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Boels-Dolmans sur le toit du monde

Un an après leur deuxième place aux Mondiaux de Richmond aux Etats-Unis, Boels-Dolmans est monté sur la plus haute marche du podium, ce dimanche à l’occasion du contre-la-montre par équipes disputés aux Championnats du monde à Doha au Qatar. Avec un chrono de 48’41’’62, la formation néerlandaise a devancé Canyon-Sram et Cervélo. Un sacre mondial, qui ne pouvait guère leur échapper, après la saison de rêve réalisée par les coéquipières d’Evelyn Stevens.

Le match tant attendu entre Boels-Dolmans et Canyon-Sram n’aura duré qu’une dizaine de kilomètres. Sur ce tracé technique, et sous une chaleur étouffante, les coéquipières d’Ellen Van Dijk ont mis en route entre le treizième et le trentième kilomètre. Les écarts étaient fait. Le titre mondial sur l’épreuve du contre-la-montre par équipes à Doha ne pouvait plus leur échapper.

Victorieuses au mois d’août, sur le chrono par équipes du Crescent Vargarda, sur le World Tour, les Bataves ont prouvé une nouvelle qu’elles étaient bien les patronnes du cyclisme mondial. « Nous avons travaillé très dur cette saison et je pense que nous avons montré que nous étions la meilleure équipe du cyclisme mondial », a déclaré Lizzie Deignan sur le site internet de l’Union cycliste internationale (UCI).

Bien évidemment, Boels-Dolmans avait à cœur d’offrir un dernier titre à Evelyn Stevens qui dispute ses dernières courses de sa carrière à Doha.« Je savais en début de saison que ce serait ma dernière course. C’est agréable d’avoir un tel objectif et cela rend cette victoire encore plus spéciale », concluait Stevens. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à écrire les dernières lignes de son histoire, samedi, avant de clôturer définitivement l’un des plus gros chapîtres de sa vie.

Légende Photo : Boêls-Dôlmans décroche le titre mondial sur le contre-la-montre par équipes des Championnats du monde à Doha (Compte Twitter Boels-Dolmans)

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Direction Doha pour les Bleues

Mondiaux.À partir de ce dimanche et ce jusqu’au 16 octobre, les meilleures cyclistes mondiales se sont donné rendez-vous à Doha au Qatar. Une occasion pour ce petit émirat du Moyen-Orient d’offrir un spectacle de toute beauté au monde du cyclisme. Reste maintenant à nos Tricolores de faire le show.

Qui aurait cru un jour qu’un championnat du monde de cyclisme sur route se dispute au Qatar. Personne sans doute à part l’Uion cycliste internationale (UCI) qui a décidé de le faire. Initialement prévus au mois de septembre, ces Mondiaux ont été repoussés à la mi-octobre en raison des fortes chaleurs qui règnent dans ce petit émirat du Moyen-Orient. Et non, vous ne rêvez pas, les meilleures cyclistes de la planète se disputeront les maillots irisés sous des températures frôlant plus de 35°c.

Certes, il faut pouvoir courir aux quatre coins du monde mais sans mettre en péril l’intégrité physique des coureuses. Car elles ne sont pas habituées à courir sous une telle chaleur et peut-être que les courses seront raccourcies pour ne pas voir tomber les filles comme des mouches. Heureusement pour elles, le parcours ne devrait pas comprendre d’énormes difficultés et les sprinteuses pourront alors lutter pour le titre mondial.

Le sprint d’une vie pour Roxane Fournier

Côté tricolore, Roxane Fournier semble dans la forme de sa vie. La sociétaire de Poitou-Charentes Futuroscope 86, seule formation français sur lee World n’a rien laissé au hasard dans sa préparation afin décrocher ce maillot arc-en-ciel.

« J’arrive en excellente condition à Doha. J’espère décrocher le titre mondial au Qatar », avait lâché Roxane Fournier sur le plateau Des Rois de la Pédale sur Eurosport à l’occasion des Championnats de France sur piste à Bordeaux. Verdict cette semaine à Doha.

Légende photo : lES bLEUES PARTENT À LA CONQUÊTE DU TITRE MONDAL (COMPTE Facebook aUDREY cORDON-rAGOT)

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Gros ; « C’est le début d’une belle histoire »

À seulement dix-sept ans, Mathilde Gros a illuminé ces Championnats de France sur piste à Bordeaux. Pour une première chez les élites, la licenciée de l’US Créteil a décroche deux titres de championnes de France sur le 500m et le keirin. Rien que cela ! Cela laisse présager d’une belle carrière pour la jeune et jolie parisienne. Maintenant, il faudra continuer à travailler et à progresser afin de confirmer sur les prochains rendez-vous internationaux.

Mathilde, quel bilan tirez-vous de ces Championnats de France piste à Bordeaux ?
Pour ma part, c’est un bilan plutôt positif. Je repars de Bordeaux avec deux titres de championnes de France sur le 500 m et le keirin. Par ailleurs, j’ai acquis beaucoup d’expérience car je disputais mes premiers Championnats de France chez les élites. Au final, je suis très contente de ce que j’ai pu réaliser en Gironde.

Vous attendiez-vous à décrocher ces deux titres ?
Je ne m’étais pas focalisée sur une course en particulier. J’ai pris les épreuves les unes après les autres. À seulement 17 ans, j’étais présente à Bordeaux pour apprendre et prendre beaucoup de plaisir sur la piste. Après, on verra bien si les résultats suivent.

Ce titre sur le keirin a-t-il plus de saveur car vous avez réussi à battre Élise Delzenne, l’une des meilleures cyclistes tricolores ?
C’est vrai qu’Élise Delzenne est très forte mais elle ne maîtrise pas la discipline du keirin. Pour ma part, ce n’était pas ma première. Il y avait également Marie Dufour avec qui je m’entraîne à l’INSEP et qui a une certaine expérience du keirin. Il y avait du beau monde dans cette finale. Même si Mélissandre Pain était absente, il fallait tout donner sur la piste. Il fallait courir d’une certaine manière pour aller chercher ce titre. Avant la course, j’avais mis en place une stratégie pour cette course. Je suis contente de voir que j’assimile petit à petit l’épreuve du keirin.

« J’aimerais bien au moins une fois dans ma vie faire une course sur la route pour voir comment cela se passe »

C’est le début d’une belle histoire ?
J’espère que c’est le début d’une belle histoire. En tout cas, cela n’aurait pas pu mieux commencer pour moi avec ces deux titres nationaux. Il y a encore beaucoup à travail à réaliser pour m’installer parmi l’élite. Pour l’instant, il ne faut pas s’enflammer mais j’espère vraiment continuer sur ma lancée. Ma marge de progression est conséquente.

Qu’est-ce qui vous reste à améliorer ? 
Il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Tout d’abord au niveau musculaire. Je suis encore jeune et je dois prendre davantage de masse musculaire. Ensuite je dois progresser sur l’aspect tactique et technique de la piste. Mais je sais que ma marge de progression est encore grande.

Après ces deux beaux titres sur la piste, vous verra-t-on un jour courir sur la route ?
Depuis que j’ai commencé le vélo, je me suis consacrée à la piste et plus particulièrement au sprint. Mais j’aimerais bien au moins une fois dans ma vie faire une course sur la route pour voir comment cela se passe car de nombreuses filles ont couru des centaines de fois sur la route.

Vous ne fermez pas la porte à cette idée de faire une carrière sur la route…
Je ne ferme pas la porte à l’idée d’en faire une. Quand je n’aurais pas d’échéances internationales, j’essayerais d’en faire une. Mais pour l’instant je me consacre à 100%à la piste et au sprint afin d’atteindre l’objectif de toute une carrière : aller aux Jeux Olympiques.

Vous verra-t-on à Saint-Quentin-en-Yvelines pour les Championnats d’Europe sur piste ?
Malheureusement non car je n’ai pas dix-huit ans. J’aurais aimé y participer afin de me confronter aux meilleures pistardes européennes comme Kristina Vogel par exemple. Même si je sais pertinemment que je n’aurais rien fait en terme de résultat mais cela m’aurait permis d’acquérir davantage d’expérience. J’aurais l’occasion de faire l’an prochain des manches de Coupe du monde avec elles.

Légende : Mathilde Gros remporte deux titres nationaux à Bordeaux (Patrick Pichon/FFC)