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Boels-Dolmans sur le toit du monde

Un an après leur deuxième place aux Mondiaux de Richmond aux Etats-Unis, Boels-Dolmans est monté sur la plus haute marche du podium, ce dimanche à l’occasion du contre-la-montre par équipes disputés aux Championnats du monde à Doha au Qatar. Avec un chrono de 48’41’’62, la formation néerlandaise a devancé Canyon-Sram et Cervélo. Un sacre mondial, qui ne pouvait guère leur échapper, après la saison de rêve réalisée par les coéquipières d’Evelyn Stevens.

Le match tant attendu entre Boels-Dolmans et Canyon-Sram n’aura duré qu’une dizaine de kilomètres. Sur ce tracé technique, et sous une chaleur étouffante, les coéquipières d’Ellen Van Dijk ont mis en route entre le treizième et le trentième kilomètre. Les écarts étaient fait. Le titre mondial sur l’épreuve du contre-la-montre par équipes à Doha ne pouvait plus leur échapper.

Victorieuses au mois d’août, sur le chrono par équipes du Crescent Vargarda, sur le World Tour, les Bataves ont prouvé une nouvelle qu’elles étaient bien les patronnes du cyclisme mondial. « Nous avons travaillé très dur cette saison et je pense que nous avons montré que nous étions la meilleure équipe du cyclisme mondial », a déclaré Lizzie Deignan sur le site internet de l’Union cycliste internationale (UCI).

Bien évidemment, Boels-Dolmans avait à cœur d’offrir un dernier titre à Evelyn Stevens qui dispute ses dernières courses de sa carrière à Doha.« Je savais en début de saison que ce serait ma dernière course. C’est agréable d’avoir un tel objectif et cela rend cette victoire encore plus spéciale », concluait Stevens. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à écrire les dernières lignes de son histoire, samedi, avant de clôturer définitivement l’un des plus gros chapîtres de sa vie.

Légende Photo : Boêls-Dôlmans décroche le titre mondial sur le contre-la-montre par équipes des Championnats du monde à Doha (Compte Twitter Boels-Dolmans)

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Au Tour des filles

Bien loin du strass et des paillettes du Tour de France masculin qui vient de fêter sa 100e édition, les féminines se lancent dans leur « Route de France » à partir de ce samedi et jusqu’au 10 août prochain. Avec 15 équipes dont 90 cyclistes présentes sur cette 7e édition, Evelyn Stevens tentera de conserver son titre.

Passer de l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas. Apparemment, il n’est pas encore franchi pour le cyclisme féminin. Alors que la 7e édition de la « Route de France » va prendre son départ de Soissons, ce samedi, les cyclistes féminines ne sont guère sous les feux des projecteurs comme peuvent l’être leurs homologues masculins lors du Tour de France. C’est dans l’anonymat le plus complet qu’elles disputeront cette épreuve.

Malgré ce manque d’intérêt pour ces sportives, pas moins de 90 athlètes se sont donnés rendez-vous à Soissons pour le départ de cette Route de France. Après la présentation des équipes, les filles pourront enfin en découdre lors du prologue de Samedi dans les rues de la ville picarde avant que le peloton féminin quitte Soissons, dimanche, pour rejoindre l’Ile-de-France.

Un tour de France féminin, possible ou pas ?

Les athlètes repartiront de Mantes-la-Jolie pour descendre dans le centre de la France avant une arrivée prévue le 10 août prochain à Chauffailles en Saône et Loire. Une fois encore, la tenante du titre, Evelyn Stevens fait figure de favorite et tentera de remporter une seconde Route de France après celle remportée l’an dernier. À moins que les Françaises viennent jouer les trouble-fête sur cette 7e édition.

De son côté Marianne Vos ne sera pas présente sur cette Route de France. Peut-être est-elle plus occupée à militer pour un Tour de France féminin ? Alors qu’elle a lancé une pétition pour faire prendre conscience à Amaury Sport Organisation que les femmes ont également le droit à leur Grande Boucle. Pour l’heure, les organisateurs d’ASO campent sur lesrs positions.

« Ca aurait été mieux qu’on vienne nous parler directement plutôt que de nous envoyer une pétition ou une lettre qu’on découvre un matin sans savoir de quoi il en retourne, a déclaré le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, sur le site internet de 20minutes. On est ouvert à tout. Avoir des courses féminines est très important, bien sûr. Mais le Tour est une machine énorme et on ne peut pas le rendre toujours plus gros. C’est impossible. » Le chemin est encore long pour que le cyclisme féminin entre dans la lumière…