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Ferrand-Prévot voit la vie en bleu-blanc-rouge

Pauline Ferrand-Prévot, âgée de vingt-deux ans, vient de décrocher son quatrième titre national cette saison. Après sa victoire en cyclo-cross, contre-la-montre et sur route, la Rémoise est devenue championne de France de VTT, ce samedi sur le tracé des Menuires. C’est historique !

C’est le seul titre qui lui manquait à son palmarès. En l’absence de Julie Bresset, championne de France sortante, Pauline Ferrand-Prévot n’a pas loupé cette occasion. Sur le tracé des Menuires, la Champenoise, âgée de vingt-deux ans, a décroché son premier maillot bleu-blanc-rouge en VTT. Après ses succès en cyclo-cross, en contre-la-montre et sur la route, la Rémoise remporte un quatrième titre national cette saison.

« C’est vraiment trop cool. Je n’y pensais pas trop. Mais ce titre en VTT, c’est ce que je désirais le plus ! Je ne réalise pas encore, souffle la nouvelle championne de France dans cette discipline dans L’Équipe. Maintenant, quoi qu’il arrive, ma saison est une réussite. Je continue de m’amuser je n’ai pas de pression. » Une chose est sûre la Tricolore n’a pas amusé la galerie sur ce Championnat de France de VTT.

Ferrand-Prévot est sur une autre planète

La Française a fait le trou dès le début de l’épreuve et ses principales adversaires du jour ne la reverront plus. Une vraie promenade de santé pour « PFP » ? « Ce n’était pas si facile. J’ai tout de suite trouvé mon rythme, j’avais de bonnes jambes. Je ne voulais pas attendre. En VTT, on n’est jamais à l’abri d’un ennui mécanique, donc j’en ai profité pour prendre le large dès que je le pouvais », admet-elle dans l’Équipe. La cycliste du Team Rabobank Liv Women devance Margot Moschetti (2e à plus de cinq minutes) et Laura Metzler (3e à plus de neuf minutes). Pauline Ferrand-Prévot est sur une autre planète.

Après sa deuxième place sur le dernier Giro, la Française coupera un peu après la Course by le Tour de France où « PFP » pourra étrenner son maillot bleu-blanc-rouge sur les Champs-Élysées dimanche prochain. « Le retour sur la route se fera lors de la Coupe du monde en Suède (22-24 août). Ensuite, sera temps penser aux Mondiaux de VTT en Norvège (le 5 septembre) », rappelle-t-elle dans l’Équipe. La Rémoise pourrait bien finir sa saison en apothéose…

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Vos conserve son titre

Marianne Vos est bien la plus forte ! La Hollandaise a conservé son titre de championne du monde, ce samedi sur la course en ligne des Mondiaux de cyclisme sur route à Florence en Italie. De son côté, Pauline Ferrand-Prevost termine à la 13e place.

« Marianne Vos sera très compliquée à battre. » Audrey Cordon avait vu juste. La championne du monde en titre a conservé son bien, ce samedi sur la course en ligne des Mondiaux de cyclisme sur route à Florence en Italie. La Championne olympique décroche ainsi une troisième couronne mondiale après celles décrochées en 2006 et 2012. « Ma coéquipière de club chez Rabobank, Marianne Vos, m’a impressionnée comme d’habitude. Mais je ne suis pas étonnée de la voir gagner encore », a rappelé Pauline Ferrand-Prevost sur le site internet de BFMTV.

La Néerlandaise a joué à merveille. La tactique millimétrée de la Hollandaise va payer puisqu’elle va se montrer quand il le faut. Jusqu’à cinquante kilomètres de l’arrivée, Vos est bien au chaud dans le peloton. Alors que les Italiennes tentent de dynamiter la course, c’est la Néerlandaise qui va répondre en patronne et montrer à toutes ses concurrentes qu’elle est bien la plus forte. Dans la dernière difficulté de la journée, la championne du monde en titre place une attaque meurtrière dont Emma Johansson et Raffaella Ratto n’arriveront pas à s’en relever. La Néerlandaise file en solitaire pour un troisième titre mondial. La Suèdoise prend la médaille d’argent et l’Italienne décroche le bronze à domicile.

De son côté, Pauline Ferrand-Prévost espérait jouer les premiers rôles sur ce circuit florentin. Malheureusement, la Française a finalement terminé à la 13e place à plus de quatre minutes de la gagnante. « J’étais assez confiante parce que j’avais la forme et que le circuit me convenait. Mais ça a roulé super vite tout le long ! J’ai tout donné mais j’ai lâché dans la bosse dans le quatrième tour, a-t-elle confié. J’ai essayé de revenir avec une Russe mais j’ai explosé et j’ai tout fait pour garder ma 13e place. C’était très dur. Je suis déçue parce que je ne monte pas sur le podium mais je n’ai rien à regretter parce que j’ai tout donné. Je suis à ma place », précise Ferrand-Prévost. La Tricolore pourra ainsi se consoler avec le titre de sa copine, Marianne Vos.

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Cordon : « Travailler pour l’équipe »

Tout se jouera samedi sur l’épreuve en ligne des Championnats du monde de cyclisme sur route à Florence pour Audrey Cordon et ses copines de l’équipe de France. À cette occasion, la numéro un française est revenue sur sa prestation du contre-la-montre avant d’évoquer cette course où les Tricolores espèrent bien se mêler à la lutte finale pour le titre mondial

Quels sentiments prédominent après votre 18e place sur le contre-la-montre des Championnats du monde de cyclisme sur route à Florence en Italie ?
Dans un premier temps, j’étais un peu déçue car je voulais à tout prix rentrer dans le top 15. Avec un peu de recul, je me suis dis que c’était un bon résultat face aux nombreuses concurrentes présentes sur ce contre-la-montre. J’ai ainsi vu les progrès que j’avais réalisé par rapport à l’an passé.

Que vous a-t-il manqué pour réaliser un meilleur temps ?
Une préparation spécifique sur cette discipline car J’ai enchaîné les courses à étapes et je n’ai pas pu m’étalonner sur un chrono avant celui des Championnats du monde italiens. Cela peut paraître paradoxal. Je n’ai pas pu me préparer comme il le faut pour ce contre-la-montre comme ont pu le faire les autres filles. Après j’ai encore quelques détails à peaufiner comme la position sur le vélo sur un tracé éxigeant.

La concurrence était trop relevée pour faire un podium ?
Les Françaises n’ont pas le niveau pour décrocher un podium mondial sur cette épreuve chronométrée parce qu’on n’a pas la culture du chrono en France comme peuvent l’avoir les Hollandaises ou les Américaines. Malheureusement sur le territoire français, on n’a pas de chronos pour nous exercer. Par conséquent, on ne peut pas se préparer comme il le faut avant les grands rendez-vous internationaux.

« Marianne Vos sera très compliquée à battre »</em>

Comment abordez-vous cette épreuve en ligne des Mondiaux ?
Avec beaucoup de sérénité car on a des chances de réaliser une belle course. Maintenant, on n’est pas toutes en mesure d’aller chercher le top 10. On va se concentrer sur les meilleurs éléments de notre équipe qui sont capables d’aller se mêler à la victoire finale. On va essayer de travailler en équipe même si cela s’annonce compliqué puisque toute au long de l’année nous ne roulons pas ensemble. Mais on s’entend bien et notre esprit de groupe pourrait bien être primordial pour réaliser une belle prestation aux Mondiaux de Florence.

Quelles seront vos principales adversaires ?
Bien évidemment, les Hollandaises seront les grandes favorites pour le titre mondial. Ensuite, il y a l’équipe des Etats-Unis et la formation italienne qui sera dangereuse puisqu’elle évolue à domicile. Il y aura une belle bagarre même si la championne olympique en titre, Marianne Vos, sera très compliquée à battre.

Avez-vous des objectifs individuels pour cette course en ligne ?
L’objectif est clair : emmener l’une de mes partenaires sur le podium. Je n’ai pas d’objectifs personnels mais je travaille pour l’équipe. En fonction de ma forme physique du jour, on verra à quelle position je suis dans la course.

« M’imposer au niveau international »

Au terme de cette année 2013, quel bilan tirez-vous ?
J’ai réalisé une bonne saison. C’est vrai que ce n’était pas aussi bien qu’en 2012 car je n’ai pas eu les mêmes résultats que l’an dernier. Cette année, j’ai plutôt bien marché lors de ma deuxième moitié de saison. J’ai vu tous les progrès que j’ai pu accomplir. C’est de très bon augure pour la suite de ma carrière.

Pour quelles raisons quittez-vous la formation Vienne-Futuroscope ?
Au terme de mes six années passées au sein de Vienne-Futuroscope, j’av
ais envie de changer d’air car en France, on ne fait rien pour le cyclisme féminin. Clairement, j’en ai marre de stagner et de faire toujours les mêmes courses à longueur d’années. J’avais alors envie d’avoir un rôle de coéquipière afin de continuer à progresser. Je me donne jusqu’aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 pour m’imposer au niveau international.

Quelle sera votre prochaine destination ?
Oui, je peux vous la donner. L’année prochaine, j’évoluerai au sein de la formation Hitec Products UCK…