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Jade Wiel en bleu-blanc-rouge sur la Course by le Tour

Présentation. Le 29 juin dernier à la Haye-Fouassière, près de Nantes (Loire-Atlantique), Jade Wiel devenait la plus jeune championne de France de cyclisme sur route depuis une certaine Marion Rousse en 2012. Ce vendredi dans les rues de Pau (Pyrénées-Atlantiques), la sociétaire de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope pourra étrenner son nouveau maillot bleu-blanc-rouge sur la Course by le Tour. Une belle occasion pour la jeune cycliste de 1 9 ans de commencer à se faire un nom au sein du peloton mondial.

On dit souvent qu’un maillot bleu-blanc-rouge, ça vous change une vie ! Depuis le 29 juin dernier à la Haye-Fouassière, près de Nantes (Loire-Atlantique), Jade Wiel est entrée dans une autre dimension en devenant la plus jeune championne de France de cyclisme sur route depuis une certaine Marion Rousse en 2012. Apparemment, rien n’a changé pour elle depuis cette date. « Je l’ai dit à mon manager, je vais continuer à rouler comme je sais le faire. Je ne vais rien changer dans ma pratique du cyclisme », nous confe-t-elle. Certes, elle ne va rien changer mais c’est plutôt sa côte de popularité qu’elle va pouvoir juger.

Ce vendredi, dans les rues de Pau (Pyrénées-Atlantiques), Jade Wiel devrait être la coqueluche du public et des médias sur la sixième édition de la Course by le Tour ! La raison d’un tel succès ? La sociétaire de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope arborera sa tunique tricolore pour la première fois en compétition officielle, à cette occasion. Pour l’instant, la jeune femme, âgée seulement de 19 ans, commence à peine à réaliser ce qui lui arrive.

Jade Wiel doit rester les pieds sur terre

« Vous savez lorsque vos proches ont les larmes aux yeux lorsqu’ils revoient les images de cette victoire avec moi. Ou lorsque vous recevez de nombreux messages, et notamment celui d’un certain Thibaut Pinot, vous vous dites finalement, c’est grandiose ce que j’ai pu réussir à faire aux Championnats de France pour mon jeune âge. Par ailleurs, j’ai reçu assez vite ma tunique tricolore que je vais encore porter durant 340 jours. Je commence donc à réaliser maintenant », explique-t-elle. Pour elle, c’est tout nouveau à gérer.

« J’ai reçu de nombreuses sollicitations. J’ai pris le temps de répondre à tout le monde y compris aux personnes qui m’ont laissé des messages sur les réseaux sociaux. J’ai eu la chance également de recevoir de nombreux cadeaux. Cela fait plaisir de partager ce bonheur avec les gens », constate-t-elle. La sociétaire de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope a pu le vérifier quelques jours après son titre obtenu à la Haye-Fouassière.

Wiel : « J’ai hâte de signer des autographes, de faire des photos, et de discuter avec les gens »

« Un truc de fou ! Lorsque j’étais en vacances aux Arcs, un monsieur est venu me voir pour me dire : « c’est vous qui avait gagné le week-end dernier ». Je me fais davantage arrêter car avec ce maillot et ce cuissard bleu-blanc-rouge, on me voit de loin », s’en amuse-t-elle. Jade Wiel doit désormais défendre un nouveau statut.

« Un peu comme un certain Julian Alaphilippe, qui est en jaune sur le Tour de France, le public français nous encourage lorsque l’on porte un maillot distinctif sur les épaules. J’ai hâte de signer des autographes, de faire des photos, et de discuter avec les gens. J’ai vraiment envie d’honorer avec fierté ce maillot tricolore », sourit-elle. Elle pourra le faire devant son public.

Se faire un nom au sein du peloton mondial

Tous les projecteurs seront braqués sur Jade Wiel même si certaines filles ne la connaissent pas assez car elle vient tout juste d’arriver au sein du peloton mondial. Il faudra qu’elle en profite pour se montrer aux avant-postes avec cette belle tunique tricolore afin d’aller chercher le meilleur résultat possible avec son équipe sur cette Course by le Tour. Une chose est sûre, ce n’est pas sa formation qui la bridera sur ce genre d’épreuve.

« Bien évidemment, je vais écouter les consignes de mon directeur sportif, le matin au briefing. Je vais les respecter mais je pense que j’aurais quelques libertés vis-à-vis de mon équipe », précise-t-elle. L’occasion est toute trouvée pour Jade Wiel de se faire un nom parmi les meilleures cyclistes de la planète même si elle sait qu’elle a encore beaucoup de chemin à parcourir pour rester en haut de l’affiche…

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Donnons des Elles au Vélo

Donnons des Elles au Vélo repart à l’assaut du Tour

Présentation. C’est reparti pour un tour ! Pour sa cinquième édition d’affilée, 13 jeunes filles s’élanceront ce vendredi de Bruxelles, théâtre de la 106e édition de la Grande Boucle, pour arpenter les routes du Tour de France, un jour avant les professionnels. L’objectif sera à nouveau de militer pour le retour d’un Tour de France féminin.

Chaque année, lorsque les filles arrivent sur les Champs-Élysées pour boucler leur périple, on se demande toujours si elles vont rempiler pour un an de plus ! Apparemment, la question ne s’est pas posée pour cette cinquième édition. Avec plus d’une centaine de candidatures pour 2019, 13 filles ont été retenues pour s’élancer ce vendredi de Bruxelles, théâtre du Grand Départ de la 106e édition du Tour de France. C’est parti pour trois semaines de folie pour les filles du projet Donnons des Elles au Vélo j-1.

    LE PRINCIPE :

Depuis 2015, des jeunes femmes réalisent l’intégralité du tracé du Tour de France, un jour avant les professionnels ! Aline Clément vous en parlera mieux que moi. Je vous laisse découvrir son témoignage et vous préseenter le projet Donnons des Elles au Vélo J-1.

    L’OBJECTIF :

Depuis cinq ans, Claire Floret et ses copines espèrent qu’une seule chose : le retour d’Une grande course à étapes en France. Dimanche dernier, à une semaine du départ du Tour de France, son directeur, Christian Prudhomme a rappelé sur Europe 1 qu’il était « impossible d’organiser une course féminine en même temps que celle des hommes. On ne sait pas le faire ». Cette année, le défi s’annonce encore plus difficile à relever pour les filles de Donnons des Elles au Vélo. Claire Floret y croit plus que jamais !

    SUIVRE LES FILLES SUR LE TOUR :

Il y a des raisons d’y croire. Tout d’abord, l’Union cycliste internationale (UCI) les soutient tout comme de nombreux sponsors dans leur cause. Même si certains médias français passent à côté, nos confrères étrangers ont pris la valle au bond pour suivre cette belle aventure, à l’heure où l’égalité entre les femmes et les hommes est un enjeu majeur de notre société.

Et puis, au fil des années, le peloton grossit. Même si elles ne pourront pas emprunter le tracé officiel du Tour, elles savent qu’elles seront nombreux et nombreuses à les suivre sur le Tour. Fortes de leur succès, cette année, il faudra s’inscrire pour faire partie de ce beau peloton. Et les places seront chères ! Le lieu du départ et l’heure du rendez-vous seront indiqués sur leur page Facebook. Les filles, c’est à jouer de jouer et de charmer un public massé sur le bas côté de la route pour qu’un jour, on puisse à nouveau avoir un Tour de France féminin ! Bon vent et bon Tour les files filles !!!

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Guilman : « Ça me faisait mal pour Aude Biannic »

Interview. Partie en contre avec Aude Biannic, Victorie Guilman décroche la médaille d’argent, ce samedi aux Championnats de France disputés à la Haye-Fouassière. Sous une chaleur caniculaire, l’essentiel était ailleurs pour la coursière de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope puisque le titre est revenu à sa jeune coéquipière, Jade Wiel. C’est donc une belle journée pour la seule équipe française présente au sein du World Tour féminin.

Victorie, quel sentiment prédomine-t-il après votre médaille d’argent décrochée, ce samedi à la Haye-Fouassière ?
Oui, je suis heureuse de cette deuxième place. Ce qui comptait, c’était le maillot bleu-blanc-rouge. Ce n’était pas grave, si moi, je terminais loin du podium. On voulait à tout prix ramener ce titre au sein de notre équipe ! Et on l’a fait avec Jade Wiel !

C’est une journée parfaite pour la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope ?
On avait un gros collectif sur cette épreuve ! Il fallait mettre en difficulté les filles qui étaient toutes seules comme Audrey Cordon-Ragot, Pauline Ferrand-Prévôt et les autres favorites sur ce Championnat de France. C’est plutôt réussi car on a sauté dans les roues à chaque fois qu’une des favorites tentait de s’échapper ! On a plutôt réalisé une belle course !

Franchement, qu’est-ce que vous aviez prévu ce matin au briefing avant la course ?
Il fallait avoir une stratégie offensive car nous n’avions pas de pure sprinteuse au sein de notre équipe. Tout le monde avait alors sa chance car nous n’avions pas une leader de désigner. Tout le monde devait alors participer pour atteindre l’objectif majeur de notre saison.

« En comptant, les Championnats de France espoirs, ’est la troisième fois que je termine deuxième »</em>

Lorsque vous rentrez avec Aude Biannic sur Marie le Net et Jade Wiel, en tête de la course, à quoi vous attendiez-vous dans ce final à quatre ?
Au début, je me suis dit que la gagne allait se jouer devant car on avait trop de retard sur Marie le Net et Jade Wiel, en tête de la course. Ensuite, Aude m’a demandé de rouler afin de pouvoir se jouer la troisième place entre nous. Derrière, on a appris qu’Audrey Cordon-Ragot rentrait sur nous. On a alors accéléré pour ne pas la voir revenir sur nous dans le final !

Dans la dernière ligne droite, avez-vous eu le temps de discuter avec Jade Wiel pour savoir si le titre lui était promis ?
Aude a attaqué à six cents mètres de l’arrivée. Je n’ai pas eu trop le temps de discuter avec Jade pour savoir qui de elle ou de moi devait sprinter. Au final, je croyais en elle et elle l’a fait !

À un moment, avez-vous pensé à contrer les filles qui étaient devant vous ?
Non, pas du tout ! J’étais à bloc et j’essayais tant bien que mal de m’accrocher pour rester dans le groupe de tête. Je culpabilise vis-à-vis d’Aude Biannic de ne pas avoir pu lui passer de relais quand nous étions trois avec elle. Elle était très forte même si elle ne le comprend pas trop. Ça me faisait mal pour Aude (Biannic) de la voir rouler toute seule. Si j’avais pu le faire, je l’aurais davantage aidée quand nous étions toutes les quatre devant.

Finalement, comment analysez-vous la progression de Jade Wiel ?
Je savais qu’elle était très forte ! À cinq kilomètres de l’arrivée, je lui ai demandé comment elle se sentait physiquement ! Je savais qu’elle pouvait le faire. Elle est encore très jeune. Elle a tout l’avenir devant elle !

Et la vôtre, qu’en pensez-vous ?
En comptant les Championnats de France espoirs, c’est la troisième fois que je termine deuxième. Il ne faudrait pas que cela se répète continuellement ! Je progresse petit à petit et je franchis les étapes les unes après les autres ! C’est bien pour l’avenir !