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La passe de trois pour Lizzie Deignan

Partie à deux à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée, Lizzie Deignan s’est imposé au sprint devant sa compatriote Elizabeth Banks (Paule Ka)., ce mardi sur le GP de Plouay.  Derrière, l’Italienne Chiara Consonni (Valcar Travel & Service) complète ce podium en réglant le sprint du peloton. La sociétaire de la formation Trek-Segafredo décroche son troisième succès en Bretagne après ceux obtenus en 2015 et 2017. 

Jamais deux sans trois pour Lizzie Deignan. Sous la pluie, la Britannique s’est imposée dans un sprint à deux face à sa compatriote Elizabeth Banks (Paule Ka). Derrière, l’Italienne Chiara Consonni a réglé le sprint du peloton pour prendre une belle troisième place, ce mardi sur le GP de Plouay.

Ce matin au départ de cette course, on s’attendait à voir une arrivée au sprint. Finalement, deux filles ont pris la poudre d’escampette à une quarantaine de kilomètres du terme de cette manche du calendrier World Tour féminin. Derrière, le peloton a du mal à s’organiser.

3e succès à Plouay pour Deignan

Un contre d’une dizaines de filles part à la poursuite des deux échappées du jour. Parmi elles, la championne du monde Annemiek Van Vleuten a tenté de dynamiter ce groupe. Personne ne voulait relayer la Néerlandaise.

Devant, la victoire ne peut guère échapper aux deux filles en tête depuis de nombreux kilomètres. Et à ce petit jeu, c’est la sociétaire de la formation Trek-Segafredo qui prend le meilleur sur sa compatriote. La Britannique signe ainsi son troisième succès en Bretagne, après ceux obtenus en 2015 et 2017.

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Donnons des Elles au Vélo

Coraline Conan : « C’était marrant d’être la petite jeune de l’équipe »

Interview. Ce jeudi 20 août après leur arrivée sur les Champs-Élysées, Coraline Conan nous livre son sentiment sur ces trois semaines avec Donnons des Elles au Vélo sur les routes du Tour de France. La benjamine de l’équipe revient également sur les bons moments passés toute ensemble durant ce périple. 

Coraline, comment avez-vous vécu votre première aventure au sein de Donnons des Elles au Vélo ?

J’ai vécu cette aventure à fond. Il y avait une ambiance de malade durant ces trois semaines. On s’entendait bien toute ensemble. Humainement parlant, c’était super enrichissant.

Était-ce un avantage pour vous d’être la benjamine de l’équipe ?

Cela ne m’a pas spécialement posé de souci. Je pensais que les filles allaient me chouchouter. Cela n’a pas été le cas. Peut-être parce que j’étais le trublion de l’équipe. Les filles prenaient un malin plaisir à me charier Ensuite sur le vélo, je n’ai pas vu de différence entre moi et les filles qui étaient âgées d’une trentaine ou une quarantaine d’années. C’était marrant d’être la petite jeune de l’équipe.

Qu’allez-vous retenir de votre périple ?

Que du positif. Tout était magique sur le vélo. Il y avait des paysages magnifiques et une ambiance incroyable durant ces trois semaines. Tout était magique. Cependant, j’avais un peu peur d’être fatigué très rapidement sur les routes de la Grande Boucle. Finalement, j’ai tenu bon physiquement jusqu’au bout. Je suis déjà prête à repartir pour l’année prochaine.

« Je m’étais bien préparée pour ce Tour de France »

Le 29 juillet dernier, vous êtes au départ de ce Tour de France. Pourquoi avez-vous décidé de prendre part à ce projet ?

Avant le départ, je connaissais la plupart des filles Cela a renforcé mon choix de prendre part à ce beau projet. Surtout que le Tour de France reste l’une des courses les plus mythiques au monde. Et puis, il y avait le défi sportif. à relever Ce n’est pas rien de faire près de 3 500 kilomètres pour ma deuxième année de vélo, seulement.

Cette année, le Tour de France est plutôt pour les grimpeurs. Comment avez-vous géré ces différents cols tout au long du parcours ?

Plutôt bien pour ma part ! J’ai réalisé deux stages de préparation dans les Alpes, avec certaines filles de l’équipe, afin d’enchaîner l’ascension des différents cols, tout au long de ce parcours. Je m’étais bien préparée pour ce Tour. Ensuite.

Comment avez-vous vécu l’ascension du Col de la Loze ?On avait reconnu ce Col avec Magali Lagarde. On savait que cela allait être un chantier. Cela a été encore plus dur car cette difficulté arrive en fin d’étape après 160 km et la Madeleine dans les jambes. On est contentes lorsque l’on arrive au sommet.

Comment avez-vous géré ces 60 000m de dénivelé positif  ?

Sur le papier, je m’attendais à vivre  quelque chose de chaotique. Au final, tout s’est bien passé. Avec les filles, on s’est toutes motivées pour terminer cette aventure.

« Je faisais des micro-siestes sur le vélo »

Avez-vous un souvenir fort à nous raconter ?

Oui,  l’arrivée au Mont Aigoual. J’ai été malade toute la journée. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir sur la dernière étape dans les Alpes. Certes, c’était l’une des journées les plus difficiles en terme de dénivelé positif mais elle était magnifique.

Avec de longs transferts entre les différentes étapes, comment avez-vous tenu le coup physiquement sur un tel parcours ?

C’est une bonne question. Je faisais des micro-siestes sur le vélo. Cela fonctionnait plutôt bien. Ensuite, on parlait aussi avec les invités; et on mettait de la musique dans les cols, pour se réveiller.

Le projet M-1 a-t-il rencontré un franc succès ?

On a eu la chance d’avoir du monde pour nous encourager sur le bord de la route. Par ailleurs, dans chaque région, on avait la chance d’avoir les caméras de France Télévisions avec nous. Sans doute parce que mes médias n’avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent car le Tour de France n’est pas présent en même temps que nous. Bien évidemment, pour promouvoir le cyclisme féminin, il faut davantage de médiatisation.

« En arrivant sur les Champs-Élysées, on était toutes en train de pleurer »

On sentait un air de nostalgie en arrivant sur les Champs-Élysées. Est-ce un sentiment que vous partagez ? 

C’était bizarre comme sentiment. En arrivant sur les Champs-Élysées, on était toutes en train de pleurer. Il y avait plein de nostalgie. On se remémorait tous les bons moments que l’on a passé ensemble tout au long de cette aventure.

Quel est votre programme dans les jours à venir ?

Je vais m’aligner sur les Coupes de France de cyclisme sur route. Je serai présente sur le Grand Prix de la ville de Morteau, le 30 août prochain. Ensuite, je devrais trouver un emploi…

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Route

Le titre pour Anna Van Der Breggen

Récente championne des Pays-Bas sur route, Anna Van Der Breggen a remporté son premier titre de championne d’Europe sur l’épreuve du contre-la-montre, ce lundi à l’occasion des Championnats d’Europe disputés à Plouay. La Néerlandaise a devance sa compatriote Ellen Van Djk et la Suissesse Marlen Reusser. À noter que Juliette Labous et Audrey Cordon-Ragot terminent respectivement sixième et dixième. Rendez-vous ce jeudi sur la course en ligne…

Il y a deux jours, Anna Van Der Breggen avait décroché le titre de championne des Pays-Bas sur route, avec plus d’une minute d’avance sur Annemiek Van Vleuten. Ce lundi, à l’occasion des Championnats d’Europe disputés à Plouay, la Néerlandaise a remporté le seul titre qui manquait encore à son immense palmarès. La championne olympique en titre est devenue championne d’Europe sur l’épreuve du contre-la-montre.

Sur ce parcours de 25.6 km autour de Plouay, Anna Van Der Breggen a relégué la tenante du titre depuis 2016, Ellen Van Dijk à 31 secondes.  Derrière, la Suissesse Marlen Reusser complète ce podium.

De son côté, la toute récente championne de France de l’épreuve chronométrée, Juliette Labous, signe une très belle sixième place. Enfin, Audrey Cordon-Ragot termine dixième. Les Tricolores auront à coeur de faire encore mieux, jeudi sur la course en ligne des Championnats d’Europe. 

Le Classement :