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Comme à la maison

Un peu plus d’un an après le succès retentissant des Championnats du monde, le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines organise cette fois-ci les Championnats d’Europe à partir de ce mercredi et jusqu’au 23 octobre. À cette occasion, les Bleues espèrent bien briller à domicile devant leur public.

Quelques semaines après l’échec cuisant aux Jeux Olympiques de Rio, les pistardes tricolores se retrouveront, dès ce mercredi et jusqu’à dimanche, à Saint-Quentin-en-Yvelines pour y disputer les Championnats d’Europe. Un peu plus d’un an après le succès retentissant des Championnats du monde, les Françaises espèrent bien briller à domicile.

« Je suis originaire de la région parisienne et de nombreux proches seront présents à Saint-Quentin-en-Yvelines pour me soutenir. C’est particulier car on n’a pas la chance tout le temps de disputer un Championnat d’Europe à la maison. Ce sera important pour moi », nous confie Roxane Fournier.

Truster les podiums à Saint-Quentin-en-Yvelines

À cette occasion, le public francilien pourra voir les nouveaux visages de cette équipe de France. En vitesse, exit Sandie Clair et Virginie Cueff. Seule Marie Dufour représentera les couleurs de la France dans cette discipline. De son côté, Mathilde Gros, qui a éclaboussé de sa classe les Championnats de France à Bordeaux, ne pourra s’aligner sur cette compétition car elle n’a pas encore dix-huit ans.

Côté endurance, tous les projecteurs seront braqués sur Élise Delzenne qui a préféré prépare ces Championnats d’Europe au lieu de s’envoler pour les Championnats du monde de cyclisme sur route à Doha au Qatar. Mais la Nordiste pourra compter sur Roxane Fournier, Pascale Jeuland qui rentrent justement du Qatar. Enfin Laurie Berthon pourra également tirer son épingle du jeu. Reste maintenant aux Tricolores de truster les podiums à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Légende photo : Pour ces Championnats d’Europe, le Vélodrome national va vibrer pour les Tricolores (Compte Twitter Vélodrome de St Quentin)


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Gros ; « C’est le début d’une belle histoire »

À seulement dix-sept ans, Mathilde Gros a illuminé ces Championnats de France sur piste à Bordeaux. Pour une première chez les élites, la licenciée de l’US Créteil a décroche deux titres de championnes de France sur le 500m et le keirin. Rien que cela ! Cela laisse présager d’une belle carrière pour la jeune et jolie parisienne. Maintenant, il faudra continuer à travailler et à progresser afin de confirmer sur les prochains rendez-vous internationaux.

Mathilde, quel bilan tirez-vous de ces Championnats de France piste à Bordeaux ?
Pour ma part, c’est un bilan plutôt positif. Je repars de Bordeaux avec deux titres de championnes de France sur le 500 m et le keirin. Par ailleurs, j’ai acquis beaucoup d’expérience car je disputais mes premiers Championnats de France chez les élites. Au final, je suis très contente de ce que j’ai pu réaliser en Gironde.

Vous attendiez-vous à décrocher ces deux titres ?
Je ne m’étais pas focalisée sur une course en particulier. J’ai pris les épreuves les unes après les autres. À seulement 17 ans, j’étais présente à Bordeaux pour apprendre et prendre beaucoup de plaisir sur la piste. Après, on verra bien si les résultats suivent.

Ce titre sur le keirin a-t-il plus de saveur car vous avez réussi à battre Élise Delzenne, l’une des meilleures cyclistes tricolores ?
C’est vrai qu’Élise Delzenne est très forte mais elle ne maîtrise pas la discipline du keirin. Pour ma part, ce n’était pas ma première. Il y avait également Marie Dufour avec qui je m’entraîne à l’INSEP et qui a une certaine expérience du keirin. Il y avait du beau monde dans cette finale. Même si Mélissandre Pain était absente, il fallait tout donner sur la piste. Il fallait courir d’une certaine manière pour aller chercher ce titre. Avant la course, j’avais mis en place une stratégie pour cette course. Je suis contente de voir que j’assimile petit à petit l’épreuve du keirin.

« J’aimerais bien au moins une fois dans ma vie faire une course sur la route pour voir comment cela se passe »

C’est le début d’une belle histoire ?
J’espère que c’est le début d’une belle histoire. En tout cas, cela n’aurait pas pu mieux commencer pour moi avec ces deux titres nationaux. Il y a encore beaucoup à travail à réaliser pour m’installer parmi l’élite. Pour l’instant, il ne faut pas s’enflammer mais j’espère vraiment continuer sur ma lancée. Ma marge de progression est conséquente.

Qu’est-ce qui vous reste à améliorer ? 
Il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Tout d’abord au niveau musculaire. Je suis encore jeune et je dois prendre davantage de masse musculaire. Ensuite je dois progresser sur l’aspect tactique et technique de la piste. Mais je sais que ma marge de progression est encore grande.

Après ces deux beaux titres sur la piste, vous verra-t-on un jour courir sur la route ?
Depuis que j’ai commencé le vélo, je me suis consacrée à la piste et plus particulièrement au sprint. Mais j’aimerais bien au moins une fois dans ma vie faire une course sur la route pour voir comment cela se passe car de nombreuses filles ont couru des centaines de fois sur la route.

Vous ne fermez pas la porte à cette idée de faire une carrière sur la route…
Je ne ferme pas la porte à l’idée d’en faire une. Quand je n’aurais pas d’échéances internationales, j’essayerais d’en faire une. Mais pour l’instant je me consacre à 100%à la piste et au sprint afin d’atteindre l’objectif de toute une carrière : aller aux Jeux Olympiques.

Vous verra-t-on à Saint-Quentin-en-Yvelines pour les Championnats d’Europe sur piste ?
Malheureusement non car je n’ai pas dix-huit ans. J’aurais aimé y participer afin de me confronter aux meilleures pistardes européennes comme Kristina Vogel par exemple. Même si je sais pertinemment que je n’aurais rien fait en terme de résultat mais cela m’aurait permis d’acquérir davantage d’expérience. J’aurais l’occasion de faire l’an prochain des manches de Coupe du monde avec elles.

Légende : Mathilde Gros remporte deux titres nationaux à Bordeaux (Patrick Pichon/FFC)

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Gros, quelle précocité

Piste.Après son titre de championne de France sur le 500 mètre décroché, plus tôt dans la journée sur le vélodrome de Bordeaux, Mathilde Gros a remis cela sur le Keirin. La jeune Parisienne, âgée de 17 ans, a raflé deux titres nationaux pour ses premiers Championnats de France élites. Quelle précocité !

Ce 30 septembre 2016 restera à jamais graver dans saa mémoire. Pour ses premiers Championnats de France sur piste élites à Bordeaux, Mathilde Gros a décroché deux titres de championne de France sur le 500 mètres et le keirin. La licenciée de l’US Créteil dans le Val-de-Marne vient d’éclore l’une des plus belles pages de sa jeune carrière.

« Je suis contente de cette deuxième victoire sur les Championnats de France. Franchement, ce n’est que du bonheur. Je fais un bon chrono sur le 500, et maintenant il ne me reste plus que le scratch à disputer. Je vais le faire pour le plaisir, mais aussi dans le but de prendre de l’expérience », a-t-elle expliqué sur le site internet de la Fédération française de cyclisme (FFC).

Pas de Championnat d’Europe pour Mathilde Gros

Après cette belle moisson à Bordeaux, la Francilienne ne pourra pas prendre part aux Championnats d’Europe sur piste, qui auront lieu du 19 au 23octobre à Saint-Quentin-en-Yvelines, car elle n’a pas l’âge requis par le règlement international. Un crève-cœur pour celle qui vient souvent s’entraîner sur le vélodrome national. Mais elle sait qu’elle aura bientôt d’autres occasions de briller au niveau international.

En attendant, Mathilde disputera quelques courses et pourquoi pas « des manches de Coupe du monde fin février, début mars dans le but d’apprendre cette fois-ci en me frottant aux meilleures pistardes mondiales, afin de voir ce dont je suis capable de faire face à elles ». On n’a pas fini d’entendre parler de Mathilde Gros

Légende photo : Mathilde Gros décroche deux titres à Bordeaux (Patrick Pichon/FFC)