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Léa Daydé, comme à la maison

Présentation. Sacrée, la semaine dernière, sur le scratch des Championnats de France piste à Saint-Quentin, Léa Daydé espère briller, ce jeudi, sur la course en ligne espoirs des Championnats de France Avenir de cyclisme sur route à Beauvais (22 au 25 août). Devant sa famille et son public, la sociétaire du Sprinteur club féminin aura à coeur de réaliser le meilleur résultat possible même si elle sait que la tâche s’annonce compliquée face à une concurrence très relevée.

Il y a encore quelques jours, Léa Daydé était présente à Saint-Quentin-en-Yvelines pour les France Piste où elle a décroché le titre élites sur le scratch. En l’espace de si peu de temps, la sociétaire du Sprinteur club féminin aura troqué son vélo piste pour celui de la route. Car ce jeudi, Léa sera au départ du Championnat de France de l’Avenir à Beauvais. Ce qui restait l’objectif de sa saison.

« Pour être honnête avec vous, je ne préparais pas trop ces France piste à Saint-Quentin. J’étais plutôt focalisée sur les Championnats de France de l’Avenir sur route qui auront lieu lieu fin août à la maison. J’étais présente dans les Yvelines pour finaliser ma préparation même si la piste reste l’une de mes disciplines favorites », précise-t-elle. Il ne faut pas s’y tromper, Léa Daydé aura sans doute un peu plus de pression sur les épaules puisqu’elle évoluera devant sa famille et ses proches sur un circuit qu’elle connaît bien.

Daydé s’attend à vivre une course difficile

« Grâce aux encouragements de mes proches et de ma famille, je serai très motivée pour aller chercher un super résultat sur cette compétition. J’ai déjà repéré le circuit. Je vais viser un top 10. Après, on verra ce qu’il se passera le jour de la course en ligne », annonce-t-elle. Sur un tracé usant de 11,9km à parcourir à neuf reprises, soit une distance totale de 107,1 kilomètres, Daydé sait qu’il sera difficile de tirer son épingle du jeu face à une concurrence relevée.

Bien évidemment, Jade Wiel, la championne de France élites en titre, reste la grandissime favorite pour aller chercher le titre chez les espoirs. La sociétaire de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope réaliserait ainsi le doublé. Il ne faudra pas oublier la championnede France sortante, Gladys Verhulst, qui aura son mot à dire dans l’emballage final. D’autres filles pourraient déjouer tous les pronostics. Verdict ce jeudi matin pour voir si Léa Daydé pourra monter sur la plus haute marche du podium chez les espoirs….

Le Programme :

Jeudi 22 août :

9h-12h : Course en ligne espoirs femmes
14h30 : CLM Mixte par équipes Juniors en relais

Vendredi 23 août :

Pas de course pour les féminines

Samedi 24 août :

9h : CLM Juniors
9h25 : CLM Espoirs
15h-16h45 : Course en ligne Minimes & Cadettes

Dimanche 25 août :

9h30-12h : Course en ligne Juniors

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Piste

Gros ; « C’est le début d’une belle histoire »

À seulement dix-sept ans, Mathilde Gros a illuminé ces Championnats de France sur piste à Bordeaux. Pour une première chez les élites, la licenciée de l’US Créteil a décroche deux titres de championnes de France sur le 500m et le keirin. Rien que cela ! Cela laisse présager d’une belle carrière pour la jeune et jolie parisienne. Maintenant, il faudra continuer à travailler et à progresser afin de confirmer sur les prochains rendez-vous internationaux.

Mathilde, quel bilan tirez-vous de ces Championnats de France piste à Bordeaux ?
Pour ma part, c’est un bilan plutôt positif. Je repars de Bordeaux avec deux titres de championnes de France sur le 500 m et le keirin. Par ailleurs, j’ai acquis beaucoup d’expérience car je disputais mes premiers Championnats de France chez les élites. Au final, je suis très contente de ce que j’ai pu réaliser en Gironde.

Vous attendiez-vous à décrocher ces deux titres ?
Je ne m’étais pas focalisée sur une course en particulier. J’ai pris les épreuves les unes après les autres. À seulement 17 ans, j’étais présente à Bordeaux pour apprendre et prendre beaucoup de plaisir sur la piste. Après, on verra bien si les résultats suivent.

Ce titre sur le keirin a-t-il plus de saveur car vous avez réussi à battre Élise Delzenne, l’une des meilleures cyclistes tricolores ?
C’est vrai qu’Élise Delzenne est très forte mais elle ne maîtrise pas la discipline du keirin. Pour ma part, ce n’était pas ma première. Il y avait également Marie Dufour avec qui je m’entraîne à l’INSEP et qui a une certaine expérience du keirin. Il y avait du beau monde dans cette finale. Même si Mélissandre Pain était absente, il fallait tout donner sur la piste. Il fallait courir d’une certaine manière pour aller chercher ce titre. Avant la course, j’avais mis en place une stratégie pour cette course. Je suis contente de voir que j’assimile petit à petit l’épreuve du keirin.

« J’aimerais bien au moins une fois dans ma vie faire une course sur la route pour voir comment cela se passe »

C’est le début d’une belle histoire ?
J’espère que c’est le début d’une belle histoire. En tout cas, cela n’aurait pas pu mieux commencer pour moi avec ces deux titres nationaux. Il y a encore beaucoup à travail à réaliser pour m’installer parmi l’élite. Pour l’instant, il ne faut pas s’enflammer mais j’espère vraiment continuer sur ma lancée. Ma marge de progression est conséquente.

Qu’est-ce qui vous reste à améliorer ? 
Il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Tout d’abord au niveau musculaire. Je suis encore jeune et je dois prendre davantage de masse musculaire. Ensuite je dois progresser sur l’aspect tactique et technique de la piste. Mais je sais que ma marge de progression est encore grande.

Après ces deux beaux titres sur la piste, vous verra-t-on un jour courir sur la route ?
Depuis que j’ai commencé le vélo, je me suis consacrée à la piste et plus particulièrement au sprint. Mais j’aimerais bien au moins une fois dans ma vie faire une course sur la route pour voir comment cela se passe car de nombreuses filles ont couru des centaines de fois sur la route.

Vous ne fermez pas la porte à cette idée de faire une carrière sur la route…
Je ne ferme pas la porte à l’idée d’en faire une. Quand je n’aurais pas d’échéances internationales, j’essayerais d’en faire une. Mais pour l’instant je me consacre à 100%à la piste et au sprint afin d’atteindre l’objectif de toute une carrière : aller aux Jeux Olympiques.

Vous verra-t-on à Saint-Quentin-en-Yvelines pour les Championnats d’Europe sur piste ?
Malheureusement non car je n’ai pas dix-huit ans. J’aurais aimé y participer afin de me confronter aux meilleures pistardes européennes comme Kristina Vogel par exemple. Même si je sais pertinemment que je n’aurais rien fait en terme de résultat mais cela m’aurait permis d’acquérir davantage d’expérience. J’aurais l’occasion de faire l’an prochain des manches de Coupe du monde avec elles.

Légende : Mathilde Gros remporte deux titres nationaux à Bordeaux (Patrick Pichon/FFC)