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La FFC signe une convention de partenariat avec le COCCF

Le 29 mars dernier, la Fédération française de cyclisme a signé une convention de partenariat avec le Club omnisports de Courcouronnes cyclisme féminin (Coccf). L’objectif est de renforcer son engagement et notamment à travers son plan de féminisation « Elles à vélo » lancé le 08 mars 2016 à l’occasion de la Journée internationale de la femme.

L’an dernier, l’opération « Donnons des Elle au Tour » avait remporté un vif succès. Cette année encore, les filles du Club omnisports de Courcouronnes cyclisme féminin (Coccf) seront sur les routes du Tour de France mais un jour avant les professionnels. L’occasion pour ces huit jeunes cyclistes amatrices de prouver que les femmes peuvent également réaliser les mêmes efforts que les garçons.

La Fédération française de cyclisme a décidé de renforcer son implication dans cette aventure en signant une convention de partenariat avec le club cycliste 100% féminin de Courcouronnes. Cette dernière repose sur des valeurs communes et la volonté des deux entités de militer pour un accès équitable du public féminin à l pratique du cyclisme.

À court terme, l’’objectif de ce partenariat est de démontrer « par l’action » que ce sport est autant accessible aux femmes qu’aux hommes. Maintenant à plus long terme, la FFC et le Coccf espèrent lutter contre les stéréotypes de genre et le déterminisme culturel qui restent à l’heure actuelle des freins à l’accès de la pratique.

La FFC a lancé son plan de féminisation « Elles à vélo »

« Aujourd’hui la féminisation est une chance pour le cyclisme français. Ainsi, c’est à ses acteurs d’agir ensemble afin de s’émanciper d’un marquage culturel limitant les perspectives de développement de notre sport », a rappelé le président de la FFC, David Lappartient, dans un communiqué.
La FFC a alors compris qu’il était temps de s’occuper davantage pour ses féminines. Elle a décidé de lancer son plan de féminisation intitulé « Elles à velo », le 08 mars dernier au Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines dans le cadre de la journée internationale de la femme. Ce plan se veut ambitieux même s’il y a encore de nombreux chantiers à améliorer.

Promotion du cyclisme féminin sur le Tour de France

Notamment en nombre de licenciés. Aujourd’hui, seulement 120 000 sont des femmes. D’ici à 2020, la Fédération espère tripler ses effectifs. Ce n’est pas le seul souci pour le cyclisme féminin. À ce jour, une seule équipe évolue au niveau international. Bien évidemment, il s’agit de Poitou-Charentes Futuroscope 86. Alors que chez les garçons, deux formations ont une licence World Tour (FDJ et AG2R La Mondiale). Enfin, l’aspect financier doit être au cœur des discussions afin de ne pas voir partir nos meilleures cyclistes féminines à l’étranger.

C’est donc le défi que devra relever la FFC dans les années à venir. Pour le moment, le fait de soutenir cette équipe féminine de Courcouronnes pourrait donner envie à des jeunes filles de prendre une licence dans un club FFC. Et quoi de mieux que de promouvoir le cyclisme féminin sur le Tour de France pour leur donner envie…

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Reis récidive à Mont Pujols

Par Romain Beauvais
Après sa victoire obtenue l’an dernier à Mont Pujols, Daniela Reis a récidivé, ce lundi à l’occasion de la deuxième manche de Coupe de France. La Portugaise de la formation DN 17 Poitou-Charentes s’impose en solitaire. Léna Gerault de la DN Chambéry et Pauline Clouard du Team Léopard Normandie complètent ce podium.

Deux courses et deux victoires pour la DN17 Poitou-Charentes. Après la victoire de Marjolaine Bazin, le 13 mars dernier à Chambéry, c’est au tour de Daniela Reis de s’imposer, ce lundi à Mont Pujols pour la deuxième manche de Coupe de France. Et l’histoire est encore plus belle puisque la Portugaise succède à elle-même au palmarès de cette épreuve après son succès en 2015.

« Daniela réalise le doublé. L’an passé pour ses 22 ans, Daniela Reis s’était imposée à Mont Pujols. Elle a remis cela cette année. C’est une belle victoire pour notre équipe. Et derrière, d’autres filles font des places d’honneurs », lâche le président de la DN17 Poitou-Charentes, Gérard Damiens.

4 filles dans le top 20 pour la DN17 Poitou-Charentes

Marjolaine Bazin termine quatrième, Astrid Chazal est sixième et Mélodie Lesueur prend une belle dix-septième place. Cette équipe est un cran au-dessus puisqu’elle a réussi à placer quatre filles dans le top 20. Pourtant en Aquitaine d’autres équipes ne l’entendaient pas de cette oreille.

Le Team Léopard Normandie avait décidé de dynamiter la course. Malheureusement leur meilleure arme, Fanny Leleu, chute à trois tours de l’arrivée. L’équipe normande doit revoir sa stratégie. Tout repose désormais sur Pauline Clouard qui était partie dans l’échappée matinale.

Reis, leader du classement général

« J’ai été voir Pauline (Clouard) pour lui dire que l’on allait jouer la gagne avec toi. Malheureusement, elle a eu un début de crampe à l’approche des derniers kilomètres mais elle a réussi à conserver ceette troisième place », relativise le directeur sportif du Team Léopard Normandie, Anthony Malenfant.

Car ce lundi à Mont Pujols, il n’y avait rien à faire face à la force et la puissance de Daniela Reis. Par la même occasion, la Portugaise prend les commandes du général et la DN17 Poitou-Charentes a déjà fait le trou au classement par équipes. Désormais, qui pourra battre cette année la DN17 Poitou-Charentes ?

Podium final à Mont Pujols :
Podium Cyclisme CdF

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Route

Un retour aux sources pour Fanny Leleu à Mont Pujols

Route. Un peu plus de trois ans après son arrivée dans le monde du cyclisme, Fanny Leleu est de retour, ce lundi à Mont Pujols pour la deuxième manche de Coupe de France. Une course qui sera forcément chargée en émotion puisque c’est ici même qu’elle avait couru sa première course chez les files. Après sa huitième place obtenue l’an passé, la jeune picarde, qui évolue au sein du Team Léopard Normandie, va tout mettre en œuvre pour s’imposer en Aquitaine.

Parfois la vie peut-être étrange. Pour Fanny Leleu, c’est son entraîneur, Philippe Barbier, qui lui a sans doute mis la puce à l’oreille. « en 2011, j’ai escaladé le col de Granon dans les Alpes. C’est une course de montée. Je suis arrivée deux minutes derrière Jeannie Longo. Mon entraîneur, Philippe Barbier, et mes m’ont alors dit qu’il fallait vraiment que je me mette au vélo », se remémore-t-elle.

Il fallait alors tourner la page de l’athlétisme, en raison de problèmes au genou, et trouver un club pour assouvir sa nouvelle passion. « J’ai toujours voulu faire du vélo depuis ma plus tendre enfance mais mes parents me l’interdisaient car ils avaient peur pour ma sécurité. Lorsque j’ai eu 18 ans, je suis partie rouler en montagne avec mon entraîneur. Et il m’a dit un jour, tu pourras te reconvertir dans le monde du cyclisme. Aujourd’hui, c’est chose faite », raconte Fanny Leleu. Elle pouvait ainsi prendre part à ses premières courses cyclistes.

Malmenant : « Fanny doit encore s’améliorer sur l’aspect technique »

Et la première était, il y a un peu plus de trois ans, à… Mont Pujols. Ici même, où elle espère faire mieux que sa huitième place de l’an dernier. « Cette année, je vise la victoire à Mont Pujols. Après, je verrai tout de suite si j’ai de bonnes sensations sur cette course. Mais j’espère que ce sera le cas car c’est un circuit qui me correspond davantage par rapport à mes qualités de grimpeuse », annonce la coureuse du Team Léopard Normandie.

Elle a alors rejoint cette équipe avant pourquoi d’intégrer dans les années à venir une formation World Tour. « Fanny (Leleu) doit encore s’améliorer sur l’aspect technique mais elle en a conscience, explique le directeur sportif du Team Léopard Normandie, Anthony Malenfant. Par exemple sur la première manche de Coupe de France à Chambéry, elle se fait enfermer dans le peloton. Elle est encore un peu tendre dans le peloton. Elle manque encore un peu d’expérience technique pour aller chercher un meilleur résultat. »

Leleu : « Il reste encore quelques petits détails à peaufiner »

Mais la jeune picarde, âgée de 27 ans, voit ses progrès depuis ses débuts en 2013. Car en si peu de temps, elle fait déjà partie de l’équipe de France de cyclisme sur route. « Ce sont ces courses sous le maillot bleu qui m’ont fait franchir un certain cap même s’il reste encore quelques petits détails à peaufiner notamment sur mon placement », analyse la salariée à mi-temps de l’Association De la graine à l’assiette.

Et si elle arrive à gommer ce dernier écueil, l’Amiénoise pourrait bien l’une des pépites du cyclisme féminin. Même son directeur sportif la voit « sur le podium des prochains Championnats de France. On en a discuté avec elle afin qu’elle ne reproduise pas les erreurs de l’an passé ». Fanny Leleu sait ce qui lui reste à faire pour avoir la même ascension fulgurante qu’une certaine… Pauline Ferrand-Prévot.