Catégories
Route

Cordon-Ragot, partie pour conserver sa couronne à Vesoul ?

Ce jeudi à Vesoul (Haute-Saône), Audrey Cordon-Ragot va tenter de conserver sa couronne nationale sur le contre-la-montre des Championnats de France. Mais l’objectif pour la coureuse de Wiggle-High 5 reste sans doute l’épreuve chronométrée des Jeux Olympiques, cet été à Rio.

Confirmer n’est pas une chose aisée. Après avoir enfin remporté, l’an dernier à Chantonnay en Vendée, ce titre de championne de France du contre-la-montre qu’elle convoitait depuis longtemps, Audrey-Cordon-Ragot espère bien conserver sa couronne nationale, ce jeudi à Vesoul. Mais la tâche va s’annoncer compliquée pour la coureuse de Wiggle-High 5 sur ce tracé très exigeant.

« Ça va se jouer sur une bonne gestion de la première partie. Ça part très fort et si on s’énerve un peu trop, on risque de le payer sur la partie suivante », nous a-t-elle confié avant cette épreuve. Il faudra bien gérer son effort.

Mais la Bretonne aura l’avantage de partir en dernière position et d’être informé des temps de passage de ses principales adversaires. « Je pense que nous sommes plusieurs à pouvoir prétendre au titre, Aude en fait partie évidemment mais je pense aussi à Elise Delzenne et EdWige Pitel », annonce-t-elle. Audrey Cordon-Ragot a tous mis en œuvre pour que ce contre-la-montre à Vesoul soit le début d’une belle histoire pour la Française.

Légende : Vers un doublé pour Audrey Cordon-Ragot sur le contre-la-montre national (Icon Sport)

Catégories
Route

Cordon-Ragot : « Je suis motivée pour défendre mon titre »

Interview.Après avoir remporté le titre de championne de France du contre-la-montre, l’an dernier à Chantonnay en Vendée, Audrey Cordon-Ragot sera, ce jeudi à Vesoul, pour conserver s couronne nationale sur l’épreuve chronométrée. Bien évidemment, la coureuse de Wiggle-High 5 a déjà les Jeux Olympiques de Rio (5 au 21 août) en ligne de mire et rêve d’une médaille sur le contre-la-montre olympique.

Audrey, avec le titre remporté l’an dernier sur le contre-la-montre, l’aborde-t-on différemment cette année ?
Non j’ai toujours la pression, et c’est moi qui me la met toute seule. Je n’aime pas perdre et j’aime faire les choses bien.

L’objectif est de défendre votre couronne nationale sur ce contre-la-montre ?
Évidemment ! Sinon pourquoi venir ici aux Championnats de France à Vesoul ?
Je suis très motivée pour défendre mon titre et j’espère pouvoir le faire. 

Aude Biannic reste-t-elle votre principale rivale sur ce circuit ?
 Je pense que nous sommes plusieurs à pouvoir prétendre au titre, Aude en fait partie évidemment mais je pense aussi à Elise Delzenne et EdWige Pitel.

Sur quoi va se jouer ce contre-la-montre ?
 Ça va se jouer sur une bonne gestion de la première partie. Ça part très fort et si on s’énerve un peu trop, on risque de le payer sur la partie suivante.

Même si vous êtes à Vesoul, le contre-la-montre de Rio est-il dans un coin de votre tête ? 
C’est un excellent test avant Rio qui va me permettre par la suite de faire les petits réglages finaux. Je suis focalisée sur les jeux Olympiques depuis quatre ans et cela n’est pas seulement que dans un coin de ma tête mais dans toute ma tête.

Et le fait de décrocher une médaille à Rio pourrait-il vous mettre davantage dans la lumière pour vous et votre sport ?
 Je pense qu’il est clair que tout athlète médaillé à Rio. Après, si on l’obtient, c’est sûr que l’on change de statut. Après, Je ne cours pas après la gloire mais plutôt après la reconnaissance de mon sport.

Légende : Audrey Cordon-Ragot (au centre de la photo) veut conserver son titre national sur le contre-la-montre à
vESOUL (Icon Sport)
 
 

Catégories
Route

Marche : « L’Aviva Women’s Tour est l’une des plus belles et plus difficiles des manches du World Tour »

Après la belle victoire d’Aude Biannic sur la sixième manche de Coupe de France, les filles de l’équipe Poitou-Charentes Futuroscope 86, seule formation française professionnelle, s’envoleront vers l’Angleterre et la dixième manche du World Tour féminin. L’objectif pour son directeur sportif, Nicolas Marche, est de réaliser le meilleur résultat possible sur cette épreuve même s’il sait que ce sera compliqué face aux cadors du peloton mondial présents outre-Manche.

On a passé la mi-saison en World Tour. Quel premier bilan tirez-vous ?
Le bilan est positif. Nous sommes actuellement quatorzième du classement World Tour féminin. Nous avons fait de belle chose sur le Tour of Chongming Island qui était l’un des gros objectifs de la saison car cette course correspond aux filles de l’équipe. 
 
Cela convient-il à vos attentes du début de saison ?
Oui, si on compare nos moyens et celles des autres équipes, on peut que être satisfaits d’être à cette place. On se bat avec nos armes ! 

Y-a-t-il quelques regrets pour cette première saison World Tour ?
 La saison n’est pas finie, il est trop tôt pour faire un bilan.

« La spirale de l’équipe est bonne en ce moment »

La dixième manche pourrait vous apporter de belles choses sur le circuit international ?
L’Aviva Women’s Tour est l’une des plus belles et plus difficiles des manches du World Tour car l’ensemble des grosses équipes est présente sur cette course à étapes., De notre côté, nous sommes un peu le petit poucet sur cette épreuve, mais j’ai bon espoir. La spirale de l’équipe est bonne en ce moment ! 
 
Préférez-vous une victoire d’étape ou jouer le classement général ?
Il faut être réaliste. Le général et la victoire d’étape sera difficile, mais nous allons faire notre maximum pour aller chercher les meilleures performances possibles.

Vous aimeriez avoir plus de reconnaissance ?
C’est sûr que nous aimerions être plus reconnu, car aujourd’hui, il est quand même difficile pour l’équipe de jouer avec les meilleures. Nous faisons avec les moyens du bord, mais c’est compliqué. Pourtant, elles méritent plus de reconnaissance… Elles s’entraînent, font des sacrifices comme les hommes. Et quand je vois le monde qu’il y a sur les manches du World Tour féminin à l’étranger (en Belgique, en Chine, en Angleterre, etc.), de la visibilité il y en a. pour être vue et reconnue. Le cyclisme féminin est de plus en plus médiatique, il est vu et reconnu. J’espère que ça va permettre un inestissement plus important dans le cyclisme féminin. .

Que reste-il a faire pour espérer voir dans les prochaines années une autre équipe française au niveau international ?
Que des personnes en France s’intéressent et investissent dans le cyclisme féminin, mais ce n’est pas dans la politique des Français… Malheureusement, lorsque l’on voit ce qu’il se fait à l’étranger, c’est rageant pour nos femmes françaises. J’espère que ça va changer très prochainement !

Légende : Le directeur sportif de Poitou-Charentes Futuroscope, Nicolas Marche (en haut tout à gauche), espère le meilleur résultat possible pour son équipe sur le Tour d’Angleterre
Crédit photo : Compte Twitter Poitou-Charentes Futuroscope