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Les Russes prennent leur revanche

Polémique. Après la chute simulée de Daria Shmeleva, les Russes ont été sacrées championnes du monde en vitesse par équipes en raison d’une disqualification des Chinoises pour prise de relais illicite. Les Allemandes complètent ce podium.

C’est la finale qui aura fait couler le plus d’encre aux Championnats du monde de cyclisme sur piste. Ce mercredi à Londres, au départ de cette revanche entre les deux meilleures nations du sprint féminin, Daria Shmeleva a joué avec le règlement. La Russe a donc feint une chute afin de pouvoir mieux repartir. En effet, les athlètes ont le droit à un faux départ. Tous les moyens sont donc pour remporter un titre mondial.

Car sur le papier, les Chinoises, sacrées championnes du monde l’an dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines, étaient les plus fortes. Un sentiment partagé par la Française Sandie Clair : « Les Chinoises ont été devant tout au long de la saison. C’est une équipe très forte Et avec un chrono de 32’’427 en qualifications, les Chinoises avaient un peu plus d’un dixième d’avance sur les Russes ».

Malheureusement en finale, Jinjie Gong et Tianshi Zhong ont été déclassées après une prise de relais illicite. Parfois le règlement peut-être bizarre.Le titre revient donc à Daria Shmeleva et Anastasiia Voinova. À cinq mois des Jeux Olympiques de Rio, les Russes tiennent leur revanche. Plus tôt dans la soirée, les Allemandes, Miriam Welte et Kristina Vogel, ont décroché le bronze après leur victoire en petite finale face à l’Australie.

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Wiasak conserve sa couronne mondiale

Poursuite individuelle. Après son titre décroché l’an passé à Saint-Quentin-en-Yvelines, Rebecca Wiasak a conservé sa couronne mondiale sur l’épreuve de la poursuite individuelle. La Polonaise Malgorzata Wojtyra et la Canadienne Annie Foreman-Mackey complètent ce podium. De son côté, la Française Élise Delzenne termine 6e.

La patronne en poursuite individuelle, c’est bien Rebecca Wiasak. Après avoir réalisé le meilleur temps en qualifications, l’Australienne allait remettre en jeu son titre mondial face à la Polonaise Malgorzata Wojtyra. En finale, la native de Geelong n’a pas tremblé, malgré la pression, pour s’adjuger une seconde couronne planétaire de rang.

« J’étais la championne en titre, mais je n’avais pas de pression supplémentaire. Ma préparation avait été bonne et j’étais vraiment confiante », a-t-elle confié sur le site de l’Union cycliste internationale (UCI).

De son côté, la Française Élise Delzenne a pris une belle sixième place mais n’a pas pu se mêler à la bagarre pour se hisser dans le carré final. La Tricolore n’a pas de regrets à avoir car ce mercredi à Londres, Rebecca Wiasak était vraiment intouchable.

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Delzenne manque le coche

Élise Delzenne peut nourrir quelques regrets. La Française a décroché une médaille en chocolat. La licenciée du Velocio-Sram a terminé, ce mercredi, à la quatrième place de la course aux points des Championnats du monde de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. La victoire est revenue à l’Allemande Stéphanie Pohl.

Alors que les Bleues ne disputeront pas les finales de la vitesse et de la poursuite par équipes, Élise Delzenne avait une belle occasion de décrocher une médaille pour le clan tricolore. Malheureusement, la licenciée du Velocio-Sram a finalement pris la quatrième place, ce mercredi lors de la course aux points des Championnats du monde de cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines. « Je suis à la fois contente et déçue. C’est toujours décevant de finir au pied du podium. Après, c’est tout de même bien de réaliser une telle performance pour mon premier Championnat du monde », nous a confié Élise Delzenne.

La Nordiste peut nourrir quelques regrets. Après sa chute, la Française a pris la bonne roue puisqu’elle a pris la poudre d’escampette avec la future championne du monde, l’Allemande Stéphanie Pohl et l’Américaine Kimberly Geist qui l’a privée du podium. « J’aurais dû être aux avant-postes mais je n’avais plus de jambes pour accrocher le bon wagon. Si je m’étais mieux placée, j’aurais sans doute marqué les points nécessaires pour décrocher cette médaille de bronze », a-t-elle expliqué.
Malgré les encouragements du public français acquis à sa cause, la licenciée du Velocio-Sram a craqué mentalement.

« Cela s’est joué au mental et à ce petit jeu, c’est l’Américaine qui a réussi à l’emporter », a-t-elle soufflé. Maintenant, il faudra vite oublier cette désillusion pour se remobiliser pour l’épreuve de poursuite individuelle. Élise Delzenne sait désormais ce qui lui reste à faire pour enflammer le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines.