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Première réussie pour Aurore Flament

Pour ses débuts en tandem avec l’association sports et loisirs pour aveugles et amblyopes (ASLAA), Aurore Flament s’en est plutôt bien sortie ! Associée à Laetitia Bernard, les deux jeunes femmes ont décroché la médaille d’argent sur la poursuite et le kilomètre des Championnats de France de cyclisme sur piste handisport disputés au vélodrome de Roubaix. Le titre est revenu à Pia Bogenez et Pascaline Duchesne sur ces deux mêmes épreuves.

Pour la première fois, deux tandems féminins étaient alignées sur un Championnat de France de cyclisme sur piste. Ce week-end, l’Association sports et loisirs pour aveugles et amblyopes (ASLAA) arrivaient en force à Roubaix pour disputer cette compétition. À cette occasion, Aurore Flament, la régionale de l’étape, allait faire ses premiers pas en tandem. Au final, elle s’en est plutôt bien sortie. Associée à Laetitia Bernard, les deux jeunes femmes ont décroché deux médailles d’argent (poursuite et kilomètre).

Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Prévenue tardivement, Aurore a accepté de relever le défi de piloter une personne non-voyante sur la piste de Roubaix. « Mardi, j’ai dit oui à l’ASLAA. Jeudi, je faisais ma première sortie en tandem, avec Camille Devigne, et ce samedi matin, je faisais connaissance avec Laetitia Bernard, qui allait être ma coéquipière sur cette épreuve », racontait-elle sur son compte Facebook.

C’était parti pour Aurore Flament et Laetitia Bernard. Pour leur mettre un peu plus de pression, les deux jeunes femmes étaient les premières à monter sur la piste nordiste. Il y avait un peu de stress pour ce tandem féminin in composé à la dernière minute. « Ceux qui me connaissent bien, savent que je suis assez stressée sur le vélo », avouait-elle. Parties pour trois kilomètres départ arrêté, Aurore et Laetitia ont réalisé un excellent chrono (4’2 »275). « J’ai fait cette poursuite à froid. Je n’avais pas de bonnes sensations. Je n’ai pas eu assez de temps pour bien me préparer pour ce rendez-vous national », nous glissait-elle, en sortant de cette poursuite.

Pia et Pascaline étaient un ton au-dessus

Derrière, c’était au tour de Pia Bogenez et Pascaline Duchesne de faire leur effort. Avec une seconde d’avance sur le duo Flament/Bernard, les deux jeunes femmes ont décroché le meilleur temps en 4’20 »215. Le spectacle allait être de toute beauté entre ces deux tandems féminins en finale de la poursuite. Et il a eu lieu, malgré une erreur des commissaires puisque les filles ont parcouru quatre kilomètres au lieu de trois prévus dans cette discipline. Au final, Pia Bogenez et Pascaline obtiennent leur premier titre de championne de France (1ère en 4’10 »880, juste devant Laetitia Bernard et Aurore Flament (2e en 4’11 »910).

Le lendemain matin, les deux tandems allaient se retrouver sur la piste pour disputer le kilomètre, dernière épreuve de ces Championnats de France piste handisport. Là encore, Pia et Pascaline ont une nouvelle fois dominé leurs adversaires du jour. Les deux jeunes femmes repartent de Roubaix avec deux maillots bleu-blanc-rouge dans leurs valises. De leurs côtés, Laetitia et Aurore ne rentrent pas bredouilles, non plus, de cette compétition.

« Malgré cela, nous avons plutôt bien géré, et nous terminons deuxièmes à une secondes des premières.
Je suis un peu déçue d’avoir échoué pour si peu. Mais je suis contente d’être passée au-dessus de mes craintes »,
rappelait-elle. Laetitia et Aurore ont pris date avec l’avenir. Rendez-vous l’année prochaine pour vivre un nouveau duel au sommet entre ces deux tandems féminins. Et pourquoi pas voir l’arrivée d’un troisième équipage pourrait pour venir rabattre toutes les cartes dans cette catégorie…

Voici le podium de la poursuite tandem féminin des Championnats de France piste à Roubaix (Crédit photo : photoveloplus)
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Para-Cyclisme

Nouveau podium pour Marie Patouillet

On ne l’arrête plus ! Deux jours après avoir obtenu l’argent sur l’épreuve du 500 mètres départ arrêté, Milton, Marie Patouillet a décroché une nouvelle médaille, ce samedi à Milton, au Canada. La licenciée de l’US Créteil est devenue vice-championne du monde de l’omnium. Le titre mondial est revenue à la Britannique Sarah Storey. La Néerlandaise Caroline Groot, sacrée sur le 500m, complète ce podium.

Marie Patouillet termine ses Championnats du monde comme elle les avait commencées ! Médaillée d’argent sur le 500 mètres départ arrêté, deux jours plus tôt, la licenciée de l’US Créteil est montée à nouveau sur un podium mondial. Ce samedi à Milton, la Tricolore est devenue vice-championne du monde de l’omnium. Une breloque qu’elle a été cherchée au terme de ces quatre épreuves.

Marie s’est alors appuyée sur ses armes pour rivaliser avec les meilleures. Deuxième sur le 500m et sur le 200m lancé, la Tricolore était en bonne posture pour décrocher un nouveau podium. Tout restait ouvert avant le scratch, la dernière épreuve de cet omnium. Marie terminera finalement troisième. Un résultat qui lui permet de devancer la Néerlandaise Caroline Groot de deux petits points. Pour le titre, la marche était un peu haute puisque la licenciée de l’US Créteil échoue à dix points de la Britannique Sarah Storey.

 

Marie Patouillet rentrera en France avec les valises un peu plus chargées qu’à l’aller. Mais surtout, elle repartira de ces Championnats du monde canadiens avec b des certitudes et beaucoup d’espoirs pour l’avenir. Un avenir qui pourrait s’écrire en lettres d’or pour Marie Patouillet dans un peu plus de six mois aux Jeux Paralympiques de Tokyo2020. D »ici là, il y aura encore un peu de temps pour améliorer ses chronos et enfin devenir la reine du sprint mondial en C5. C’est tout le mal que l’on lui souhaite…

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Marie Patouillet part à la conquête du monde

Portrait. Médaillée de bronze l’an dernier à Apeldoorn aux Pays-Bas, Marie Patouillet espère faire aussi bien voire mieux cette année aux Championnats du monde de paracyclisme sur piste à Milton au Canada (30 janvier au 2 février). Engagée sur l’épreuve du 500 mètres départ arrêté, la licenciée de l’US Créteil, entraînée par Grégory Baugé, espère bien que tous les sacrifices consentis depuis près d’un an commencent à porter leurs fruits. Avec à la clé les Jeux Paralympiques de Tokyo2020 en ligne de mire…

« C’est l’objectif phare de ma saison », nous confiait l’intéressée. À partir de ce jeudi, et jusqu’à dimanche, Marie Patouillet espère bien décrocher le plus beau des métaux à Milton (Canada), à l’occasion des Championnats du monde de paracyclisme sur piste.

Dix mois plus tôt, Marie Patouillet décrochait la médaille de bronze, sur le 500 mètres départ arrêté, lors des Mondiaux qui se sont déroulés à Apeldoorn en mars 2019. Depuis, la jeune femme en a fait du chemin. Tout débute en 2017. Cette année-là, on va lui offrir un dossard pour s’aligner sur l’Étape du Tour. Une fois, la ligne d’arrivée franchie, elle décide de prendre une licence handisport pour pratiquer le cyclisme handisport. Un pari gagnant.

En pleine apprentissage

Née avec une malformation au niveau du pied gauche, Marie « manque de puissance de ce côté ». Cela ne l’a pas arrêté puisqu’elle a tout mis en oeuvre depuis plus d’un an pour tutoyer les sommets. Cette dernière a rejoint le club de l’US Créteil pour les étapes les unes après les autres. « Ce club m’a permis de progresser relativement vite. Je prends tout ce qu’il y a à prendre. Par ailleurs, Grégory Baugé, qui m’entraîne, m’apporte m’apporte beaucoup et me partage toute son expérience », avance-t-elle. Et les résultats commencent à porter leurs fruits sur la piste.

Sur la scène nationale, on peut pas vraiment pas savoir si Marie progresse tant la concurrence est inexistante. « Au niveau français, la densité est pauvre. Il n’y aucune concurrence », lâche-t-elle. Alors pour pouvoir progresser, Marie a décidé de participer à l’épreuve du 500 mètres départ arrêté chez les valides, à l’occasion des Championnats de France sur piste disputés en août dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines. « C’était bien de pouvoir se mesurer à des athlètes comme Mathilde Gros. Cela me permettait de me mettre dans l’ambiance et d’acquréir de l’expérience en vue des Mondiaux Handisports », rappelle-t-elle.

Tokyo2020 en ligne de mire

Avec à la clé une belle surprise en décrochant une belle médaille de bronze chez les valides. « C’est un bonheur immense de décrocher cette breloque », souffle-t-elle. Le plus important, c’est que Marie a gagné cinq dixièmes depuis les derniers Championnats du monde hollandais. Un temps qui lui assurerait un nouveau podium à Milton. « Le temps réalisé à Saint-Quentin-en-Yvelines va sans doute me permetetre de changer la couleur de la médaille », espère-t-elle.

Et pourquoi pas songer au titre mondial sur le 500 mètres départ arrêté. Pour cela, il faudra encore elver son niveau et réaliser un temps canon. Rien n’est impossible pour Marie Patouillet. Car son objectif numéro un reste la qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo2020 avec à la clé un podium au Japon. Et pourquoi ne pas la voir aux Jeux Olympiques.

« Non, on ne verra que sur les Jeux Paralympiques si j’arrive à me qualifier. Pour pouvoir espérer participer aux Jeux Olympiques, il faudrait réaliser les temps de Mathilde Gros », ajoute-t-elle. L’impensable pourrait un jouer devenir réalité pour Marie Patouillet…