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Sanchez : « C’est toujours important de briller en France »

Entretien.C’est la rentrée des classes pour les filles de l’équipe de France de cyclisme sur piste ! À partir de ce vendredi et ce jusqu’à dimanche, à l’occasion de la première manche de Coupe du monde au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, Clara Sanchez, la sélectionneure du sprint français féminin, espère démarrer cette saosp sur les chapeaux de roues. Mathilde Gros portera tous les espoirs du clan tricolore sur la vitesse individuelle et le Keirin. De son côté, Sandie Clair aura comme mission de mettre sur orbite la France sur la vitesse par équipes. Car l’objectif, pour les deux jeunes femmes, est de se qualifier le plus tôt possible pour les Jeux Olympiques de Tokyo2020. Et quoi de mieux que de le réaliser dès ce week-end dans les Yvelines.

Clara, qu’est-ce que cela représente pour les filles de l’équipe de France de disputer cette première manche de Coupe du monde de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines ?
C’est toujours important de briller en France. Les filles vont alors avoir envie de se transcender. Car elles s’entraînent tous les jours dans ce Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est la piste de l’équipe de France. On aura à cœur de réaliser le meilleur résultat possible devant notre public.

Comment allez-vous gérer l’effervescence autour de vos athlètes féminines ?
Forcément, on est attendue au tournant car on évoluera à domicile. Ce sera à elles de convertir cette pression en une pression positive. Elles devront s’en servir pour se transcender.

Les sprinteuses tricolores ont-elles les armes pour briller à la maison ?
On a commencé par une cinquième place aux Championnats d’Europe en vitesse par équipes. Ensuite, on a Mathilde Gros, championne d’Europe du keirin et médaillée de bronze en sprint cet été à Glasgow, qui aura à cœur de performer à Saint-Quentin-en-Yvelines. Par conséquent, on a une équipe en vitesse qui peut aller chercher la qualification olympique pour la vitesse par équipes dès ce week-end en France.

>« Mathilde restera Mathilde »

Comment sentez-vous Mathilde avant ce grand rendez-vous international ?
Mathilde Gros est une jeune fille qui a envie de bien faire. Elle aura à cœur de briller également en vitesse par équipes. C’est important pour elle de performer avec l’équipe de France. Cela montre aussi la force d’une nation.

Selon vous, son séjour au Japon lui a-t-il fait beaucoup de bien ?
Mathilde restera Mathilde. J’ai vraiment constaté une évolution positive dans son comportement. Elle est plus autonome. Son séjour au Japon lui servira sans doute pour l’avenir.

Quels objectifs avez-vous fixé pour cette compétition à la maison ?
La première chose pour l’équipe de France féminine, c’est d’aller chercher des points pour la qualification olympique en vitesse par équipes. Ensuite, on jouera la gagne avec Mathilde Gros en vitesse individuelle et en keirin. Si elle le fait, ce serait quelque chose d’extraordinaire devant son public.

« On présentera la meilleure équipe de France possible pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 »

Un mot sur Sandie Clair. Comment la sentez-vous avant ce grand rendez-vous ?
Les objectifs sont très clairs pour Sandie Clair. Elle doit performer uniquement sur la vitesse par équipes. Elle se rapproche de ses meilleurs temps. Ce serait incroyable de réaliser un podium sur cette manche de Coupe du monde car le plateau est très relevé dans cette épreuve. Sandie est donc dans une démarche et une progression très positive. Elle continue de s’entraîner à Hyères avec son frère, Cédric. Ils font de l’excellent travail. Cela lui permet d’être très performante sur la piste.

On avait l’impression qu’il y avait Mathilde et les autres. Avec le retour de Sandie Clair au plus haut niveau, cela vous permet-il d’avoir une concurrence saine au sein de l’équipe de France ?
Pour moi, l’une apporte à l’autre. En vitesse par équipes, Sandie Clair apporte son expérience. De son côté, Mathilde Gors apporte sa fraîcheur. L’une et l’autre se tire vers le haut. On voit ainsi une vraie équipe. C’est plutôt rare dans le cyclisme sur piste.

Les Jeux Olympiques de Tokyo2020 restent dans un coin de la tête de toutes vos sprinteuses ?
C’est dans un coin de la tête de toutes les filles et de tous les entraîneurs français. Bien évidemment, on présentera la meilleure équipe de France possible aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Avant, on se concentrera sur les manches de Coupe du monde et les Championnats du monde. Les JO restent l’objectif final pour nous avec, je l’espère, une médaille olympique pour nos filles. En tout cas, c’est tout ce que je leur souhaite….

Légende photo : La sélectionneure du sprint féminin français, Clara Sanchez, s’attend à une très belle fête au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines pour l’ouverture de la saison Coupe du monde de cyclisme sur piste (Crédit photo : FFC – Patrick pichon)

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Saint-Quentin ouvre le bal

Présentation.Alors que la saison sur route vient de se clôturer, c’est la piste qui prend le relais. À partir de vendredi et ce jusqu’à dimanche, le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines va accueillir les meilleures pistardes de la planète, à l’occasion de la première manche de la Coupe du monde de cyclisme sur piste. Un moment idéal pour Mathilde Gros, Laurie Berthon et les autres filles de l’équipe de France qui auront à cœur de briller devant leur public.

Courir un événement en France, c’est rare dans la vie d’un sportif français. Mathilde Gros, Laurie Berthon et les autres auront cette opportunité d’évoluer sur cette belle piste de Saint-Quentin-en-Yvelines, à l’occasion de l’ouverture de la saison de Coupe du monde de cyclisme sur piste. « Ce sera une grande première pour nous d’accueillir cette manifestation dans les Yvelines », lâche le président de la Fédération française de cyclisme (FFC), Michel Caillot.

Depuis 2014, le Vélodrome national n’est pas en reste en termes d’organisation. Depuis quatre ans, il a accueilli des grands rendez-vous comme les Championnats du monde en 2015 ou les Championnats d’Europe en 2016. Il était donc logique que Saint-Quentin organise un événement d’ampleur international en 2018. Le Vélodrome aura la joie d’ouvrir la saison de Coupe du monde de cyclisme sur piste. « Elle aura une saveur particulière car vous, les athlètes, vous serez attendus au tournant », ajoute le président de la FFC.

10 000 spectateurs attendus

Sur cette manche inaugurale, les pistardes tricolores auront fort à faire face à une concurrence féroce. En effet 366 athlètes de 52 nations seront présents à Saint-Quentin-en-Yvelines. Dans cette optique, les organisateurs attendent près de 10 000 spectateurs durant cette compétition. Un beau moyen pour les athlètes de briller devant leur public. « Maintenant, il va falloir transformer cette pression en une pression positive afin de se transcender sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines », précise la sélectionneure nationale du sprint français féminin, Clara Sanchez.

Bien évidemment, tous les projecteurs seront braqués sur Mathilde Gros. La pépite du cyclisme sur piste tricolore aura à cœur de performer sur cet anneau où elle côtoie tous les jours à l’entraînement. Un objectif partagé par sa coéquipière, Sandie Clair, même si cette dernière s’entraîne à Hyères. La vitesse tricolore a les armes pour réaliser des prouesses dans les Yvelines. Pour leur entraîneur, Clara Sanchez, « l’objectif numéro un est d’aller chercher la qualification olympique sur les différentes manches de Coupe du monde ».

Du côté de l’Endurance, les Tricolores auront de belles opportunités pour briller à la maison. On pensera forcément à Laurie Berthon, qui aura l’étiquette de capitaine de route de cette équipe de France. À ses côtés, la coursière de la DN Saint-Julien-en-Genevois Biofrais pourra compter sur Coralie Demay et sur l’expérimentée Pascale Jeuland-Tranchant. Il ne faudra pas oublier les petites jeunes qui poussent et qui grandissent très vite. Marion Borras, Clara Copponi et Valentine Fortin espèrent faire partie de la piste aux étoiles…

LA SELECTION TRICOLORE :
Sprint :
Mathilde Gros
Sandie Clair
Endurance :
Clara Copponi
Coralie Demay
Laurie Berthon
Marion Borras
Pascale Jeulmand-Tranchant
Valentine Fortin

Légende photo : Le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines aura la chance d’accueillir la première manche de la Coupe du monde de cyclisme sur piste (Crédit photo : Ladies Sports)

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Le Net devient pro

Transferts.Après l’arrivée de la jeune Clara Copponi, c’est au tour de Marie Le Net de rejoindre les rangs de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope. Le rêve est devenu réalité pour la Bretonne.

Elle nous l’avait laissé entendre, fin septembre après sa médaille d’argent obtenue aux Championnats du monde juniors de cyclisme sur route à Innsbruck en Autriche. « Des équipes du World Tour féminin m’ont contactées. Pour le moment, je ne veux pas en parler. Je préfère rester évasive. Vous le saurez en temps voulu », nous avait-elle confié. Ce mercredi 17 octobre, Marie Le Net a enfin trouvé une équipe professionnelle évoluant sur le World Tour féminin dès la saison prochaine.

C’est une juste récompense pour Le Net. Car la Bretonne sort d’une saison 2018 exceptionnelle. La Française est devenue championne du monde sur la course à l’Américaine, avec sa coéquipière Victoire Berteau, et vice-championne du monde sur l’épreuve en ligne des Championnats du monde de cyclisme sur route à Innsbruck, fin septembre dernier en Autriche. Elle a également remporté le classement général de la Coupe de France féminine. Marie Le Net a ainsi signé avec la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope dès 2019.

Un rêve qui devient réalité pour Le Net

« C’est vraiment un honneur pour moi d’intégrer l’équipe ! J’ai vraiment hâte de prendre part aux stages et aux courses ! Ce sera une occasion exceptionnelle pour moi de pouvoir progresser et de découvrir le grand monde. Je remercie donc l’équipe FDJ Nouvelle Aquitaine-Futuroscope et Stephen Delcourt pour me donner cette opportunité que je vais honorer du mieux que je pourrais », lâchait Marie Le Net dans n communiqué publié sur la page Facebook de l’équipe française.

C’est un rêve de gosse qui se réalise pour la Bretonne, âgée seulement de dixx-huit ans. « Depuis une dizaine d’années, j’ai un poster de l’équipe Vienne-Futuroscope accroché dans ma chambre (je l’avais eu avec Audrey Cordon à Plumelec). Je le voyais donc tous les jours. Et maintenant, me dire que je vais pouvoir être à mon tour sur ce collectif, c’est quelque chose d’énorme », racontait-elle. Reste maintenant à Marie Le Net de montrer toute l’étendue de son talent sous ses nouvelles couleurs.

Légende photo : Marie Le Net rejoint les rangs de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope (Crédit photo : Twitter Releve-Skoda)