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Olivia Onesti, déjà tout d’une grande

Ce dimanche, à Bagnoles de l’Orne, Olivia Onesti a décroché sa deuxième victoire, sur les trois manches au programme de la Coupe de France de cyclo-cross, devant Marlène Petit et Anais Morichon. Grâce à ce succès, la sociétaire du Team Creuse Oxygène, qui vient de fêter ses 16 printemps, remporte le classement général chez les élites, et également chez les uniors. C’est de bon augure à quelques semaines des Championnats de France qui auront lieu à Flamanville les 11 et 12 janvier prochains.

Olivia Onesti franchit les étapes à une vitesse folle. Déjà à l’aise sur la route, la sociétaire de la formation Creuse Oxygène a fait étalage de son talent en remportant la finale de la Coupe de France de cyclo-cross, ce dimanche à Bagnoles de l’Orne. Grâce à ce succès, elle remporte par la même occasion le classement général chez les élites et les juniors. Un bel exploit le tout seulement à l’âge de 16 ans.

« Je suis très contente de mes trois manches de Coupe de France. En début de saison, je n’aurais pas forcément espéré ça. Forcément, ça fait plaisir même si c’était devenu l’objectif. Je voulais à la fois gagner la manche et le classement général final de la Coupe de France », a-t-elle confié à nos confrères de DirectVélo.

Les France en ligne de mire

Un succès qu’elle a construit tout au long de cet hiver. Cinquième à la Mézière, le 13 octobre à l’occasion de l’ouverture de la saison de Coupe de France de cyclo-cross, Olivia Onesti est montée en puissance puisqu’elle s’est imposée début novembre sur l’étape d’Andrézieux-Bouthéon. La sociétaire de la formation Creuse Oxygène devait confirmer à Bagnoles de l’Orne pour remporter le classement général chez les élites. Malgré une crevaison, Onesti a trouvé les ressources pour s’imposer en Normandie devant Marlène Petit et Anais Morichon.

Désormais Olivia Onesti fait office de grandes favorites pour aller chercher le titre national chez les juniors, à l’occasion des Championnats de France de cyclo-cross qui se dérouleront à Flamanville les 11 et 12 janvier prochains « Je vais continuer de bien m’entraîner. J’ai encore une marge de progression. Techniquement comme physiquement, je pense qu’il y a encore pas mal de boulot avant d’arriver au top au Championnat de France », avouait-elle. Tout reste envisageable pour Olivia Onesti. À moins qu’une certaine Line Burquier ne vienne lui briser ses rêves…

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Verhulst : « C’est un aboutissement pour moi de porter ce maillot bleu-blanc-rouge »

Propos recueillis par Romain Beauvais
Interview.Depuis près d’un mois, on voyait Gladys Verhulst monter en puissance. Ce samedi à Mantes-la-Jolie, la Normande, âgée de 21 ans, a prouvé qu’elle était en forme. Déjà présente dans la première échappée avant d’être reprise, la coursière de la Division Nationale Leopard Normandie a attaqué, avec Annabelle Dreville, en haut de la dernière bosse. Finalement, Verhulst prend la deuxième place chez les élites mais s’adjuge le titre chez les espoirs. Gladys succède ainsi à Fanny Zambon au palmarès de cette compétition.
Gladys, quel sentiment prédomine-t-il après avoir décroché ce maillot bleu-blanc-rouge chez les espoirs ?
Honnêtement, j’étais ailleurs lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée. Je ne réalise pas ce que je viens d’accomplir. Au fil des minutes, je commence à comprendre que j’ai un maillot bleu-blanc-rouge sur les épaules.
Qu’est-ce qu’il va représenter pour vous de le porter durant toute une saison ?
C’est une énorme satisfaction pour moi. J’ai travaillé dur pour retrouver mon meilleur niveau. C’est un aboutissement pour moi de porter ce maillot bleu-blanc-rouge sur mes épaules. C’est un rêve qui devient réalité.
Cela va-t-il changer quelque chose dans votre vie ?
Avec ce maillot tricolore, je vais avoir moins de marche de manœuvre sur les prochaines manches de Coupe de France. Mes adversaires vont davantage me surveiller. Cela va être alors difficile de défendre mon maillot de leader du classement général chez les espoirs. La saison est encore longue. J’ai encore quelques courses pour montrer de quoi je suis réellement capable.
>« Je n’aime pas la chaleur. J’adore courir sous la pluie. Je ne suis pas Normande pour rien »</em>
Racontez-nous comment vous avez vécu ce Championnat de France à Mantes-la-Jolie ?
Dès les premiers kilomètres, j’ai senti que je tournais bien les jambes. Lorsque la première échappée s’est formée, je me devais d’y être. Malheureusement, on a été reprises par le peloton. Tout était à refaire. Devant la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope cadenassait la course. Avec Anabelle Dreville, on a attaqué en haut de la dernière ascension pour filer toutes les deux vers la victoire finale dans les rues de Mantes-la-Jolie.
Et comment avez-vous géré cette chaleur étouffante ?
C’était difficile pour moi car je n’aime pas la chaleur. J’adore courir sous la pluie. Je ne suis pas Normande pour rien.
En étant toute seule, était-il difficile de suivre tous les coups ?
Je savais qui je devais surveiller de très près. Il y avait Juliette Labous, Lucie Jounier. Par ailleurs, lorsqu’une des favorites chez les espoirs sortaient, je devais bouger. Je ne pouvais pas me permettre de les laisser partir. Du coup, dans la première échappée, il y avait beaucoup d’espoirs avec moi. Je me disais que cela n’allait pas être simple à gérer pour moi. Au final, cela s’est joué à la pédale.
« ce titre de championne de France chez les espoirs représente b davantage qu’un maillot de leader sur la Coupe de France »
Pensez-vous décrocher ce titre alors qu’il y avait de redoutables adversaires chez les espoirs ?
Bien évidemment, je craignais Juliette Labous. Elle est professionnelle, et on ne s’entraîne pas de la même manière. Ensuite, je m’attendais à une attaque d’une des filles de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope. Au final, elles misaient tout sur Roxane Fournier pour aller chercher le titre chez les élites. Du coup, j’avais plus de facilité pour aller chercher ce maillot bleu-blanc-rouge chez les U23.
Avez-vous douté à quelques kilomètres de l’arrivée ?
Je n’arrêtais pas de me retourner pour voir où était le peloton. J’avais peur qu’il nous reprenne juste avant la ligne. Au final, cela l’a fait.
Maintenant, comment allez-vous gérer les manches de Coupe de France avec ce beau maillot sur les épaules ? Avez-vous peur de perdre votre maillot de leader du classement général chez les espoirs ?
Vous savez, ce titre de championne de France chez les espoirs représente davantage qu’un maillot de leader sur la Coupe de France. Après, on verra si j’arrive à défendre ma prmeière place chez les espoirs, cet été sur les dernières manches de la Coupe de France.
Légende photo : Gladys Verhulst (au milieu de la photo avec le maillot bleu-blanc-rouge) peut savourer son titre de championne de France espoirs (Ladies Sports)