, on peut très vite aller à la faute. Le but est donc de parvenir à passer les zones techniques en premier. J’ai aussi connu un coup de moue en milieu de course », précisait-elle.

Sans s’affoler, la Bretonne a réussi à revenir sur Léa Curvier qui était alors en tête de la course. Par la suite, elle a trouvé les ressources nécessaires pour accélérer et filer tout droit vers la victoire. À noter que Lauriane Duraffourg complète ce joli podium.

Légende photo : Amandine Fouquenet s’offre le titre chez les juniors (Crédit photo : Facebook Comité de cyclisme de Bretagne)

Catégories
Route

Verhulst : « C’est un aboutissement pour moi de porter ce maillot bleu-blanc-rouge »

Propos recueillis par Romain Beauvais
Interview.Depuis près d’un mois, on voyait Gladys Verhulst monter en puissance. Ce samedi à Mantes-la-Jolie, la Normande, âgée de 21 ans, a prouvé qu’elle était en forme. Déjà présente dans la première échappée avant d’être reprise, la coursière de la Division Nationale Leopard Normandie a attaqué, avec Annabelle Dreville, en haut de la dernière bosse. Finalement, Verhulst prend la deuxième place chez les élites mais s’adjuge le titre chez les espoirs. Gladys succède ainsi à Fanny Zambon au palmarès de cette compétition.
Gladys, quel sentiment prédomine-t-il après avoir décroché ce maillot bleu-blanc-rouge chez les espoirs ?
Honnêtement, j’étais ailleurs lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée. Je ne réalise pas ce que je viens d’accomplir. Au fil des minutes, je commence à comprendre que j’ai un maillot bleu-blanc-rouge sur les épaules.
Qu’est-ce qu’il va représenter pour vous de le porter durant toute une saison ?
C’est une énorme satisfaction pour moi. J’ai travaillé dur pour retrouver mon meilleur niveau. C’est un aboutissement pour moi de porter ce maillot bleu-blanc-rouge sur mes épaules. C’est un rêve qui devient réalité.
Cela va-t-il changer quelque chose dans votre vie ?
Avec ce maillot tricolore, je vais avoir moins de marche de manœuvre sur les prochaines manches de Coupe de France. Mes adversaires vont davantage me surveiller. Cela va être alors difficile de défendre mon maillot de leader du classement général chez les espoirs. La saison est encore longue. J’ai encore quelques courses pour montrer de quoi je suis réellement capable.
>« Je n’aime pas la chaleur. J’adore courir sous la pluie. Je ne suis pas Normande pour rien »</em>
Racontez-nous comment vous avez vécu ce Championnat de France à Mantes-la-Jolie ?
Dès les premiers kilomètres, j’ai senti que je tournais bien les jambes. Lorsque la première échappée s’est formée, je me devais d’y être. Malheureusement, on a été reprises par le peloton. Tout était à refaire. Devant la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope cadenassait la course. Avec Anabelle Dreville, on a attaqué en haut de la dernière ascension pour filer toutes les deux vers la victoire finale dans les rues de Mantes-la-Jolie.
Et comment avez-vous géré cette chaleur étouffante ?
C’était difficile pour moi car je n’aime pas la chaleur. J’adore courir sous la pluie. Je ne suis pas Normande pour rien.
En étant toute seule, était-il difficile de suivre tous les coups ?
Je savais qui je devais surveiller de très près. Il y avait Juliette Labous, Lucie Jounier. Par ailleurs, lorsqu’une des favorites chez les espoirs sortaient, je devais bouger. Je ne pouvais pas me permettre de les laisser partir. Du coup, dans la première échappée, il y avait beaucoup d’espoirs avec moi. Je me disais que cela n’allait pas être simple à gérer pour moi. Au final, cela s’est joué à la pédale.
« ce titre de championne de France chez les espoirs représente b davantage qu’un maillot de leader sur la Coupe de France »
Pensez-vous décrocher ce titre alors qu’il y avait de redoutables adversaires chez les espoirs ?
Bien évidemment, je craignais Juliette Labous. Elle est professionnelle, et on ne s’entraîne pas de la même manière. Ensuite, je m’attendais à une attaque d’une des filles de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope. Au final, elles misaient tout sur Roxane Fournier pour aller chercher le titre chez les élites. Du coup, j’avais plus de facilité pour aller chercher ce maillot bleu-blanc-rouge chez les U23.
Avez-vous douté à quelques kilomètres de l’arrivée ?
Je n’arrêtais pas de me retourner pour voir où était le peloton. J’avais peur qu’il nous reprenne juste avant la ligne. Au final, cela l’a fait.
Maintenant, comment allez-vous gérer les manches de Coupe de France avec ce beau maillot sur les épaules ? Avez-vous peur de perdre votre maillot de leader du classement général chez les espoirs ?
Vous savez, ce titre de championne de France chez les espoirs représente davantage qu’un maillot de leader sur la Coupe de France. Après, on verra si j’arrive à défendre ma prmeière place chez les espoirs, cet été sur les dernières manches de la Coupe de France.
Légende photo : Gladys Verhulst (au milieu de la photo avec le maillot bleu-blanc-rouge) peut savourer son titre de championne de France espoirs (Ladies Sports)