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Labous : « Viser un Top 15 »

Interview.Les choses sérieuses commencent pour Juliette Labous ! Ce mardi à Innsbruck en Autriche, la coursière du Team Sunweb va lancer ses Mondiaux. Alignée avec l’équipe de France sur le contre-la-montre individuel, Labous espère terminer sa saison sur une belle note. Sur un tracé très exigeant, mais qui pourrait lui convenir, la Bisontine espère réaliser le meilleur résultat de sa carrière sur cet exercice en solitaire.

Juliette, comment vous sentez-vous physiquement à l’heure de disputer ces Championnats du monde en Autriche ?
Pour le moment, je me sens plutôt bien ! J’ai effectué une excellente préparation. Depuis une petite semaine, je retrouve de bonnes sensations sur le vélo. Cela prouve que mon entraînement commence à porter ses fruits. Tout devrait bien marcher pour moi sur ces Mondiaux.
Qu’est-ce que cela représente pouv vous de porter ce maillot bleu sur les épaules ?
C’est une fierté pour moi de porter ce beau maillot bleu-blanc-rouge ! Cela motive davantage lorsque l’on arbore cette tunique bleue sur les grandes compétitions. C’est un privilège pour moi de faire partie de cette équipe de France de cyclisme sur route féminine.

Comment jugez-vous votre saison ?
Je suis assez satisfaite de ma saison. J’étais en forme sur les objectifs planifiés par mon équipe. J’ai un titre de vice-championne de France élites sur le contre-la-montre. C’est une belle performance. J’ai également beaucoup appris sur le Giro féminin. C’était vraiment une bonne saison pour ma part !

« Van Vleuten reste la grandissime favorite »

Vos copines de la sunweb ont perdu leur couronne mondiale, ce dimanche sur le contre-la-montre par équipes des marques, est-ce une décepton de ne pas avoir eu votre place pour ce chrono ?
J’étais déçue pour elles ! Car à la Sunweb, on travaille toute l’année pour performer sur l’exercice en solitaire par équipes. En effet, dimanche dernier, mes coéquipières espéraient conserver leur couronne mondiale sur ce contre-la-montre des marques. Malheureusement, elles ont été batues par plus fortes qu’elles. Bien évidemment, pour cette dernière épreuve, inscrite au calendrier des Championnats du monde, j’aurais aimé avoir ma place mais ce n’est pas moi qui décide. Il faut respecter le choix de l’équipe !

Ce mardi, Quel est votre sentiment sur le trace du contre-la-montre ?
Ce ne sera pas une mince à faire ! C’est un tracé exigeant avec des montées sèches mais qui vont faire mal aux jambes. C’est un parcours qui me plaît bien. Du coup, il faudra bien gérer son effort mais ne pas trop en garder sous la pédale. On a pu le voir avec le chrono des hommes espoirs, il ne faudra rien lâcher et tout donner jusqu’au bout.

Avec Audrey et vous, l’équipe de France a-t-elle les armes pour rivaliser avec les meilleures spécialistes de la planète sur cet exercice en solitaire ?
Pourquoi pas ! Mais sur un tracé aussi exigeant, certaines des favorites vont avoir du mal à enchaîner les différentes difficultés du parcours. Il n’y aura pas trop de surprise car je pense qu’il faut être une spécialiste pour s’imposer dans cette discipline. Annemiek Van Vleuten reste la grandissime favorite. De notre côté, Audrey Cordon-Ragot a de bonnes sensations pour accrocher le top &0 voire mieux. Pour ma part, je vais tout donner pour obtenir mon meilleur classement sur ce chrono. En tout cas, on va tout faire pour réaliser un super résultat sur ce contre-la-montre.

Quels sont vos objectifs sur ces Mondiaux ?
L’an passé à Bergen en Norvège, j’avais pris la quinzième place sur le contre-la-montre individuel des Mondiaux. Cette année, j’espère viser un top 15.

Un mot sur la course en ligne, qu’en attendez-vous ?
On verra la tactique à mettre en place avec l’équipe de France sur cette course en ligne en milieu de semaine car pour le moment, on n’est pas au complet. Ce sont les coureuses qui font le scénario de la course. On s’attend à vivre une course longue de plus de 160 kilomètres avec beaucoup de dénivelés. Ça va être une journée galère…

légende photo : Juliette Labous espère réaliser un super résultat sur le contre-la-montre des Championnats du monde à Innsbruck (Crédit photo : Facebook Juliette Labous)

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Le Net : « C’est une saison plus que réussie »

Entretien.Sacrée championne du monde sur l’Américaine (avec Victoire Berteau), cet été aux Championnats du monde de cyclisme sur piste en Suisse, Marie Le Net vient de s’offrir, à seulement dix-huit ans, le classement général de la Coupe de France de cyclisme sur route élites femmes. La coursière du Team Breizh Ladies a même fini cette édition 2018 par une seconde place sur le Tour des Pyrénées. Une saison quasi parfaite pour la jeune Pontivyenne, Maintenant, il ne reste plus qu’à performer la semaine prochaine aux Mondiaux juniors d’Innsbruck pour terminer cette saison en apothéose.

Marie, dans quel état d’esprit êtes-vous après avoir remporté le classement final de la Coupe de France féminine de cyclisme sur route ?
Pour le moment, je n’arrive pas encore à réaliser. Pour être honnête avec vous, ce n’était pas l’un de mes objectifs en début de saison. Comme je savais que je ne serai pas présente sur toutes les manches de la Coupe de France, remporter cette compétition n’était pas au programme. Au fil des différentes étapes, j’ai pris le maillot de leader du classement général pour ne plus le quitter jusqu’à la dernière manche sur le Tour des Pyrénées.

Racontez-nous comment vous avez véuc cette dernière manche de la Coupe de France ?
J’avais un peu de pression avant de disputer cette dernière manche de la Coupe de France. J’étais attendue au tournant car j’étais en embuscade pour remporter cette compétition. Pour ma part, j’avais envie de me faire plaisir sur ce Tour des Pyrénées et ainsi pouvoir ramener le maillot à la maison. Durant la course, un petit groupe s’est extirpé pour jouer la gagne. Ensuite, Jade Wiel et moi-même, nous avons attaqué à tour de rôle pour faire mal aux autres filles présentes dans cette échappée. À la fin, cela s’est joué au sprint avec Jade Wiel. Je suis contente que ce soit Jade qui s’impose devant moi.

Après Jade Wiel, lauréate sortante, c’est à votre tour de le faire. Les jeunes ont-ils pris le pouvoir sur la scène nationale ?
Je ne sais pas si on a pris le pouvoir. Cela prouve tout simplement que l’on est une sacrée génération. Par conséquent, cela démontre que l’on peut rivaliser avec les meilleures cyclistes de la planète.

>« La Coupe de France, c’est la cerise sur le gâteau »

Quel bilan tirez-vous de cette saison qui touche bientôt à sa fin ?
Par rapport à mon titre de championne du monde juniors sur piste de l’Américaine, cela n’a pas la même saveur. Mais cette Coupe de France, c’est la cerise sur le gâteau. Maintenant, il ne me reste plus qu’à performer sur les Championnats du monde, la semaine prochaine en Autriche. Pour le moment, c’est une saison plus que réussie,

Cette année, pensez-vous avoir franchi un cap ?
Je pense avoir franchi un cap ! Le fait de concourir avec les élites sur la piste, cet été à Glasgow, m’a fait beaucoup de bien. Désormais, on a un préparateur physique au sein de notre pôle. Ensuite, on le voit lors des entraînements musculaires. Ainsi, j’ai pu constater que j’avais progressé. Et cela s’est vu sur mes résultats.

Avez-vous un regret en Coupe de France ?
Oui, celui de ne pas avoir remporté le classement général par équipes. C’est dommage pour le Team Breizh Ladies ! Malheureusement, en raison de la réforme du classement par équipes, nous avons perdu quelques points précieux face au Team Biofrais St-Julien-en-Genevois. Bien évidemment, elles méritent leur victoire…

Qu’est-ce qu’il vous a manqué pour jouer plus régulièrement dans la cour des grandes ?
Peut-être intégrer une équipe professionnelle ! Je pourrai ainsi élever mon niveau. Malheureusement, ce n’est pas moi qui décide ! Mais j’espère y parvenir la saison prochaine

Quelles sont vos attentes pour l’année prochaine ?
L’année prochaine, j’espère me qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Ce sera un peu compliqué sur la route mais je vais réaliser de belles courses pour montrer mon vrai niveau. Du coup, une équipe World Tour pourrait ainsi m’engager par la suite.

« Depuis Pauline Ferrand-Prévôt en 2010, il n’y a pas eu grand monde sur un podium des Championnats du monde juniors »

Maintenant place aux Championnats du monde à Innsbruck. Comment appréhendez-vous cette compétition ?
Sur chaque course à l’étranger, l’équipe de France est toujours marquée de très près par les autres nations. Ensuite, je ne sais pas encore quel va être mon rôle au sein de cette sélection tricolore. Je passe bien les bosses et Jade Wiel est également en excellente condition pour ces Championnats du monde. Mais si je prends le départ d’une course, c’est pour la ganger !

Le titre mondial est-il envisageable pour l’équipe de France juniors en Autriche ?
Depuis Pauline Ferrand-Prévôt en 2010, il n’y a pas eu grand monde sur un podium des Championnats du monde juniors ! On a même fait un remix de la chanson « Ramener la Coupe à la maison » par « Ramener le maillot à la maison ». On avait fait de même cet été aux Championnats d’Europe. Cela nous motive, toutes, pour aller chercher ce maillot irisé chez les juniors.

Légende photo : La Coupe de France féminine de cyclisme sur route pour Marie Le Net (Crédit photo : FFC)

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Bravard : « Cela va me faire bizarre de ne plus porter ce maillot bleu-blanc-rouge sur les prochaines courses »

Interview.À quelques heures de remettre son titre national en jeu, Charlotte Bravard nous livre son sentiment sur la course en ligne des Championnats de France qui aura lieu ce samedi après-midi dans les rues de Mantes-la-Jolie (Yvelines). La championne de France sortante espère porter ce maillot bleu-blanc-rouge un an de plus sur ses épaules. Mais elle sait très bien que ce ne sera pas de tout repos car les autres filles vont sans doute s’allier pour faire tomber la seule formation évoluant au sein du World Tour féminin. À la fin, on verra bien si c’est la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope qui gagne !

Charlotte, à quelques heures de remettre en jeu votre titre national, comment vivez-vous ces derniers moments en bleu-blanc-rouge ?
C’est toujours spécial de remettre son titre de championne de France en jeu. Malgré tout, j’ai passé une superbe année en portant ce maillot bleu-blanc-rouge. On verra demain comment se déroule la course en ligne pour moi.

Ce maillot tricolore, qu’est-ce qu’il aura représenté pour vous tout au long de la saison ?
Tout d’abord, c’était une surprise pour moi de remporter ce Championnat de France, l’an dernier à St-Omer (Pas-de-Calais). À la base, je n’étais pas la leader de l’équipe sur cette épreuve. J’ai réussi finalement à tirer mon épingle du jeu pour m’imposer dans le Pas-de-Calais. Par conséquent, j’ai vécu une superbe année avec ce maillot tricolore. J’en ai appréciée chaque moment…

Avez-vous pris le temps de repérer le parcours francilien des Championnats de France ?
On a repéré le circuit avec mon équipe. On a pu constater que le circuit allait être usant. Ensuite, il faudra faire avec la chaleur et le vent. Ce seront des paramètres à prendre en compte.

« Le contre-la-montre me permet de me débloquer pour l’épreuve en ligne »

Dans quelle condition physique arrivez-vous pour cette épreuve ?
Je sais que je suis en forme à l’heure actuelle. J’étais un peu déçue de ma contre-performance réalisée sur le contre-la-montre de jeudi (13e à 4’12’’ d’Audrey Cordon-Ragot). Je serai donc très revancharde ce samedi sur la course en ligne des France.

Avez-vous eu le temps de récupérer de vos efforts de jeudi sur le chrono ?
Le contre-la-montre me permet de me débloquer pour l’épreuve en ligne. Je peux ainsi être dans de bonnes conditions pour la course en ligne. Pour ma part, c’est bénéfique d’avoir pris part à ce chrono.

Quel objectif visez-vous sur cette course en ligne pour vous et votre équipe ?
L’objectif est clair et net. On veut garder le maillot bleu-blanc-rouge au sein de l’équipe FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope. Ce titre est encore plus important pour nous car on est la seule équipe française à évoluer au sein du World Tour féminin.

« Si le maillot bleu-blanc-rouge ne revient pas dans notre escarcelle, ce sera un vrai échec pour nous »</em>

Certaines vont se liguer contre votre équipe pour l’emporter. Comment allez-vous gérer cette course ?
Sur le papier, pourquoi pas ? Après, en course, ce sera une toute autre histoire. Certes, il faudra se méfier de certaines individualités, comme Pauline Ferrand-Prévôt, Audrey Cordon-Ragot, Juliette Labous, et les autres. Mais elles partiront avec un handicap. Car nous, on est une équipe et on sera huit filles au départ. Au final, on espère que l’une d’entre nous ira chercher ce maillot bleu-blanc-rouge.
Sur un parcours assez technique et usant, avez-vous imaginé le scenario parfait pour vous et votre équipe ?
On sera huit au départ. On aura pas mal de cartes à jouer durant cette course. Le meilleur des scénarios, c’est de ne pas courir à l’envers. Il faudra placer des filles devant pour gérer derrière. Ensuite, il faudra aussi être vigilantes lorsque les meilleures coursières tenteront de porter l’estocade finale. Si on court bien en équipe, il n’y aura pas de souci pour nous.

Au final, verserez-vous quelques larmes si vous devez ceder votre maillot bleu-blanc-rouge ?
Si le maillot bleu-blanc-rouge ne revient pas dans notre escarcelle, ce sera un vrai échec pour nous. On sera tristes de ne plus l’avoir au sein de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope. Pour ma part, cela va me faire bizarre de ne plus porter le maillot bleu-blanc-rouge sur las prochaines courses.

La PARTANTES :
Charlotte BRAVARD
Coralie DEMAY
Eugénie DUVAL
Roxane FOURNIER
Maëlle GROSSETETE
Victorie GUILMAN
Evita MUZIC
Greta RICHIOUD

Légende photo : Charlotte Bravard espère conserver le maillot bleu-blanc-rouge au sein de l’équipe FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope (Ladies Sports)